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vendredi 20 juin 2014

Ces phrases qui me donnent des envies de scalpage!

J'adore les réseaux twitter, j'en use et en abuse (sauf quand j'ai envie de retrouver "ma vie discrète" et dans ce cas-là, c'est silence radio). Forcément à force de passer mes journées sur Twitter, il y a des phrases qui finissent par limite te faire tourner de l'oeil.

Et j'aimerais beaucoup faire l'impasse sur une tonne de clichés, mais je me vois contrainte (et forcée) de constater que le parisianisme puant a de beaux jours devant lui. Oui, parce que nous les parisiens, on est quand même les champions du monde pour se croire au dessus de la mêlée. Tout le temps. 
Et je suis tout aussi attristée de sentir le mépris que nous autres parisien(ne)s pouvons inspirer à la province. Plus jeune, quand j'allais en vacances chez mes grands parents, j'ai très vite fini par répondre quand on m'appelait "la parisienne" (ca devait être plus facile à retenir que mon prénom, sans doute). Bref, c'est pas le sujet...

Depuis quelques mois, je note sur un brouillon, les tweets ou autres phrases que je lis sur les réseaux sociaux et qui me donnent envie de me transformer en distributeur de baffes.



- Ils font peine ces gens à faire Pékin Express sans savoir parler l'anglais.
Ca me fait toujours un poil marrer quand je lis ce genre de tweet, affalée (je n'ai jamais dit que j'étais l'élégance incarnée) dans mon canapé. Mon premier réflexe serait de répondre: Connasse. Mais après faudrait que je développe et souvent, je dois bien t'avouer que j'ai toujours un peu de mal avec les cons, alors souvent je laisse tomber.
Mais sinon, ça veut dire quoi ce genre de phrase? Que si on n'a pas un Master en langues étrangères, on sera gentil de rester terré chez soi?
Quand tu vois le niveau des français pour parler une autre langue que celle de Molière, tu te demandes vraiment qui on est pour donner des leçons...

- Il a quitté sa femme (médecin) pour la femme de ménage et personne n'a compris.
Non mais sans déconner, c'est quoi ces préjugés à deux balles? J'étais consternée et tu me connais, je ne me suis pas gênée pour grimper dans les tours et dire tout le bien que je pouvais en penser.
Ah ben oui, j'suis con des fois mais comment je peux comprendre qu'un homme avec un niveau social de cette importance puisse tomber amoureux d'une femme de ménage?
Tiens pour l'anecdote, je vais te raconter un peu la vie de Mr Grumpy (je peux, il ne lit plus le blog -p)... Avant moi, il avait déjà été marié une première fois et devine qui, il a épousé? Bingo, sa femme de ménage, mère célibataire d'un bébé de 18 mois à l'époque qui plus est mais, selon le crétin qui a ouvert sa bouche, il doit être bien atteint le Mr Grumpy...
Et parce que vraiment, cette phrase m'a énervé, j'ai pas pu m'empêcher de donner l'exemple, d'une femme de ménage qui travaille dans l'hôpital où je travaillais mais qui dans son pays est diplômée de médecine. Elle pourrait passer les équivalences pour pratiquer chez nous, mais pour ça il faudrait qu'elle maitrise parfaitement notre langue (ce qui n'est pas le cas) alors pour aider sa famille qui est restée dans son pays, elle a pris le premier boulot qu'on lui proposait. Ah ben oui, ça bousille tous les clichés d'un coup, j'avoue...

- Encore un cas soc' (lire cas social)!
Je te jure que rien que de devoir m'exprimer sur le sujet, m'agace. Non mais sans déconner, parce que tu croises/échanges avec une personne qui n'a pas forcément le même niveau intellectuel, social et/ou culturel que toi, tu te sens obligée de lui coller une étiquette d'aussi mauvais goût toi?
(Dis moi que non, pitié).

Je te fais grâce de toutes les pseudos embrouilles entre blogueuses qui se twittent des mignoncetés à la gueule prenant ainsi en otage (sans gène et sans honte) toute leur TL, j'suis pas trop sympa, franchement?



mercredi 11 juin 2014

Mise à jour...

Clairement le blog n'est pas ma priorité en ce moment. Tellement que j'en ai oublié de faire le renouvellement du nom de domaine maviediscrete.com faut dire aussi que Google aurait pu être bien aimable et m'envoyer un mail de rappel mais il a préféré me snober. Tant et si bien, que mardi matin en me réveillant, pouf le blog avait disparu... Plus rien, que dalle. 

Sur le coup, je t'avoue que si le sol s'était ouvert sous mes pieds je n'aurais pas été plus paniquée. Ca a duré 10 minutes et puis, j'ai respiré. Et si c'était le bon moment pour arrêter, disparaitre de la blogosphère? Après tout, c'est pas comme si c'était entièrement de ma faute. Google me montrait clairement la porte de sortie, c'est lui le grand méchant qui a supprimé mon blog...
Et puis, j'ai reçu des mails, des messages sur Facebook ou sur Instagram, vous vous êtes demandées où j'avais encore foutu l'camp (je parle déjà le ch'ti, la classe!). Je ne pouvais pas partir comme ça, je ne peux pas encore quitter cet endroit. Je ne suis pas prête. 


J'ai contacté Google qui m'a annoncé ce que je craignais le plus: maviediscrete.com n'était déjà plus disponible. Il n'y a dans ce cas, pas grand chose à faire hormis changer de nom de domaine...  J'ai donc du me résoudre à acquérir maviediscrete.fr, c'est pas énorme comme différence je sais bien mais  quand même j'y perds en référencement pendant quelques semaines surement, j'ai du aussi perdre quelques unes d'entre vous qui n'êtes sur aucuns réseaux sociaux et je n'ai absolument aucun moyen de vous joindre.
Pour le référencement, sincèrement c'est une bonne chose parce que je crois que ces prochaines semaines je vais avoir besoin de moins de visibilité, j'ai du mal à raconter ma vie quand il y a trop de monde, j'aime que l'on soit entre nous pour m'épancher. Et puis, j'ai aussi pas mal éventé l'adresse du blog ces derniers mois, et le changement fera peut-être oublier ce manque de discrétion. Et puis, surtout, maintenant j'ai une adresse en .fr et pour la chauvine que je suis, je te le dis c'est la grande classe non? 

Les publications vont reprendre leur rythme dès vendredi mais là tout de suite, j'ai besoin de savoir qui a retrouvé le chemin du blog. J'ai besoin de savoir que vous êtes encore là, sinon à quoi ça va servir tout ça? 

Du coup aujourd'hui, pour la première fois peut-être sur le blog, je demande un commentaire (avec un bisou dedans c'est mieux hein! Oui, oui en plus Madame est exigeante ^^) mais juste pour être rassurée, que tu me dises que je ne t'ai pas perdu en route...

mercredi 28 mai 2014

...

Avant de te plonger dans la lecture de ce billet, je te conseille au choix, de faire glisser la souris jusqu'à la fin pour évaluer la longueur, soit d'avoir un bon bout de temps devant toi. Ca fait plusieurs mois maintenant que je ne me suis pas épanchée sur ma vie aussi discrète soit-elle, il y a évidement une raison à celà tu penses bien... Je vais donc te raconter pas après pas le tsunami qui a traversé ma vie. 
J'ai réfléchi de longues heures si je devais ou non, publier ce genre de billet ici mais c'est aussi à ça qu'il sert mon blog, à me souvenir de ma vie. Du coup, très égoïstement, ces lignes elles sont d'abord pour moi, pour plus tard et puis, je ne vais pas être malhonnête, tes mots, ton avis, tes conseils me seront j'en suis certaine d'un grand réconfort comme toujours. 
Je savais en commençant à écrire que je ne publierais cette page qu'une fois qu'elle se serait tournée (ou sur le point de l'être),  pour ne pas oublier les sentiments par lesquels je suis passée ces dernières semaines. J'ai donc écrit de temps en temps, à chaque étape importante et mis l'article en brouillon en attendant d'y voir plus clair, de digérer un peu. Je ne sais pas parler des choses qui m'arrivent sur le moment, j'ai besoin de recul. 

Je crois que le mot DIVORCE a été prononcé la première fois en septembre 2013 par Mr Grumpy à la suite d'une énième conversation sur le fait qu'il passait de plus en plus de temps au travail et que je n'étais plus satisfaite de cette vie. J'ai bêtement lancé un ultimatum, son travail ou nous (l'Ingrat et moi), la réponse m'a littéralement giflé sur place: Divorce.
Je suis restée muette de stupéfaction en regardant cet homme que j'avais tendrement aimé, être à cet instant précis si loin de moi. Je me suis tue et une fois de plus, j'ai essayé de faire des efforts, de le comprendre. 
A la fin de l'année 2013, le constat était un peu triste pour notre vie de famille. Nous avions beaucoup voyagé certes, mais uniquement des déplacements professionnels pour Mr Grumpy, les pays visités, je les ai découvert soit seule, soit avec l'Ingrat. Une seule semaine de vacances en Sardaigne tous les trois sur une année, c'est quand même léger pour se retrouver. 


Divorcer... L'idée était à présent bien ancrée. Si je n'étais pas contente de cette vie, il allait falloir que je m'en sorte seule visiblement. Mr Grumpy n'ayant absolument pas l'intention de la moindre concession. Des concessions, j'en avais pourtant fait pas mal depuis notre rencontre... J'ai accepté toutes ces semaines seule pour ses déplacements professionnels, ces repas de famille où il ne pouvait être là, son absence lors du décès de ma grand-mère et des jours qui ont suivis. 
En janvier, ma seule résolution était de ne plus en faire. On imagine vite ce que cela a pu donner quand aucun des deux n'est plus décidé à faire le moindre effort... D'une distance pas si énorme, nous n'avons pratiquement plus rien partagé à la vitesse de la lumière. Il avait déjà pris ses quartiers dans la chambre d'amis de notre appartement, à l'époque je pensais que ça le ferait peut-être réagir. Des mois que nos corps ne s'étaient plus ne serait-ce que frôlés (oui, je ne vais rien t'épargner dans ce billet, si ça te met mal à l'aise ce que je comprends aisément, n'hésite pas à revenir dans quelques jours, un autre billet aura pris place ici) alors dormir séparément ne fut finalement qu'une formalité. 

Et j'ai laissé la situation se dégrader de semaine en semaine. Je savais bien qu'il allait falloir faire appel à un avocat mais il me fallait surtout le courage et l'énergie nécessaire pour entamer le processus, tout en continuant à donner le change pour ne pas inquiéter mes proches.
Je ne suis pas une fille qui se regarde le nombril et qui aime palabrer à ce sujet pendant des heures. Et c'est dans ce genre de situation qu'on se rend compte combien on peut être seule dans les moments les plus difficiles que l'on doit affronter. Faire chier les autres avec mes soucis, ça m'a toujours un peu refroidit et puis, pour quoi faire? Qu'est-ce que ça aurait pu changer d'en parler à Pierre(tte), Paul(ette) ou Jacques(line)? Quand il n'y a plus rien à sauver, pire quand l'un des deux a jeté l'éponge et que l'autre a suivi, il est quand même difficile de ne pas faire naufrage non? 

Fin décembre, ça fait quelques semaines que l'on fait chambre à part et que l'on ne se parle presque plus. Nous ne sommes pas au point d'être des étrangers l'un pour l'autre, plutôt des colocs qui veillent à ne pas trop perturber l'Ingrat qui vit sous notre toit. J'ai arrêté de lui reprocher quoi que ce soit, je sais que ça ne sert plus à rien. Et puis, un matin j'ouvre les pages jaunes et je cherche un avocat, au hasard, pas trop loin de chez moi, il faut que mes jambes me portent jusque là et en voiture, je ne suis pas certaine de ne pas faire demi tour avant d'arriver à destination. J'appelle et j'obtiens un rendez-vous pour la semaine suivante. Je ne dis rien. A personne. 

L'avocate me regarde incrédule. Je ne veux rien. Je veux juste divorcer. Je sais que c'est la meilleure solution pour moi, pour lui, pour nous trois. Je veux reprendre mon nom de famille (que je n'ai jamais vraiment abandonné), je veux quitter cet appartement où j'ai trop souvent vécut seule, je veux changer de région pour me rapprocher des miens. Mes miens, ceux dont j'aurais besoin de les savoir à proximité quand tout ça sera fini. Je ressors de son bureau avec une liste de documents à fournir longue comme le bras. Sur le chemin du retour, j'attrappe mon téléphone et laisse un message à l'Ingrat pour le prévenir que je serais près de son lycée le soir même. Il faut bien que je lui dise à lui, je ne lui ai jamais rien caché, je ne vais pas commencer maintenant. 
Je suis assise à la terrasse d'un café dans le 7è et mon coeur se sert en le voyant s'approcher, je déteste lui briser le coeur. Il s'assied, me demande comment je vais et instantanément mes yeux se noient. Aucun mot, je n'y arrive pas. J'ai cru que j'avais enfin réussit à lui offrir la vie de famille qu'il méritait et je suis là devant mon diabolo grenadine à ne même plus trouver mes mots. Il continue à me regarder, je vois dans ces yeux la panique qui débarque et je redeviens forte en une nano seconde. J'ai décidé de divorcer. J'ai toujours tout mis sur mon dos, on ne change pas une affaire qui roule et puis dans les faits, c'est bien moi qui demande le divorce, ce n'est même pas un mensonge finalement. A-t-il besoin de savoir que le mari de sa mère n'a pas eu envie de sauver ce mariage? Je crois que je n'avais pas, à ce moment là, encaissé moi-même l'information alors de là à la transmettre...
Il me regarde, me prend la main et me dit que tout ira bien, que je l'ai fait flipper parce qu'il pensait que je venais lui annoncer une maladie ou un truc du genre. Il s'en doutait, en même temps il vit avec nous, il n'est pas aveugle non plus. Il est drôlement grand mon petit bonhomme d'un seul coup.
En sortant du café, il me prend par l'épaule et ça faisait un moment qu'on n'avait plus eu ce genre de promiscuité (la faute aux hormones de l'adolescent crétin de base). On marche vers la station de métro et je sens cette complicité que l'on avait un peu laissé s'échapper, revenir au galop.
La faute à l'adversité tout ça, j'le sais bien...

Ensuite, il faut attendre. Depuis 16 ans, ma priorité c'est de faire en sorte que l'Ingrat soit le mieux possible dans ses baskets. Quitter son lycée en milieu d'année scolaire, le "déraciner", je n'étais pas certaine que c'était ce qu'il y avait de mieux pour lui. Ne pas oublier que lui aussi la vit cette rupture.
Il rompt avec un beau-père qu'il adore, avec qui il a tissé des liens forts. C'est pas facile.
Je suis la méchante. Tant pis.
Pour adoucir l'inévitable, nous décidons Mr Grumpy et moi que je resterais jusqu'à la fin de l'année scolaire, soit environ 4 mois. A l'époque, je pense que c'est jouable. Ca fait tellement de mois que l'on vit ainsi qu'un peu plus ou un peu moins...

Nous allons ensemble chez l'avocat, fin mars, signer la convention de divorce. Elle ne fait qu'une page et demie. C'est dingue non? Il y a un juge qui dans quelques mois statuera sur cinq ans de ma vie en lisant moins de deux feuilles format A4.
Il faut signer cette putain de convention en 5 exemplaires. Au premier, on prend un air bravache et on fait de jolis déliés, au troisième on a le coeur qui se tord et au dernier, j'avais des larmes plein les globes oculaires. Pathétique. Mr Grumpy est à coté, il signe chaque exemplaire et me les tend ensuite.
Je n'ai pas bien regardé, mais je crois qu'il n'a même pas sourcillé. J'aimerais être comme lui, à cet instant précis.

On quitte le cabinet et dans la rue, il me frotte le dos en me demandant si ça ira. C'est pas comme si j'avais le choix en même temps. Evidement que ça va aller... C'est toujours triste (en tout cas pour moi), une histoire qui se termine non?
Etrangement, à la maison, la situation semble s'apaiser. Plus de tension, plus de phrase assassine (oui, chez nous, on ne criait pas), on recommence à diner tous les trois et Mr Grumpy fait même l'effort, de rentrer plus tôt. J'observe et je souris jaune.

Moi? Je me sens seule...

On est presque mi avril, je passe mes week-ends à faire des allers/retours à Valenciennes, pour quitter dès que possible cet appartement. Pour être avec mon père, m'occuper de ma paupiette qui me vide la tête et me fait tout oublier quand elle me tend les bras. Je sors de temps en temps, prendre l'air et m'aérer le coeur mais aussi pour réapprivoiser cette région que j'ai quitté il y a fort longtemps.

C'était déjà difficile de quitter le nord quand il fallait rentrer sur Paris, là c'est de pire en pire. Je m'accroche, je n'ai toujours pas le choix. Je souris pour n'inquiéter personne.
Et Mr Grumpy qui continue à vivre comme si de rien n'était, qui continue à voyager sans cesse mais à m'appeler tous les soirs pour me raconter sa journée. Et j'ai l'impression d'être la méchante en lui rappelant sans cesse que l'on est en train de divorcer et si je supporte encore ce genre d'intrusion, c'est bien évidement parce que nous faisons "toit commun" quand je partirais, je ne répondrais plus au téléphone. Il me répond qu'il sait. Et je me sens moche de partir, de le laisser... Je viens de passer 5 ans à m'occuper de tout pour lui. Lui, ne faisait que bosser et moi je m'occupais de tout le reste pour qu'il puisse s'y consacrer entièrement. Il ne sait même pas mettre à jour sa carte vitale, ni où est rangé l'aspirateur... Je me surprend à remplir un cahier, sur les trucs du quotidien comme le fonctionnement du sèche-linge ou encore, où sont rangées les ampoules de rechange (super chiant de pas savoir non?).

Début mai, si l'Ingrat n'était pas là, clairement j'aurais tout envoyé péter. J'en ai marre de marcher sur des oeufs, j'en ai marre de ces départs et retours incessants. Je supporte plus, de moins en moins.
J'ai presque toujours envie de pleurer et j'ai appris à respirer quand le nez me pique pour tout refouler.
Je comptais les semaines, aujourd'hui je compte les jours, presque les heures qui me séparent de mes remontées dans le Nord, j'ai besoin d'être près de mon père.
C'est bizarre d'ailleurs, parce que je ne lui en parle pratiquement jamais du divorce, je ne lui parle pas de ce que je ressens, j'ai juste besoin d'être près de lui. Près de mon père, j'ai jamais peur.

Plus les jours passent, plus je suis impatiente mais plus l'Ingrat me fait la gueule. Et je me rends compte que les ruptures d'adultes, sont aussi des ruptures d'enfant. Lui aussi, va devoir faire le deuil de ce mariage et comme d'habitude, il n'avait rien demandé.

Si je suis honnête, je sais que ce qui chagrine le plus Mr Grumpy dans ce divorce, c'est le départ de l'Ingrat, son absence à lui (ça m'a fait un peu mal aux gencives quand je m'en suis rendue compte). Mr Grumpy aime l'Ingrat comme un fils, l'Ingrat aime Mr Grumpy comme un père. Moi, je suis la méchante, c'est tout. Je les observe profiter de leurs dernières semaines ensemble, je vois bien que je suis exclue de leurs conversations, qu'ils rient ensemble et de temps en temps de moi pour me taquiner, un peu pour me faire comprendre qu'ils "font front" tous les deux. Je m'en fiche. Là, tout de suite, pour la première fois depuis plus de 16 ans, j'ai envie d'être égoïste.
Je l'ai toujours fait passer avant moi cet enfant, je l'ai protégé, aimé pour deux et là, il est temps de prendre soin de moi.

La crise de la quarantaine? C'est ce que m'a balancé une copine quand je lui ai annoncé le divorce. Tu crois que c'est la crise de la quarantaine que de vouloir un peu de considération, d'attention (non, les petits cadeaux tout le temps c'est gentil mais ça ne rachète pas l'absence, désolée.), de se sentir aimé et précieuse, tout du moins importante dans les yeux (et les gestes) de l'homme avec lequel on partage sa vie? Si c'est ça, alors oui je suis peut-être en plein dedans.

Je ne me crois pas au dessus de tout le monde, en règle générale, il faut sans cesse que mes proches me rappellent de ne pas me rabaisser mais cette fois, j'ose penser que je mérite plus que ça.

Mi mai, ma vie semble réglée comme du papier à musique, un peu en suspend. L'Ingrat intégrera un nouveau lycée à la rentrée sur Valenciennes où il a été accepté. Il redouble mais juste parce que cette année, il a décidé de ne pas en foutre une ramée à l'école. C'est pas la fin du monde, il n'avait jamais doubler une année, il comprendra très vite comme c'est chiant d'être entouré de gens plus jeunes.
Faut bien qu'il apprenne qu'il bosse pour lui et pas pour faire plaisir à sa mère.
Ces deux dernières semaines, Mr Grumpy était en déplacement alors avec l'Ingrat on s'est rapproché, on fait des projets et même s'il me met encore souvent dans la tête que j'ai décidé tout ça sans lui, il semble se faire une raison.

Je commence à me sentir de mieux en mieux et c'est à ce moment précis que Mr Grumpy décide de compliquer les choses. Il me demande de réfléchir, d'être sûre qu'il n'y a pas d'autres solutions. Il m'avoue être prêt à accepter un autre boulot moins prenant... Et devant cette dernière révélation, j'ai rit. Que voulais-tu que je fasse d'autres? Des mois, peut-être des années que je lui demande et qu'il fait la sourde oreille. Aujourd'hui, j'ai des cartons qui encombrent chaque pièce de notre appartement,  ma vie entre deux villes, et lui me demande s'il n'est pas encore possible d'arranger ça. Il est drôle cet homme qui est encore légalement mon mari non?

Et puis, d'un coup je m'écroule. Je sens toutes les résistances fondre comme neige au soleil. Un après-midi en train de faire encore des cartons, ceux légèrement sensibles des albums photos que je finis par feuilleter... Ca fend le coeur de constater que 5 ans de ma vie sont concentrés sur des instantanées où finalement je n'ai pas l'air si malheureuse.
Quand est-ce que j'ai commencé à faire semblant de l'être, heureuse? Quand est-ce que je me suis réveillée et que j'ai compris que je ne l'étais pas?

Je suis assise sur le parquet, le temps est chagrin et sans prévenir, j'ai mal à l'âme... Par automatisme, j'attrape le téléphone et je l'appelle. Oui, j'appelle Mr Grumpy et à ma voix, il comprend que ça ne va pas fort, mais avec le temps je suis devenue handicapée de l'émotion. Incapable d'exprimer ce que je ressens, on finit par ressembler aux personnes avec lesquelles on vit, je suppose.
J'écourte la conversation téléphonique, il est en Suisse "and it's a busy day for him"... Mon portable sonne 30 secondes plus tard, un sms... "If you prefer I don't call, tell me"... Crétin... c'est moi qui l'ai appelé. J'essaye de reprendre le dessus mais aujourd'hui, ça ne fonctionne pas.

Il y a quelque jours Mr Grumpy rentre d'un long déplacement, le premier jour est tendu. Il voit les cartons dans le couloir et son visage se ferme aussitôt. J'ai l'impression qu'il prend la réalité de plein fouet... Un homme, il lui faut peut-être plus de temps pour réaliser certaines choses... Le lendemain, je suis à la limite de tout envoyer péter (again), je regarde mes clés de voiture et j'hésite à reprendre la route pour le nord mais je suis crevée et j'en ai ma claque de tous ces allers/retours. Je reste dans mon coin et tente de ne pas faire de vague. Le soir, je sors pour éviter d'être à la maison. Samedi soir, je me fais jolie (de temps en temps faut bien quitter l'uniforme jean/converse) et avant de passer la porte, je l'entends me demander où je vais. Je ne réponds pas, j'ai plus vraiment de compte à rendre. Je rentre à 2h du matin, en silence et file me coucher. A peine dix minutes que j'ai éteins la lumière que j'entends Mr Grumpy toquer à la porte de ce qui est désormais devenu "ma" chambre.
Il s'assied sur le bord du lit, me prend dans ses bras et forcément je me mets à pleurer. Je suis désolée de nous faire vivre ça, de partir, de le quitter. Il comprend, me rassure et pour la première fois, murmure que tout ça est aussi de sa faute, que s'il se met à ma place il n'aurait pas tenu si longtemps.

Il n'était pas souvent là physiquement, mais je savais pertinemment que je pouvais compter sur lui même à des milliers de kilomètres. Il a toujours eu une solution pour chacun de mes pseudos problèmes, les mots juste pour calmer mes angoisses... Il a su m'apaiser.
Cette nuit-là pour me rassurer, il a fait d'ultimes promesses et je me suis endormie, sereine.
Je sais que tout ira bien désormais. Je quitterais cette vie fin juin, lui ne sera pas là parce qu'il sait comme je déteste les séparations, ces moments où tout ce qui peut sortir de ma bouche est insipide. Il sait comme je hais ces derniers moments qui m'ont, jusqu'à lui, fait partir sur la pointe des pieds, "en douce"...

Et puis, on se retrouvera quelques jours plus tard pour que je puisse faire mes adieux à Malte avec lui et pour la première fois, en amis...


lundi 16 décembre 2013

J'ai pas envie...

Je n'ai rien écrit, parce que je ne sais pas quoi dire que je n'ai pas déjà évoqué quelque fois par ici. La blogosphère m'exaspère, je devrais en faire abstraction mais c'est difficile. Le déclic? Invitée à une présentation de produit, j'ai entendu dans la bouche d'une des personnes représentants l'agence qui organisait l'évènement "Regarde-les ces blogueuses, plus crevarde les unes que les autres!".
Mon dos s'est raidit, j'ai faillit attraper mon manteau et partir, mais il aurait fallut faire un scandale et je passe suffisamment pour la casse-couille de service. Je me suis mordue la langue, et j'ai sourit. J'ai sourit parce que ce n'est pas la première fois que j'entendais ce genre de propos à notre sujet.

C'est un peu "limite" de cracher dans la soupe, j'en conviens. J'ai la chance de faire partie des blogueuses à qui l'on propose des partenariats, des soirées ou encore de recevoir des produits à tester. Très sincèrement, je n'accepte pas le 1/4 des propositions que je reçois sinon je serais dehors tous les soirs et j'ai un mari, un fils. Une vie de famille qui passe bien avant le blog.
J'ai toujours pris soin d'avoir des billets équilibrés entre les revues sur les produits que je reçois pour tests et  ceux que je m'offre, entre ce que je vis grâce au blog et ce que je vis par moi-même. Bref, pour faire court, j'essaye de donner à ce blog une âme autre que celle d'un vendu à la publicité du grand capital.

Je suis d'une nature plutôt modeste en général mais le "Regarde-les ces blogueuses, plus crevarde les unes que les autres", il ne fallait pas se leurrer, la nana m'avait bien foutu dans le même panier.
Bon, ça fait mal à l'ego un peu mais ça fait mal tout court parce que si c'est la vérité, je me suis drôlement éloignée du chemin que je souhaitais faire prendre à mon blog!
Et si, elle a fait une généralité et que je n'ai pas à m'inclure dans ce (triste) constat, une chose est sûre je n'ai pas envie d'y être assimilée.

Alors, j'ai continué à écrire sur le blog, jour après jour mais cette phrase assassine tourne en boucle, un peu comme une chanson has been qui vous accompagne pour la journée. Des fois, il suffit de pas grand chose pour vous mettre le coeur au bord des lèvres (c'est plus joli que de dire "vomito", avoue!), onze petits mots qui vous font réfléchir. C'est ça, j'ai besoin de réfléchir entre autres.

Je ferme le blog parce que je n'ai plus envie, là de suite et comme je ne sais pas si l'envie reviendra, je me vois mal écrire un billet d'adieu pour revenir dans huit jours pas vrai? Si l'envie revient, je rallumerais la lumière tout simplement...


Je t'embrasse quand même bien fort! 

mardi 10 décembre 2013

Noel 2013 sera généreux

Cette année et pour la première fois depuis que je fête Noel (37 ans donc), je ne ferais pas de cadeaux à mon entourage. Hormis ma filleule qui a grand besoin d'être gâtée pour son premier Noel tu t'en doutes mais même mon fils a vu le budget qui lui était destiné, divisé de moitié. 

La raison? J'avais besoin que cette année rime avec solidarité. Au lieu de me ruer dans les magasins et de dépenser mes euros dans des bricoles, j'ai eu envie de me sentir utile, de nous sentir utiles, ma famille et moi. Tous les ans, on décide ensemble d'une fourchette de prix pour les petites surprises des adultes, histoire d'avoir un petit paquet à ouvrir. Et bien cette année, en tout cas de ma part, les adultes de ma famille devront se passer d'une bricole de plus pour un geste symbolique! 

J'ai préféré aider des associations et du coup, je te fais la liste de celles qui me tiennent vraiment à coeur. C'est pas grand chose puisqu'en général, le budget pour les cadeaux oscillent entre 20 et 50€ (dépend des années ça XD) mais je n'ai pu me résoudre à ne donner qu'à une et là encore, j'ai préféré faire de petits virements qu'un seul gros don, histoire de me faire un peu plaisir à tout le monde.






- Les Resto du Coeur reste l'association qui me touche le plus, peut-être parce qu'elle agit ici chez nous et qu'il est tellement inconcevable que dans notre société, il y ai encore des gens qui ont faim. Ca me démonte rien que d'y penser. Et puis, l'association s'occupe aussi des mères en difficulté et des enfants, du coup c'est mon don le plus important. Et puis, plus tard en début d'année prochaine, j'achèterais comme tous les ans, le CD des Enfoirés que Mr Grumpy écoutera en boucle pendant des mois! 

- L'Unicef bien entendu parce que je suis maman, parce que quand je lis ou apprend qu'un enfant a été maltraité j'ai le coeur qui se serre. Et si tu veux offrir des cadeaux utiles, ils ont une boutique solidaire avec des Mugs, des bougies ou encore des décorations pour le sapin aux couleurs de l'assoc'. Ils ont même crées leur Happy Box, top non? 

- La Fondation de France qui chaque mois relève un nouveau défi et ce mois-ci, en plein coeur de celui qui accueillera l'hiver, il s'agit d'aider ceux qui sont le plus mal logé. Plus jeune, maman célibataire, je vivais avec l'Ingrat dans un petit studio. Au dernier étage d'un immeuble en pierre de taille, beaucoup trop chaud en été et glaçant l'hiver, ce n'était pas bien grand non plus mais nous avions un toit sur notre tête et je crois que du plus loin que je me rappelle après la santé, me retrouver dans la rue est ma plus grande peur…

- L'Ordre de Malte France, oh je te vois venir tu te dis que je vais encore te souler avec Malte et bien pas du tout (ou juste un peu). Fondé avant 1048, « L’Ordre Souverain Militaire Hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem, de Rhodes et de Malte » (communément appelé « Ordre Souverain de Malte ») est le plus ancien organisme caritatif au monde et l’une des plus anciennes institutions de la chrétienté. Il affirme depuis plus de neuf siècles sa vocation en faveur des plus démunis, des pauvres et des malades.
Pour 15€, tu offres un traitement de 3 semaines à un enfant soufrant de malnutrition par exemple.

- Sol en Si parce que ça n'arrive pas qu'aux autres et au même titre que toutes les maladies mortelles, elle est tout aussi terrifiante et je trouve vraiment étrange la diminution puis l'absence de communication autour du SIDA ces dernières années. Je suis une maman, et mon fils va avoir 16 ans, je n'ai pas besoin de te faire un dessin sur les inquiétudes qui ne devraient pas tarder à venir me tordre l'estomac?

- Les Petits Frères des Pauvres aide depuis plus de 60 ans, les personnes âgées souffrant de solitude, d'exclusion, de pauvreté ou de maladie grave. J'ai toujours eu un profond respect pour nos ainés et une tendresse infinie pour tous ces petits vieux que je croise chaque jour dans la rue, dans mon immeuble, peu importe et je crois qu'en dehors de ma famille, ce sont bien vers ces gens là que je lance le plus de sourire 

- Le planning Familial une belle association également qui a du aider des milliers de jeunes gens en détresse. J'imagine que c'est un peu le dernier recours quand on ne s'est plus à quelle porte frapper? J'ai eu la chance d'avoir des parents ouverts à toutes les discutions et qui nous soutiennent (encore aujourd'hui, coucou papa XD) à chaque épreuve mais je sais bien que ce n'est pas le cas partout.

- Plan, droit des filles est un association qui aide depuis presque 75 ans les enfants du monde entier et qui a crée en 2007, une campagne intitulée "Because I'm a girl" contre les discriminations faites aux filles. Leur quatre plus grandes préoccupations sont de satisfaire les besoin vitaux de chacun, protéger contre les violences et l'exploitation, éduquer ET former et enfin permettre à tous ces jeunes en difficulté de faire valoir leur droit.
Avant cette année, je donnais à Toutes à l'école qui est là encore une très belle institution mais il faut faire des choix et j'aime penser que j'aide un peu tout le monde en effectuant des roulements d'une année sur l'autre. 

Je ne promets pas de continuer à faire fonctionner Noel de cette manière, tout dépendra de l'accueil que réservera mes proches à cette initiative. Je continuerais de donner malgré tout mais cette année, j'ai vraiment été contente de casser ma "tirelire spécial Fêtes" au profit de ceux qui en ont réellement besoin. Finalement, si je réfléchis trente seconde je n'ai besoin de rien. J'ai bien plus de choses matérielles que ce dont je me sers au quotidien et puis surtout, la seule chose dont j'ai REELLEMENT besoin c'est d'avoir les miens près de moi, le plus souvent/longtemps possible. 
Quand j'ai dit à Mr Grumpy que je souhaitais que l'on reverse l'argent qu'il avait l'intention d'investir dans mon cadeau pour une association, je crois qu'il a été inquiet de mon soudain désintérêt pour les sacs à main soulagé, tant me trouver un cadeau est un vrai casse-tête pour lui.

Bon maintenant, y plus qu'à annoncer la bonne nouvelle (espérons qu'elles le prennent ainsi hein -p) aux personnes concernées!

vendredi 22 novembre 2013

A coeur ouvert...

Je suis là devant mon écran totalement blanc et je ne sais plus très bien par où commencer… Sentiment étrange et jusqu'ici totalement inhabituel chez moi, tant cet espace est un peu une seconde maison ou plus exactement une extension de ma maison, une sorte de petit jardin. Pas vraiment secret le jardin parce que si pendant très longtemps le titre de ce blog était totalement justifié tant peu de personne de mon entourage était au courant de ma vie de blogueuse. On peut dire aujourd'hui que ma vie est tout sauf discrète tant je m'épanche par ici, c'est même devenu un sujet de moquerie entre blogueuses qui ont pris l'habitude de ma taquiner sur le sujet à coup de "oh oh toi, discrète mouhahaha".

Bref, je m'éparpille.

L'écran blanc donc. Il est difficile de remettre la machine en route après une période de silence total. C'était une grande première d'ailleurs depuis que j'ai gouté aux réseaux sociaux parce qu'il n'y a pas que sur le blog que je suis restée silencieuse mais également sur Twitter, Facebook et Instagram.
Pas envie. Le bloging étant un passe temps, j'ai le luxe de ne pas me sentir obligée de quoi que soit.

Je crois que sans vous, j'aurais pu m'abîmer encore plus loin dans ce silence mais vous avez été là, dans l'ombre en m'envoyant des mails ou des messages sur Facebook. Je ne vais citer personne parce que, très égoïstement j'ai envie de garder ces relations avec certaines d'entre vous pour moi, à l'abri.
Je vous le dis de temps en temps mais vous m'êtes un soutien précieux et j'ai énormément de chance de ne pas me sentir seule et c'est en parti grâce à vous.

C'est souvent lorsque l'on vit des choses difficiles que l'on peut observer le mieux la nature humaine et souvent on est déçu. On fréquente des gens, on fait attention à eux, on rit ensemble, on partage des déjeuners, des diners, des moments de vie mais quand on est au plus mal, émerge une catégorie de personne dont on ne se souciait pas plus que ça jusqu'ici.
On reçoit des messages de personnes dont on est pas forcément proches qui s'inquiètent de nos silences alors que notre entourage plus "familier" n'a rien remarqué et on aurait presque honte de ne pas avoir accordé plus d'attention à ces personnes là dans d'autres circonstances…

Je dis "on" mais bien évidement je parle de moi, de mon entourage et de mes connaissances.

Il n'y a pas très longtemps, on m'a fait une remarque sur mes lectrices. Pas méchante la remarque, elle se voulait sarcastique je crois mais au delà du fait que je déteste que l'on m'attribue des choses (ou pire des gens genre "tes lectrices") qui ne sont bien évidement pas à moi, j'ai sorti les griffes de suite, sans réfléchir. On ne touche pas aux lectrices de ce blog. Je suis une nana plutôt sympa (quoi que) qui accepte volontiers qu'on veuille faire rire l'assemblée sur mon dos. Sur le mien sans aucun problème mais on ne touche pas aux jolies choses de ma vie. Mr Grumpy, l'Ingrat, ma famille sont des sujets dont il faut éviter de se servir même pour rigoler, j'ai pas beaucoup de sens de l'humour les concernant alors que pour moi, on peut y aller à la tractopelle. Et vous aussi, depuis des années maintenant vous faites parties des jolies choses de ma vie. La relation que j'entretiens avec chacune d'entre vous me tient à coeur, est importante à mes yeux et si je prends le temps, chaque jours de répondre à tous les commentaires c'est aussi pour construire un peu plus ce que l'on a mit des années (voir des mois ou des semaines pour celles qui sont arrivées plus récemment) à bâtir.

Tout ça pour en venir où? C'est un peu confus, un peu brouillon bref beaucoup moi, finalement!
Je voulais vous remercier encore et toujours, vous toutes les lectrices de ce blog d'être là pour moi, d'avoir eu tous ces mots réconfortant qui font un bien fou à lire…

Pour faire court, vous êtes une sacrée bouffée d'oxygène dans les moments où je n'arrive plus bien à respirer.

Bon, maintenant que tout ça est dit, je vais arrêter dans la guimauve avant que je ne vous files la nausée et on se retrouve lundi pour parler un peu de truc de filles, ça va me faire le plus grand bien!

Je vous embrasses toutes très fort...

mercredi 20 novembre 2013

vendredi 20 septembre 2013

Jade

Tu es née le 17 septembre à 13h39, tu pesais 3kg370 et mesurais 48 cm...



Ma princesse, tu es la plus belle des petites filles! 

Ta marraine. 

mercredi 18 septembre 2013

J'avais raison!

Avoue qu'il est hyper rare que je sois si sûre de moi dans un titre de billet. Et encore, tu ne m'as pas vu faire la danse de la joie après avoir entendu un grand monsieur dire ce que j'avais besoin d'entendre…


Oui, je sais bien que là tu te demandes encore de quoi je peux bien parler. La semaine dernière, j'ai été invité avec d'autres blogueuses à découvrir les nouveautés de la rentrée chez Yves Rocher et à chacune de leur soirée, leur maquilleur Max Herlant est toujours de la partie. Jeudi dernier, il fallait que nous votions pour le maquillage crée par lui qui nous séduisait le plus… 
Je n'étais pas dans une grande forme, un peu ronchon (fait un temps de merde à Paris, sache-le!) et du coup, j'ai interpellé Max pour lui demander quel maquillage parmi ceux proposés correspondrait à ma paupière tombante. Une très jolie demoiselle a bien essayé de minimiser mon drame paupiérale en voulant la renommer "petite paupière mobile" mais Max a coupé court et m'as regardé droit dans mon champs de vision rétrécit et m'a répondu "aucun". 

Tu n'imagines pas mon soulagement! Je ne suis pas dingue et si un professionnel me dit lui-même que c'est une tannée à maquiller, comment veux-tu que je m'en sorte?
Surtout que Max, il a l'habitude de nous voir (2 ou 3 fois par an) et du coup, même si on est pas une belle bande de potes en goguette, il commence quand même à voir qui est ultra féminine, qui est garçon manqué ou qui a opté pour le naturel à toutes les sauces. 
Je lui parle dons de la technique de monter le fard et là encore, il m'arrête de suite: Ce n'est pas pour moi!
Et voilà, j'avais envie de me jeter dans ses bras (je te rassure, je me suis retenue hein^^) parce qu'il a  parfaitement compris que cette technique sur la forme de mon visage ne ferait qu'assombrir les zones de lumière et si on monte le fard, on rapetisse aussi la taille de l'oeil qui est absorbé par la couleur.

Tu ne sais pas le bien que ça fait d'entendre un maquilleur professionnel te dire ce que tu sais depuis des lustres et refuser de faire ce que les autres me font à chaque présentation et qui me déguise inlassablement. 
Plus sérieusement, cette paupière devient très compliquée à gérer au quotidien. Ok, j'en rajoute mais disons que ces derniers mois, il y a eu un vrai relâchement des tissus (ah la vieillesse, c'est pas toujours joli joli) au niveau des paupières et c'est vraiment devenu ma "bête noire". 
Je vis plutôt bien les cheveux blancs, les rides (profondes) autour de la bouche et entre les yeux, même l'attraction terrestre pour d'autres parties de mon corps font parties du processus de vieillissement et je m'en accommode. Mon corps n'est pas parfait mais il est le reflet de ma vie (qui ne fût pas parfaite non plus, tiens donc), il a porté l'Ingrat, il a été maltraité (parlons d'autre chose) mais il a aussi été aimé (de temps en temps^^). Mes paupières, elles me donnent l'air fatigué, un regard de chien battu qui ne correspond pas vraiment à ce que je suis à l'intérieur. 

Du coup, je ne dis pas que je vais passer à l'acte mais ça fait des années que je bassine mes proches avec la chirurgie pour mes paupières, vendredi dernier j'ai enfin pris rendez-vous avec un chirurgien afin d'en discuter plus sérieusement, je te tiendrais au courant bien entendu. 

Et toi, c'est quoi ta "bête noire" à toi? 


lundi 16 septembre 2013

La réponse de la bergère...

Il y a de temps en temps, des tubes musicaux qui nous font frétiller du popotin tout l'été alors que si on écoute un tantinet les paroles, on serait limite en hypertension. Quand Robin Thicke a sorti son fameux "Blurred Lines", je me suis mise à siffloter gaiement jusqu'au jour où Mr Grumpy m'a gentiment demandé si j'avais pris le temps d'écouter les paroles. Evidement, la réponse était négative et j'ai donc écouter de nouveau la chanson… avec horreur! Comme le dise nos cousins d'Amérique non mais "What the fuck"?
Si, des fois pour être comprise il faut savoir rester dans le même genre de vocabulaire et là, ça colle pile poil…

Et puis, il y a des femmes qui au lieu de crier scandale (comme moi, ahem) décident de rendre la monnaie du pactole en chanson et ça donne ça…





Et puis pour parler aux plus jeunes, il y a quelques mois c'était Jeanne Cherhal qui "mettait à l'amende" le Colonel Reyel en chantant "Colonel, j'ai 16 ans" en réponse à sa chanson "Aurélie" que tous les ados (le mien y compris) chantonnaient pratiquement non stop…






A l'époque de la polémique Reyel/Cherhal, mon fils était devenu le super héros des copines de collège en leur faisant découvrir "Colonel, j'ai 16 ans", il a juste omit de raconter que c'était grâce à sa maman…! 





Je ne vais pas être objective parce que je préfère me taper 4 heures de Jeanne Cherhal que 10 minutes de Colonel Reyel, certainement une question de génération. Avoue quand même qu'elle lui a filé une bonne leçon non? 


mardi 10 septembre 2013

On en fait quoi de ce blog?

Pendant les vacances, j'ai ralenti le rythme de publication des billets pour souffler un peu mais la rentrée est là. L'air de rien, j'ai continué de publier un jour sur deux et ma foi, personne n'a râlé…

Alors, je me dis qu'en ce mois de septembre propice aux résolutions (j'ai jamais pu en tenir une plus de trois mois, qu'au moins tu sois prévenue ^^), il serait peut-être pas mal que l'on revoit ensemble ce que l'on va faire de Ma Vie Discrète.
Oui, ensemble… parce que je te rappelle que si tu ne commentais pas, y a belle lurette que le blog serait fermé.

Tu as aussi dû remarquer que je me suis un peu éloignée du monde de la beauté ces dernières semaines mais de ce coté pas d'affolements, j'avais juste besoin de m'éloigner de cette blogosphère (histoire de mieux y revenir?) mais j'ai du coup, plein de choses à te raconter quand même sur le sujet!

Bref tu l'auras compris, j'ai besoin de ton avis pour la continuité du blog. Recommence-t-on une publication journalière, tous les deux jours, une fois par semaine? On peut aussi le fermer mais je t'avoue que j'aurais un peu de peine quand même…

Et puis toi, de quoi as-tu envie qu'on y cause? On continue à varier les plaisirs ou on se recentre sur la beauté? Je te parlerais bien de mes élucubrations en cuisine mais définitivement je ne sais pas faire de jolies photos de mes plats et pire, j'aime manger chaud (voir brulant) du coup, j'ai jamais le temps d'attraper l'appareil…

Et si tu es une lectrice de l'ombre, ton avis compte aussi alors zou, c'est la rentrée tout le monde à son clavier… Je relève les copies dans 4h! (j'ai toujours rêvé de dire ça un jour dans ma vie, qui me prête sa classe?)

Et mille merci à toutes d'être là…


mercredi 4 septembre 2013

La peur de l'avion, ça se soigne? (2)

Je reviens pour la suite de mon expérience sur le stage anti stress que j'ai effectué chez Air France. Un des trucs qui m'a le plus marqué, c'est le cheminement du stress qui s'apparente limite à une machine de guerre.



Un sentiment commun à tous les passagers en mal d'avion, c'est le stress et ce phénomène se décompose en 3 parties:

- La réaction d'alarme donne l'alerte et nous fait sécréter tout un tas d'hormones dont la plus connue: l'adrénaline qui est chargée de libérer du glucose (source d'énergie). Pour la faire parvenir rapidement, notre rythme cardiaque s'accélère et notre respiration plus rapide pour oxygéner nos muscles (parés pour "l'attaque"). Pour économiser notre énergie (en vue d'une éventuelle bataille), les fonctions moins importantes s'arrêtent, d'où la bouche pâteuse puisque la production de salive est interrompue. La chaleur produite par nos muscles, nous obligent à transpirer pour refroidir le "système" et les pupilles se dilatent pour ne meilleur vision de loin. La fatigue sous cet afflux est immédiatement oubliée.
Et comme nous ne bougeons pas comme nous le ferions face à une attaque physique, tout ces maux se déchainent pour provoquer le fameux stress...

- La résistance est la seconde phase du phénomène et sans agression directe, le corps se remets doucement de cette soudaine activité tout en restant très vigilant.

- L'épuisement est la dernière phase. Celle que j'apparentais à une véritable libération. Là où la plupart des gens sont aux aguets pendant un vol, c'est l'atterrissage mais pour moi, c'était surtout la fin de mon calvaire. Impossible pour moi d'avoir peur durant cette étape et malgré tout, ça s'explique...Une fois les réserves de sucres et de graisses épuisées, l'organisme est à bout de force et n'a pas d'autre choix que de mettre au repos.

Ma peur à moi, elle est survenue à l'époque où je traversais une situation pas facile dans mon boulot et selon le psychologue ça peut jouer sur cette peur irraisonnée qui était devenue la mienne. Ca n'allait pas au travail mais je prenais souvent l'avion et j'ai inconsciemment associé mon stress à l'appareil. Si tu ajoutes à ça que les différents stress s'additionnent, on peut être mal barré...

La première réponse que l'on m'a donné, c'est que si je n'étais pas obligée de prendre l'avion, si je pouvais m'en passer autant ne pas se faire violence. Une vraie réponse de normand pas vrai? Et pourtant, ça a eu l'avantage de décoincer le dialogue!

Je fais partie de la catégorie des gens anxieux au grand dam de mon mari que je trouve souvent léger à propos de tout et de rien. Mon ignorance pure et dure de l'univers aéronautique était je pense, un des principaux facteurs de mon stress...


Le matin de mon stage, j'étais dans un tel état de nerfs que Mr Grumpy a du m'accompagner en voiture. J'aurais été incapable de tenir le volant et s'il m'avait mené à l'échaffaud, mon état n'aurait pas été pire. Sur le coup j'ai vraiment ressenti son départ, quand je suis sortie de la voiture, comme un réel abandon. J'étais dans l'élément le plus hostile que je connaisse. Et seule.


Seule. C'est important. On te conseille de suivre ce stage seule même si le couple est phobique, il vaut mieux envisager deux sessions bien distinctes, sinon on ira peut-être mieux mais on ne pourra pas voyager l'un sans l'autre... Notre cerveau, cette chose terrifiante non?

La séance commence par la présentation des 3 intervenants. Dans mon cas, une sophrologue, une hôtesse de l'air et un commandant de bord. Ces gens sont bénévoles si j'ai bien compris et en fait , le prix serait pour l'occupation des locaux et des simulateurs.

Après, c'est à notre tour de nous présenter, d'expliquer un peu pourquoi nous sommes là et comment y est-on arrivé. On conseille aussi de prévoir un voyage rapidement après ce genre de stage afin de pouvoir mettre en situation les conseils prodigués. Avec moi, deux autres hommes. L'un n'avait plus prit l'avion depuis 15 ans, l'autre était terrifié à la simple idée de s'acheter un billet.

Les exercices de relaxation tout d'abord. Le jour du voyage il est conseillé de porter des vêtements amples et souples, confortables. Assis sur son siège le dos bien en appui sur le dossier, les pieds à plat sur le sol de l'habitacle et les mains à plat sur les cuisses. Laisse les épaules retomber naturellement, fermer les yeux et la bouche. Le plus difficile est de ne penser qu'à sa respiration. Respires par le nez et ne fais une fixation que sur les mouvements de ta respiration.
Je ne vais pas te faire toutes les étapes de ce genre de relaxation, tu en trouveras des dizaines sur Internet ;-)

Après ça, pour moi c'était une première, j'étais vraiment apaisée, détendue.

Viens ensuite le tour de l'hôtesse qui nous explique son rôle mais aussi la sécurité et la sureté à bord d'un avion. Les chiffres donnent le vertige... Pas moins de 20 000 avions de ligne dans le ciel chaque jour et accroche toi bien 7 000 000 de personnes dedans.!
On nous explique pourquoi on nous fait éteindre tous nos appareils électriques par exemple, parce que finalement la raison des interférences est un peu flippante. De plus, il n'en est rien, si on nous demande d'éteindre ordinateur et téléphone ou encore de retirer nos casques, c'est juste pour rester vigilants sur les phases les plus importantes du vol (décollage et atterrissage) et pouvoir en cas de problème sortir de l'appareil sans difficultés supplémentaires.
Mon truc à moi quand j'étais terrifiée? N'être jamais loin de portée de vue d'une hôtesse, l'observer exécuter ses tâches sans sourciller et tout en sourire avait tendance à me rassénerer d'un coup ;-)

Enfin, le commandant de bord! Celui qui officiait ce jour-là effectue la liaison Paris/New-York et j'espère un jour, le recroiser juste pour lui dire un grand merci parce que c'est lui, qui dans mon cas, a réussi à me mettre totalement en confiance dans ces drôles d'engins volants.

D'abord il t'explique comment vole un avion, pourquoi, à quelle vitesse mais aussi les différents phases au décollage (V1 et V2), les problèmes techniques qu'il peut y avoir dans un avion et comment tout le personnel est formé pour y faire face.
J'ai ainsi appris que les trous d'air n'existaient que dans l'imaginaire collectif, il s'agit de turbulences mais l'avion ne fait pas de "décrochage", il serait quasi impossible pour lui de remonter autrement. Les turbulences peuvent être fortes au point de tromper nos sens mais il en sort en général le plus fort!
L'avion est porté par l'air nous apprend-on et même si les deux réacteurs tombaient en panne, l'avion ne chuterait pas. Il planerait. Bon, il m'a promit un atterrissage un peu sportif dans ce cas-là mais rien de systématiquement mortel...

Pendant la pause déjeuner que l'on prend avec les intervenants, l'ambiance se détend et chacun y va de ses propres questions même les plus stupides. Ils sont là, bienveillants et nous rassure aucune question ne l'est.

L'après-midi est consacré au simulateur et, c'est un peu la panique avant de monter dans ces drôles de machines. Une fois à l'intérieur, l'hôtesse nous installes sur les sièges et sort du cockpit nous laissant seuls avec le commandant. A tour de rôles, nous prendrons les manettes en tant que co-pilote et décollerons ou atterrirons dans des situations extrêmes, sous l'orage ou en crabe en plein déluge.
A chaque fois, l'avion nous ramène à bon port... J'ose émettre que c'est normal puisqu'il s'agit d'un simulateur et le commandant sourit. D'un geste il braque le manche, l'avion se cabre et l'habitacle s'obscurcit. La manoeuvre a été mortelle. Et malgré, un tressaillement je dois bien avouer que le simulateur réagit comme un avion en vol.

Je sors de là, plus sûre de moi que jamais prête à me taper 24heures de vol, on me remet un certificat en français et en anglais à glisser dans mon passeport qui atteste que j'ai effectué le stage anti stress et qui pourrait donc prévenir le personnel lors de mes prochains déplacements.
Il parait aussi que si tu effectues ton stage chez Air France, tu ressors sur les listings de passagers lors des prochains vols (ou des compagnies affiliées) ce qui leur permets de "t'avoir à l'oeil".
J'ai eu une hôtesse aux petits soins lors de mon atterrissage mouvementé à Melbourne l'année dernière et pourtant, je n'étais pas inquiète. Je savais pourquoi l'avion se comportait ainsi et je savais que tout allait bien se terminer.

Récemment encore, lors de notre retour d'Angleterre avec Easy Jet, Mr Grumpy est devenu blême lors de turbulences au dessus de la manche et pour la première fois, c'est moi qui lui ai tenu la main en lui donnant un sourire rassurant. Il déteste les atterrissages en général mais celui-ci a été un peu plus nerveux que les autres sans doute. N'empêche que lorsque nous attendions nos bagages, il m'a murmuré qu'il avait été assez bluffé par mon calme...

Et puis comme m'a dit le pilote, le principal c'est de communiquer avec le personnel. Tu te sens un peu fébrile en montant dis leur de suite, ils n'en feront pas des caisses mais ils sauront qu'ils doivent veiller sur toi. Pour ton confort mais aussi pour celui de tout l'appareil, il est plus facile de gérer les angoisses d'un personne qu'une crise de panique contagieuse ;-)

Si tu as des questions, c'est maintenant !

vendredi 30 août 2013

La peur de l'avion, ça se soigne?

Ca fait un moment que je te le promets ce billet et comme d'habitude, je fais tout à l'envers. Ca aurait été plus "utile" de te le fournir au début des vacances pas vrai? J'fais ce que je peux...
Si tu lis le blog depuis un bon moment, tu as lu toutes mes péripéties aéronautiques jusqu'au point culminant (pour les nouvelles, je me suis fait pipi dessus lors d'un vol Paris-Amsterdam) et par soucis d'ego, je ne recommencerais pas le récit!

Mr Grumpy en ayant un peu sa claque de devoir me faire droguer par tous les services médicaux aéroportuaires (va y avoir beaucoup de mots en aéro-, je le sens bien), m'a pratiquement ordonné d'assister à un des stages proposés par Air France pour "la gestion du stress en avion". Au début, j'ai refusé catégoriquement parce que vu le cout élevé du bordel si ca ne fonctionnait pas autant m'offrir un sac à main!
L'avion est devenu de plus en plus problématique, parce que si je refusais presque tout net de le prendre, j'adore de plus en plus voyager... Et mon mari a refusé d'aller à Malte en voiture et bateau. Horrible personnage!




Ces dernières années, les offres "Gérer son stress en avion" se multiplient. A l'époque, j'avais fait un peu le tour de ce qui se faisait et retenu 4 sociétés:

- Le Centre de Traitement de la Peur en Avion. (www.peuravion.fr)
Il suffit de cliquer sur le site, répondre à un questionnaire et un professionnel vous rappelles pour déterminer avec vous, vos peurs, vos besoins et vos attentes.
Notes que chez eux, on peut suivre la formation sur Skype ce qui est pas mal pour les gens n'habitant pas la capitale.
Le stage "prêt à décoller" coûte 430€, se déroule sur une journée, est limité à 8 personnes et se situe à Paris dans le 13è. Les intervenants sont les fondateurs du site à savoir un docteur en sophrologie, un ancien pilote militaire et un pilote de ligne qui interviennent lors de chaque sessions. .

- FlyZen. (www.flyzen.fr)
Là, pas de questionnaire, une simple demande de contact  et on vous rappelle dans des délais raisonnables (genre 24h). Il y a différentes offres disponibles avec des tarifs pouvant convenir à presque toutes les bourses. Il y a un stage complet qui recouvre assez bien toutes les problématiques, se déroulant sur 2 jours (le week-end) à l'aéroport du Bourget (93) et qui coûte 595€ (oui, je sais... Ca m'a fait ça aussi la première fois) mais il y a des offres plus ciblées sur une journée à 239€. Le petit plus? Un stage adapté aux peurs des 6/12 ans avec le personnel compétent bien entendu.
Les intervenants sont un professionnel dans la gestion du stress et des pilotes de ligne confirmés.

- Air France. (www.airfrance.fr)
Pour avoir plus de renseignements, il faut envoyer un mail à l'adresse donnée sur le site. Très rapidement (dans la journée, sont réactifs chez AF), on vous recontacte pour prendre rendez-vous avec un psychologue pour un entretien de 45/60 minutes environ. Toujours dans le but de définir les craintes, les angoisses et définir les objectifs. Le mien étant très simple, je voulais respirer à bord d'un avion.
Le stage coûte 600€, se déroule sur une journée non stop (repas du midi sur plateau repas tel que servi dans l'avion), est limité à 4 personnes et se situe sur l'aéroport Charles de Gaulle.
Les intervenants sont une sophrologue, une (ou un) hôtesse et un commandant de bord (ça en jette de suite hein?)

- FightAdventures. (www.flightadventures.fr)
Ici aussi, on te contacte via le formulaire présent sur le site et si je l'ai enlevé de suite de ma liste, c'est pour la simple raison que le stage se situe en Alsace sur l'aéroport de Strasbourg, ça faisait un peu loin.
Toujours le même système d'offre, une formation sur une journée limitée à 4 personnes, l'intervenant est un pilote de ligne et le prix est de 429€. La province a du bon parfois...

Tous proposent un passage en simulateur de vols dans la plupart de leurs offres.

J'avoue ne pas avoir misé sur l'économie dans cette histoire, j'ai préféré parier sur l'expérience et qui de mieux que Air France pouvait m'aider à m'envoyer en l'air de nouveau (si, fallait absolument que je le fasse celle-là!)?

J'ai été contacté dans la journée pour un RDV avec un psychologue afin d'établir mon profil de passager. Tu me connais (ou pas) j'suis une feignasse, j'ai donc usé de toutes les excuses pour ne pas me rendre à l'entretien, qu'à cela ne tienne chez Air France le psychologue te rappelle et l'entretien aura donc lieu au téléphone. Je trouve ça bizarrement plus facile. Je me suis déjà retrouvée face à un psychologue de longues heures sans avoir absolument rien envie de lui dire. Le téléphone offre cette facilité de se livrer à quelqu'un qui ne nous jugera pas de visu, pour moi c'est important (ou en tout cas, ça l'était à l'époque) et de toutes façons, je ne le rencontrerais jamais en vrai alors autant se lâcher...

Il y a différents types de "phobiques de l'avion" mais grosso modo:

- Les terriens:
Peur de ne pas décoller et de s'écraser en bout de piste. Peur de bouger sur son fauteuil et qu'à la moindre secousse l'avion ne tombe. Du coup, la peur des turbulences. La peur de la panne.
Les inquiétudes des terriens sont en général dû à une méconnaissance de "l'air". Une fois le fonctionnement d'un avion un peu mieux maîtrisé, les angoisses s'atténuent voir disparaissent.

- L'évènement traumatisant:
Des passagers qui prenaient l'avion facilement et suite à un incident de vol (souvent vécut comme tel par le passager mais pas vraiment réel pour l'équipage), c'est l'angoisse. Ce mal, s'appelle chez les professionnels "un excès de mémoire", joliment dit non? En fait, le cerveau a enregistré l'angoisse dans l'endroit où il a été vécut et c'est le corps qui n'en finit jamais de se rappeler ce stress. Dans ce cas, une psychothérapie comportementale est souvent envisagé avec le diagnosticien (ça se dit pas ça, pas vrai? -p).

- Les décideurs:
Ceux qui détestent ne pas avoir le contrôle. Souvent des hommes ou des femmes avec de lourdes responsabilités au quotidien et qui refuse tout bonnement de ne pas tenir les rênes (ou dans notre cas, le manche). Là, les angoisses seront principalement traitées dans les simulateurs de vols.

- Les Spatiophobes:
Là, le sens est général mais il regroupe les claustrophobes (ceux qui se sentent mal dès que la porte de l'avion se referme), les agoraphobes (peur des endroits publics et de la foule) sont aussi touchés par ce mal, les personnes qui ont du mal à quitter leur nid, leur confort et les gens pris "d'altiphobie" qui n'est pas une peur du vide mais juste une peur de l'altitude, une fois leur seuil dépassé. Cette dernière catégorie est de loin la plus simple à rassurer, un avion vole rarement au dessus de 10km, on est loin d'une mise en orbite ;-)

- Les anxieux:
Ceux là se font plus de soucis que la majorité d'entre nous et ont une nette tendance à toujours envisager le pire. Il est plus difficile de traiter ces passagers parce que c'est tout un mode de vie qu'il faudrait revoir...

- La peur d'avoir peur:
Là sont regroupés les spasmophiles et les paniqueurs, toux ceux qui ont peur d'avoir une crise de panique au cours d'un vol.


Ce billet est un peu long déjà non? Je te propose si tu veux en savoir plus de te raconter la suite très vite (c'est plutôt intéressant finalement, je me la raconte peut-être un peu trop, là non?) mais d'abord une question:

Quel est ton rapport à l'avion? 

jeudi 29 août 2013

65 ans!

Il est présent dans presque tous mes souvenirs, il a toujours été là (ou en tout cas jamais très loin) et c'est sans conteste l'homme le plus important de ma vie. Je parle bien évidement de mon papa. Papou pour les moments de tendre intimité. Aujourd'hui, mon père a 65 ans et je ne pouvais pas ne pas écrire quelques lignes sur cet homme qui durant ces 37 dernières années m'a aidé à devenir la femme que je suis…


Plus le temps passe et plus mon amour pour lui grandit, ça parait dingue à écrire, pourtant je ne trouve même pas les mots pour te parler de lui. Ici, je te raconte bien volontiers ma vie sans jamais me faire prier, je te raconte mon fils, mon mari, mes miens en général. Sur Instagram, je te laisse découvrir mes frères, mes neveux, ma mère, ma belle-mère ou encore ma belle-famille… En parcourant mon compte Instagram, tu peux même y trouver la main abimée par le temps de ma mamie mais les photos de mon père, il n'y en a pas. La raison est simple: c'est mon plus grand trésor. En tant que tel, il est normal que je le cache non?



Je reviens d'une semaine dans le nord où j'ai passé chaque minute avec lui. J'aurais pu aller voir mes copines, visiter quelques relations de mes années nordiques mais je ne m'y résout jamais. Etre à Valenciennes et passer une soirée loin de lui, c'est du temps de perdu. On ne fait pourtant rien d'extraordinaire mais on est ensemble et rien n'est plus important.
Assis tous les deux dans le salon à commenter une mauvaise émission ou l'actualité, faire nos balades matinales le souffle court mais dans la même foulée, lui tondant la pelouse et moi le regardant faire (n'oublie jamais la feignasse qui sommeille en moi).


Je n'ai pas toujours été une fille modèle. J'ai eu 20 ans et j'aurais, à l'époque, largement mérité le titre d'Ingrate. Ne pensant qu'à moi, sans me préoccuper des blessures infligées à ceux que j'aimais. A cet âge, on se croit presque immortelle. On pense qu'on a le temps mais surtout on est persuadé de faire les bons choix. Mon père est resté droit sur ses positions à cette époque, ce qui nous a valut quelques frictions (doux euphémisme). Quand je me suis rendue compte quelques années plus tard, que j'avais eu tort, je suis rentrée au bercail "la queue entre les jambes" mais il était là. Et comme toujours, il a pardonné et a continué à m'aimer de cet amour fort et protecteur. Je suis sa fille et putain (pardon) ce que j'en suis fière…



Parce que vois-tu sur mon père, je n'ai jamais entendu de reproches. Un "homme bon" disent les uns, un "homme droit" répondent les autres. Je crois qu'il a toujours fait attention à mener sa vie sans nuire aux autres et a eut à coeur de nous transmettre à mes frères et moi, les valeurs qui m'ont permises d'être ce que je suis aujourd'hui. Ces mêmes valeurs que nous continuons lui et moi à transmettre à l'Ingrat…



Au fil des ans, les choses évoluent et notre relation aussi. Je me surprend à prendre soin de lui, à profiter de ces moments que la vie nous offre. Je mesure la chance qu'il m'ai donné de l'avoir encore à mes cotés et bien évidement, je n'imagine pas une seconde ma vie sans lui. La moindre pensée sombre sur un avenir sans lui m'empêche simplement de respirer.



Et si je vais fouiller dans mes souvenirs, ce qui me reviens c'est la pub d'il y a une dizaine d'années sur le sucre! Tu te souviens de l'abeille qui rengainait à souhait son fameux "j'étais là"? Ben mon père, à toutes les étapes de ma vie: Il était là!

Avant d'écrire ces quelques mots, je suis allée ouvrir mes album photos et il est dans chacun d'entre eux, il apparait sur chaque pages et moi, jamais très loin…


J'aurais tellement aimé que mon fils ait un père comme le mien. A défaut, il a la chance d'avoir un sacré papi! Un papi dont il profite de plus en plus souvent puisqu'il a pris l'habitude d'y aller seul en week-end quand sa blogueuse de mère devient un peu trop relou et qu'il a besoin de prendre l'air.

Là, encore je suis ravie. J'ai tellement souffert d'être privée de mes grands-pères trop tôt que d'observer la complicité entre mon père et l'Ingrat me submerge de bonheur.


Plus le temps passe et plus nos séparations sont un véritable déchirement, la semaine dernière j'ai du pleurer la moitié du trajet de retour comme une bécasse derrière le volant de ma voiture. Et j'avais beau tenter de me raisonner, je ne partais pas à la guerre, je rentrais juste chez moi blablabla… Rien à faire, j'étais malheureuse comme les pierres!



Pour ses 60 ans, j'avais mis de l'argent de coté pendant plusieurs années afin de lui offrir un de ses rêves: Las Vegas. J'étais si fière de lui envoyer tous les papiers de son voyage et aussi bête que ça puisse paraitre, j'étais heureuse qu'il soit heureux. Pour ses 65 ans, c'est mon frère (ok et ma belle-soeur) qui vont lui offrir THE cadeau puisqu'une petite fille va bientôt voir le jour (c'est pour septembre, les gars on tient l'bon bout XD). On en n'a pas encore fini de se construire des souvenirs mon papounet, j'te l'jure. Pour résumer, ma famille c'est mon bien le plus précieux. Et je te le dis tout net: ma famille à moi, elle est formidable!


Bon anniversaire mon papounet ♥

dimanche 25 août 2013

Toujours pas...




Je sais bien que ça fait deux semaines que je zappe la "Manucure de la semaine" mais mes ongles sont en vacances depuis 15 jours à de très rares exceptions près. Il est quand même bon de temps en temps de leur accorder une bonne grosse cure de nudité absolue…

Alors, non je ne suis pas venue ici pour t'écrire qu'il n'y aurait pas d'articles aujourd'hui, j'suis pas perchée à ce point mais plutôt pour partager une bonne nouvelle et comme je sais que bon nombre d'entre vous l'aimez beaucoup et bien voilà Fressine est revenue et son nouveau blog est LA!

Bon dimanche ;-)

mercredi 17 juillet 2013

Kaki? Un vrai coucou Suisse!

Oui, je crois que je suis réglée comme une horloge… Tous les six mois, les mêmes remises en question, les mêmes sujets de fâcheries mais pas toujours les mêmes résolutions prisent à l'issu de cette prise de tête devenue bi annuelle!
De quoi, je te cause? De la blogosphère, évidement. Oui, encore. Non, je sais. Pardon.



Je blogue sur "Ma Vie Discrète" depuis presque 5 ans maintenant et j'aime toujours autant ça. Pas uniquement mon blog, j'aime le support en général. J'aime aller lire le blog des copines, en découvrir de nouveaux. Comme dans tout univers, il y a un vrai microcosme blogosphérique (là, je parle de ce que je connais donc la blogo beauté hein): Les gentilles, les naïves, les faussement naives (aussi), les gentilles, les faussement gentilles (ben oui), les solitaires, les grandes gueules, les rebelles, les timides, les premières de la classe, les vieilles rombières (j'en connais mais je ne donnerai pas de noms dans cet article, parce que figure toi que certaines blogueuses ont tellement chopé le melon qu'elles ont carrément un service juridique et Ma Vie Discrète n'aimerait pas être trainé en diffamation par leur égo démesuré), les commères-suiveuses, les têtes d'affiches, les Caliméro (dans le genre, non mais moi personne ne m'aime et qu'il faut rassurer tous les jeudi), les lèches-culs et bien entendu celles qui pensent carrément être à la source du concept (un jour, on apprendra qu'en plus du bloging, elles ont inventé l'internet mondial que ça ne m'étonneras pas plus que ça!).

Dans quelle catégorie, je me situe? Je suis une grande gueule, un brin commère (faut bien se tenir au courant pour pouvoir l'ouvrir non?), un poil gentille mais pas trop quand même.
On en a déjà parlé par ici et vous m'aviez toutes conseillé de laisser passer la caravane sans faire aboyer les chiens, de me concentrer sur mon blog et je te promets, j'ai essayé.
Le seul problème, c'est que je suis complètement addicte aux réseaux sociaux et en particulier à Twitter, là si tu connais ce support tu sais déjà que tu ne peux plus faire abstraction de rien. Sauf quand tu pars à l'autre bout du monde…

Ca a commencé lors de mon voyage en Australie, tu lis tout avec 12 heures de décalage et ce serait un peu ridicule de rebondir (ou de t'énerver) sur un tweet écrit (et donc digéré par le web2.0) il y a une éternité (oui, oui une demie journée pour Twitter, c'est l'éternité ^^).
Tu comprends aussi qu'il est inutile de ruer dans les brancards mais du coup, tu te poses et tu étudies plus profondément la chose (oui, le matin mon Ingrat faisait la grasse mat' et ce ne sont pas les Australiens qui l'ont empêché de continuer sa petite vie tranquille alors que moi, j'étais sur le pont à 5h du mat' locale).

Et puis, même quand tu pars sous le même fuseau horaire si tu as le malheur de ne passer qu'une fois par jour sur les réseaux tels que Twitter et Instagram, tu revois toujours le même manège.
Moins l'été ceci dit puisque comme nous les marques, les agences partent elles aussi en vacances, dieu soit loué!

On va commencer par balayer devant sa porte avant d'aller faire le ménage ailleurs… et puis surtout pour celles qui n'étaient pas là, il y a 6 mois (bienvenues les filles ^^)...
Ici, j'essaye de maintenir un juste équilibre entre les articles qui parlent de produits reçus, de ceux que j'achète, des soirées de "blogueuses"et de mes propres découvertes (et comme j'ai reçu un mail qui m'a pas mal énervé, je précise que TOUS mes voyages à Malte n'ont jamais été en cheville avec un quelconque partenariat. Mon mari est à moitié Maltais, ça doit aider à voyager dans ce pays -p)
Je ne mens jamais sur la provenance des produits dont je parle sans en faire des caisses non plus.
Je pense mon lectorat suffisamment intelligent pour comprendre à la première lecture ce que j'écris noir sur blanc (j'ai reçu, je me suis offert, on m'a envoyé…il y a un vocabulaire assez riche pour ne pas déguiser la vérité) que je ne pense pas qu'il soit obligatoire de rajouter un mention en bas de chaque article (produit offerts, reçus… Je n'ai encore jamais lu la mention produit acheté avec mes sousous et c'est dommage, ça m'aurait fait marrer), pire carrément un bandeau en fin d'article sensé démontrer une vraie transparence.

Pourquoi je râle alors? Parce que j'ai cherché à retrouver des blogs qui n'étaient pas totalement vendus aux marques et annonceurs et je viens tristement t'annoncer que je n'ai pas su trouver plus de 20 blogs (intéressants) qui auraient sû garder un juste équilibre et ça m'a rendu triste dans un premier temps, en colère un peu tout de suite après…

Du coup, en observant plus attentivement Twitter, j'en ai eu limite la nausée… Toute cette "lèche" aux marques à coup de :

- Merci MarqueALaMode pour ce joli colis, je suis joie!
- Hiiiiiiiii (sensé être un cri d'hystéro mais qui n'est pas sensé faire peur ^^) le meugnon (oui, la blogueuse invente des mots mais là, je me jette aussi une pierre!) rouge à lèvres MarqueALaMode est mien, merci MarqueALaMode
- Hello MarqueALaMode pourriez-vous me suivre que je vous envoie un DM (message privé) et comprendre que je vous demande quelque chose à l'abri des regards indiscrets (le mien XD)
- Des millions de coeurs (si j'te jure, la blogueuse elle aime envoyer du coeur, quand c'est pas du "CoeurCoeur") pour MarqueALaMode et son déodorant que je sens trop bon de l'aisselle depuis 8 jours… (et avant? Ok, je sors!)

Il m'arrive de remercier une marque qui a eu une jolie attention mais c'est pas la peine non plus d'y vider le tube de vaseline, faut pas déconner!

Sur Twitter, je ne suis (comprendre suivre:follwer) pas les marques, je ne les alpague pas non plus. Je déteste ça, ça me fait penser à ces couples qui profitent de soirée entre amis pour laver leur linge sale et si tu l'as déjà vécut tu sais à quel point c'est gavant et gênant.
Mais comment faisait-on avant Twitter ou Facebook? Tu n'arrive pas à joindre le service après-vente de Orange (je suis à la limite de béatifier leur Community Manager, tant il doit avoir une patience d'ange ce type là!) pendant 4,27minutes, paf tu ponds un tweet en dégueulant sur Orange.

Ca fonctionne aussi bien pour n'importe quelle marque je te rassure. Je me demande comment chacun d'entre nous le prendrait si on se faisait vilipender de la sorte à longueur de journée aux vus de tout le monde, clairement je n'apprécierais pas du tout. Ca manque de politesse, de savoir vivre tout ça…
Pire, ça me mets à l'aise d'en être le témoin et pourtant, je ne suis vraiment pas beaucoup de monde sur Twitter mais les RT (retweet: une personne que tu suis fais suivre le tweet d'un tiers) sont une plaie.

Twitter, c'est ma cour de récréation. L'endroit où je déconne avec Fifi et Amélie souvent, où je LT (Livetweet: Tweeter les émissions comme L'Amour est dans le pré ou Pékin Express) en direct. Je ne crois pas pouvoir me tenir au courant des nouveautés des marques que j'aime en 140 caractères, Facebook me parait plus approprié et si j'ai un caillou à jeter dans le jardin d'un prestataire, je me sers de   ma boite mail qui est quand même bien plus pratique (et moins cher) qu'un accusé de réception.

Je pourrais aussi te parler du parisianisme puant qui règne sur ces réseaux et pourtant de parisienne, j'en suis une, née il y a maintenant 37 ans dans le 14ème arrondissement. Mais là, ça m'amuse (encore, croisons les doigts) de constater que certain(e)s veulent toujours être plus royaliste que le roi. Paris, n'est pas le centre du monde, peut-etre seulement la capitale d'un snobisme à tout épreuve où les gens se fréquentent souvent pour ce que l'autre peut lui apporter.
Et Twitter, n'est pas le dernier à dégueuler sur les caissières de supermarché, les serveurs mal léchés (faut dire que vu les clients, on peut comprendre parfois) ou pire, les employés de la restauration rapide.
Là, ce qui m'interpelle, c'est que c'est bien gentil de vomir sur le pauvre gars qui travaille chez Burger King (oui, je sais qu'ils ne sont pas en France mais ce sont mes préférés XD), mais s'il n'était pas là qui le lui servirait à 2h du mat' son hamburger tiède à lui (ou elle, je ne suis pas sectaire) qui crève la dalle et qui a la flemme de se faire à bouffer hein, qui????

Bref, je rentre de vacances!