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mardi 12 novembre 2013

Prendre 3 kilos à Milan!

Durant notre court (trop court) séjour à Milan, j'ai volontairement zappé Instagram pour nos repas. D'abord parce que Mr Grumpy a fait l'effort de se déconnecter du boulot, je ne pouvais que lui rendre la politesse. Et puis, je voulais faire un billet sur le blog, du coup je ne tenais pas à ce que vous vous tapiez une indigestion.
Milan m'a réconcilié avec l'Italie que la Sardaigne avait beaucoup abîmé dans mon esprit et je crois qu'ils ont réussi définitivement à me faire succomber en me prenant par l'estomac.
On est peu de choses, pas vrai?

Via Amadei 1
20123 Milan

Nous ne sommes pas tombés par hasard sur tous les restaurants dont je vais te parler, Mr Grumpy a un ami qui vit à Milan. Nous n'avons pu le croiser parce qu'il était à Las Vegas quand nous étions à Milan: ces hommes qui parcourent le monde! 
Quand tu passes le seuil de la porte, tu as l'impression que le temps s'est arrêté il y a 50 ans (et j'ai eu cette impression de nombreuses fois en 2 jours. J'ai adoré.), le cadre est un peu vieillot, les serveurs en tablier blanc et noeud papillon et le caissier derrière son comptoir en bois lisant le journal. 
Pour les prix, il faut compter entre 10 et 25€ selon les plats ce qui reste abordable pour le quartier.


Pour débuter, j'ai opté pour une assiette de prosciutto et melon. Le jambon est coupé sous nos yeux en fines tranches à la main, déjà je suis impressionnée. Une fois en bouche, c'est un peu l'extase, le jambon fond sur la langue et le melon est goutu, alors que ce n'est plus vraiment la saison. 
Mr Grumpy a choisi une salade caprèse qui s'annonce être son entrée pour tous les repas que nous avons pris à Milan.


J'ai poursuivi avec des spaghetti alla vongole et là encore, je n'ai pas laissé un bout de persil dans mon assiette. Je t'avoues ici avoir saucé même si je sais parfaitement que ça ne se fait pas, je n'ai pu m'en empêcher!
Mr Grumpy lui a fait très fort! Il avait commandé des tortellini à la crème (qui étaient à se damner) que l'on a fini par picorer tous les deux, il a donc recommandé un second plat (oui, oui je sais pffff).
Un ragout de penne à la viande hachée et aux coeurs d'artichauts dans une sauce tomate, le tout était vraiment parfait.


Pour le dessert, j'ai déposé les armes. Si j'avais mangé une bouchée de plus, j'aurais été incapable de me remettre sur mes jambes ne fut-ce que pour faire un mètre.
Mr Grumpy ne s'est pas laissé démonter et a dégusté un tiramisu, le meilleur du séjour selon lui. Je ne me prononce pas, je n'aime pas le café. Note qu'en Italie, ne pas aimer le café c'est presque insultant.
La photo ci-dessous ne lui rend pas grâce mais il parait que lorsque ce dessert ne se tient pas dans l'assiette, c'est qu'il est réussit. Si ça se trouve, je suis une super cuisinière en partant sur ce constat?




Via Dell'Orso 1
20122 Milan

Le cadre de ce restaurant est un tantinet plus moderne que le précédent mais on reste dans le restaurant des familles milanaises et pourtant, j'ai été un poil déçue. Surement parce que nous avions placé la barre très haute, la veille au soir.


Je n'ai pas pris d'entrée et Mr Grumpy, sans surprise, a dévoré sa salade Caprèse même s'il a déploré le manque de gout de la tomate toujours en comparaison de la veille.
Pour le plat, cette fois nous avons voulu gouter les spécialités de la ville. Mr Grumpy s'est régalé d'un risotto au safran, pour ma part je n'ai pas réussi à venir à bout de mon escalope milanaise.
J'ai d'ailleurs pris ma main en photo pour te montrer la taille de la bête… Hallucinant!


Selon mon mari, le tiramisu était surgelé et je vais être obligée, encore une fois, de le croire sur parole.
J'ai trouvé marrant que pour le café, il propose des dosettes de miel pour ceux qui préfèrent le déguster ainsi…
Les plats sont dans les mêmes prix que le restaurant précédent mais ne sont pas équivalents au niveau gustatif. Attention, ca reste très très bon mais un tout petit moins fin que chez la Collina Pistoiese.


Légende du risotto au safran: Sa création remonterait à 1574. Le maitre verrier Valerio di Fiandra incorporait cette épice dans sa préparation de teinture de verre afin d'obtenir une couleur plus brillante pour les vitraux du Dôme de Milan. Le jour du mariage de la fille de son maître verrier, un jeune assistant amoureux en secret de la belle ajouta du safran au riz qui fût servi au mariage pour se venger d'avoir été éconduit. Passé une seconde de surprise dans l'assistance, un courageux goûta et trouva le mets délicieux, les autres suivirent…


EAT'S
Galeria del Corso 4
20122 Milan


Pas de quoi s'attarder sur ce repas, nous avions faim et il était presque 15h, une envie de se poser un instant et nous nous sommes arrêtés au premier spot venu. 
Note quand même la taille de l'escalope dans le sandwich de Mr Grumpy… Pour ma part, j'ai dévoré mon club sandwich en sirotant une tisane. Je t'ai dit que j'avais arrêté le soda? 



6ème étage du Centre Commercial 
La Rinascente
Piazza del Duomo


Un bar à mozarella situé au 6ème étage d'un centre commercial avec vue imprenable sur El Duomo, il ne m'en fallait pas plus pour faire plaisir à Mr Grumpy qui adore ce fromage.
Pour ma part, j'avais un peu peur de devoir le regarder manger puisque je ne mange aucun fromage mais ça, c'était sans compter sur la gentillesse du personnel qui m'a fait une pizza sans fromage. Et avec du prosciutto qui est devenu ma nouvelle marotte, faut le savoir!
C'est un peu cher pour ce que c'est mais là, tu payes aussi la vue. Il faut compter entre 15 et 45€ selon les plats.


Galeria Victor Emanueli
20123 Milan



J'avais très très peur que ce soit un peu le genre de restaurants attrape touristes dans un lieux prestigieux. Mr Grumpy ne voulait pas du tout s'y arrêter mais je mourrais d'envie de diner dans ce cadre…


Ici le pain est fait maison et Mr Grumpy a opté pour des bruschetta… à la caprèse, tiens donc! Vu la vitesse à laquelle elles ont disparu, j'en déduis que ça devait être bien bon. 


Pour les plats, penne al arrabiata pour lui et spaghetti alla vongole pour moi. Rien à redire, très gouteux et plats généreux. Perfecto! 
Pour les desserts, tiramisu pour mon mari qui a décidément du mal à varier son alimentation et crème catalane brulée sous mes yeux pour mon cuissot. Bon, bon, bon! Très très bon, même...


Les petits plus de l'établissement? Les mignardises faites maison servies pour le café de Mr Grumpy (à réveiller les morts le café italien, et je te dit ça juste à cause de l'odeur, je n'ai fait que renifler!). 
Et puis, le maître d'hôtel en me voyant tripoter mon téléphone à discrètement glissé ce ticket sur le coin de notre table, j'ai trouvé l'attention mignonne. 
Les prix sont les même que dans les établissement précédents et une terrasse chauffée te permets de diner sous la verrière, je craignais une forte affluence mais finalement l'ambiance n'est pas à la foire…


Bon, je crois que je ne mangerais italien qu'en Italie dorénavant!


mercredi 6 novembre 2013

Milan en une journée?

Houlà, ce que ce titre est à la fois présomptueux et réducteur! Clairement, il est impossible de voir Milan en une journée mais on peut essayer de compulser un maximum de choses à voir en un minimum de temps et j'ai décidé de relever le challenge… Andiamo!


Il y a une chose que je regrette de ne pas avoir vu à Milan, c'est le célèbre tableau La Cène de Leonardo de Vinci dans le couvent dominicain Santa Maria delle Grazie. Du coup, je commence par ça parce que si un jour tu projettes d'aller à Milan saches qu'il te faut réserver au moins un bon mois à l'avance ta visite sur ce site. Ce tableau est d'une extrême fragilité dû aux techniques qu'avaient employé l'artiste à l'époque et il a fallut plus de 20 ans aux plus grands spécialistes pour remettre cette peinture en état. La visite se fait par groupe de 25 personnes maximum et ne dure que 15 minutes afin de préserver les conditions "athmosphériques" autour de la toile, les plus saines possible.



Impossible d'aller à Milan sans passer par le Castello Sforzesco (le chateau des Sforza) qui est en fait l'ancienne forteresse militaire sous les Visconti, détruite à la fin du règne de la famille. Et ce sont sur ses ruines que Francesco Sforza devenu le nouveau duc de Milan décida d'y construire un château qui deviendra la Résidence des Ducs.
Milan est riche en histoire et la pauvre, en a vu de toutes les couleurs! Elle aurait été construite par les Celtes (mais des Gaulois se disputent le mérite), puis au fil des siècles elle est passée entre les mains de l'Autriche, de l'Espagne et elle a même connu l'occupation Napoléonienne. De quoi y perdre son latin non?


Du château, il est facile de rejoindre le Duomo en empruntant la Via Dante puis la Via Mercanti qui sont de grandes artères commerçantes (tu noteras sur la droite, un très joli marché couvert).


Et puis, au bout de cette rue se dresse El Duomo. J'ai passé de nombreux moments sur ces deux jours à l'observer sous toutes les lumières, complètement fascinée. La Cathédrale de la Nativité de la Sainte Vierge de Milan est la 3ème plus grande église du monde après Saint Pierre de Rome et la Cathédrale de Séville, construite en 1386 sous l'impulsion de Jean Galeas Visconti, sa construction a duré 500 ans et depuis, elle n'en finit jamais avec ses restaurations!


Si tu es tentée par la visite, n'oublie pas qu'on ne te laissera pas rentrer en short et débardeur, il faut avoir les épaules couvertes, les italiens ne rigolent pas sur le sujet.

De petites anecdotes sur le bâtiment?
- Pendant la Seconde Guerre Mondiale, la Madonina de Milan a été recouverte de chiffons afin que sa surface dorée n'attire l'oeil des bombardements alliés et préserve au maximum l'édifice.
- "Longh comm la fabricca del Domm" est une expression en milanaise pour définir quelque chose d'interminable.
- Une loi voit le jour dans les années 30 qui n'autorise aucun bâtiment à dépasser la Madonina pour perpétuer la tradition qui remonte au temps des Visconti où l'un d'entre eux avait évoqué la colère de Dieu a qui tenterait de le surpasser. Depuis la Tour Pirelli qui abritait jusque récemment la Région Lombarde mesurait 127 mètres mais pour conjurer le sort, on a placé à son sommet une réplique de la Madonina (depuis la copie a déménagé en même temps que la Région Lombarde sur un immeuble encore plus haut).



- La visite de la cathédrale est gratuite mais il te faudra débourser un "permis pour photo" de 2€ pour l'immortaliser. La visite du toit est possible soit à pied (250 marches), soit par ascenseur et, j'ai choisi les marches, mauvaise langue va!
- Napoléon 1er s'y fait sacrer roi d'Italie en 1805.

Puisque tu es sur la Piazza Del Duomo, impossible de ne pas être attiré pas la Galleria Vittorio Emanuele II. Une fois, à l'intérieur, le temps s'est arrêté, ferme les yeux et tente de faire abstraction du bruit des passants, rouvre les yeux: Voilà, c'est magique.



Il s'agit d'une galerie commerçante historique qui est également le passage (couvert) entre Le Dôme de Milan et la Scala. Elle abrite des magasins de luxe comme Vuitton, des restaurants (certain établis depuis l'ouverture en 1878) et surtout, reste la toute première boutique de maroquinerie Prada.
La première, depuis deux autres grandes boutiques sont venues prêter mains fortes à leur aïeule.



La Scala, pour ma part, ne mérite pas grand intérêt de l'extérieur du point de vue de son architecture. J'ai été déçue en la voyant, mais déçue… Je m'attendais à quelques chose de grandiose et non. J'aurais vendu Mr Grumpy pour assister à une représentation, malheureusement (comme d'habitude) j'ai manqué d'organisation et n'ai pu qu'admirer les sublimes milanaises entrer à l'intérieur peu avant le lever de rideau. Oui, parce que vois tu si il y a UNE chose à retenir de Milan, c'est que la Milanaise est sublime d'élégance!



Je te conseille un petit détour par la Via Spadari pour aller jeter un coup d'oeil à l'épicerie fine Peck, notamment la cave à vin en sous-sol qui est impressionnante. Il y a un restaurant qui est parait-il un incontournable mais nous n'avons pas eu le temps de nous y attabler…



La fin d'après-midi approche et il est temps de se diriger vers Brera, le quartier idéal pour manger une glace ou prendre l'apéro. Ici, les artistes ont investit les lieux (on pousse la comparaison à Montmartre, personnellement c'est un brin exagéré, Montmartre ne se compare pas!) et partout des petites terrasses poussent à la paresse dans le calme des rues piétonnes.

Si tu séjournes dans la ville quelques jours, ne rate pas la Pinacoteca de Brera mais prévois bien une demi journée pour la visite…

Enfin la douceur de la soirée s'annonce et à toi, la Dolce Vita à la milanaise pour ça, je te conseille le quartier de Navigli branché et animé jusqu'au bout de la nuit, avec une multitude de restaurant le long du canal. Romantique, tu dis?



Je reviens très vite avec les restaurants testés et tous les kilos gardés, promis!


Le concours La Roche Posay est ICI 
Le concours bareMinerals est par ICI

lundi 28 octobre 2013

London's calling, baby! (3)

On ne m'arrêtera plus sur la capitale anglaise! Il m'a fallut 3 mois pour t'en causer et puis là deux billets en quelques semaines, wahou....

Je suis allée passer un week-end avec ma maman à Londres, il y a quelques jours pour celles qui ne me suivent pas sur Instagram (QUOI?^^).
Début juin, j'ai été invitée avec d'autres blogueuses à découvrir les nouveautés de la rentrée de la marque The Body Shop, durant la soirée il y avait un petit jeu et un tirage au sort avec la clé, un week-end à Londres pour deux personnes. Et c'est moi qui ai gagné... Si, si!

Ma maman n'avait jamais été à Londres et comme j'y avais déjà emmené mon papa, j'ai rétabli l'équilibre familiale ;-)


Je me suis demandée longtemps comment j'allais te présenter ces deux jours passés outre-atlantique, le plus simple c'est de refaire la ballade avec toi dans la même chronologie.
J'avais demandé à l'équipe de The Body Shop qui a organisé mon périple, de nous prendre l'aller le plus tôt et le dernier retour afin de profiter pleinement de ces deux journées.
C'est donc à 6h20 que nous sommes arrivées à Gare du Nord pour prendre l'Eurostar, sans surprise nous sommes arrivées à 8h40, heure locale à St Pancras.
Achat des cartes pour les transports et direction Gloucester Road où se situait l'hôtel pour déposer nos bagages. J'ai remis ma mère dans le métro jusqu'à la station Westminster afin d'avoir un tour d'horizon des plus beaux monuments londoniens (enfin une partie).

A peine sorties, et nous voilà au pied de Big Ben, sur les recommandations de Mr Grumpy on traverse le pont avec The House of Parliement dans le dos, afin de le voir sous son meilleur profil (il est tatillon quand il s'agit de ses pays cet homme-là!).



C'était amusant d'observer ma mère découvrir la ville. Elle avait emmené son petit appareil photo et outre Big Ben, je pense qu'elle a photographié tous les "cabs" qu'elle a croisé!
On repasse devant Big Ben qui sonnait 10h, pour nous rendre devant Westminster Abbey...




Puis Mr Grumpy (encore lui) nous avait recommandé de traverser St Jame's Park jusqu'à l'avenue appelé The Mall afin d'arriver sur Buckingham Palace de face et de profiter de la vue... Bien chef!
Evidement, dans St Jame's il a fallut prendre les écureuils en photo, une fois, douze fois, cent cinquante trois fois...





Nous voilà devant chez la Reine qui selon le drapeau devait être dans ses murs, manque de chance ce jour là, un panneau prévenait le touriste qu'il n'y aurait pas de cérémonie de relève.
Du coup, on ne s'eternise pas et entrons dans Green Park sur la droite du palais...




On sort de là pour tomber sur la trépidante Piccadilly Street, la fameuse Burlington Arcade puis le Royal Academy of Arts (où se tient une expo sur l'Australie en ce moment).




Pour déjeuner, nous avons reprit le métro à Oxford Circus pour Covent Garden mais je garde cette étape au chaud pour un peu plus tard.
Après une courte pause, on repart pour Tower Hill, on fait le tour de La Tour de Londres (le tour de la tour ahah!) qui est en fait un chateau, on se ballade sur St Katherine Marina avant d'aller admirer The London Bridge sous le gris du ciel...





On remonte (on est toujours à pied là hein) sur le quartier financier afin de voir The Gerkhin (le cornichon) de plus près. C'est bluffant de constater que la base de l'édifice est plus étroite que son corps...
On se rapproche de la station de métro City, un dernier cliché sur le London Stock Exchange (bourse anglaise).




On reprend le métro pour South Kensington, un rapide passage par Harrod's et un coup d'oeil à une adresse chère à mon coeur, puis on entre dans le National History Museum. Grandiose...





En sortant, nous longeons le lycée français sur Gloucester Road afin de regagner notre hôtel. Quand je passe la porte de la chambre, je jette un oeil sur le podomètre intégré au téléphone: Nous avons marché 19 kilomètres...

On continue?

lundi 7 octobre 2013

London's calling, baby! (2)

En juin, je te parlais de Londres et te promettais tout un tas de billets sur la capitale anglaise… Un trimestre plus tard et le constat est affligeant: Pas un billet sur le sujet à l'horizon!
Si j'avais besoin d'excuses pour cette absence, j'en trouverais 15 en un claquement de doigts. La principale étant que Londres est LA destination à la mode ces dernières années et que si tu agites de la souris, tu vas tomber sur des milliers d'articles sur le sujet. J'avoue avoir manqué d'originalité dans l'idée "but anyway"!

Au lieu de te proposer les incontournables de Londres, la maman de Mr Grumpy (qui est adorable, elle!) et moi avons pensé que ce serait plus sympa de te faire découvrir des adresses plus… discrètes?
J'ai donc mis toute la belle famille maternelle sur le coup (en vrai seulement deux cousines ont eu la gentillesse de m'accorder un peu de leur temps! La belle famille tout ça, tout ça… En plus, ils parlent pas français, on peut donc en profiter par ici XD) afin de te parler de ce dont ne te parle jamais à Londres mais qui mériterait quand même une visite…

LE GRANT MUSEUM OF ZOOLOGIE
Situé en plein milieu du campus du Collège Universitaire de Londres, ce musée d'histoire naturelle est un des plus vieux et des plus originaux d'Angleterre. 62 000 spécimens environ y sont exposés avec plus ou moins de goût comme le squelette d'un anaconda de 250 kilos ou le coeur d'un éléphant conservé dans du formol.
Le musée se visite du lundi au vendredi de 13 à 17h, son entrée est gratuite et le métro le plus proche est Euston Square ou Warren Street.
BONUS: Si vous êtes dans le quartier, Darwin vécut de 1839 à 1842 au 12 Upper Gower Street



THE FOUNDLING MUSEUM
En 1739 après avoir passé près de 20 ans à récolter des fonds, Thomas Coram créa un hospice pour "les enfants battus et abandonnés" et c'est pas moins de 25 000 enfants qui furent pris en charge dans cet établissement avant que celui-ci ne soit transféré à la campagne en 1953. Il ne reste aujourd'hui "que" le musée sur les lieux qui retrace la vie de ses pauvres enfants.
Le musée est ouvert du mardi au samedi de 10h à 18h et le dimanche de midi à 18h, il est gratuit pour les moins de 16 ans et les plus âgés devront débourser 7,50£. Métro le plus proche: Russell Square.
BONUS: Juste à coté se situe le Coram's field, un parc de plus de 3 hectares interdit aux adultes à moins d'être accompagné d'un enfant de moins de 16 ans. Aujourd'hui un peu laissé à l'abandon, on peut cependant très bien imaginer la joie des milliers d'enfants qui ont pu s'y amuser durant de longues décennies.



NOTRE-DAME DE FRANCE
Est-ce que tu sais que la première vague d'immigration française fût celle des Huguenots suite à la révocation de l'Edit de Nantes en 1685? Cette partie de la population s'établie dans Soho et fit fortune dans le textile… Un siècle plus tard, une seconde vague d'immigration verra le jour afin de fuir les violences de notre Révolution.
Pourquoi je te raconte ça? Non, je ne me transforme pas en grenouille de bénitier mais encore une fois, si tu es dans le quartier profites en pour visiter le bâtiment. En lui-même il n'est pas orignal, mais sa décoration en partie réalisé par notre Jean Cocteau vaut une petite visite, il y a même un autoportrait de l'artiste!
Je te conseillerais de la visiter en semaine, histoire de ne pas tomber en plein office, par contre elle ferme ses porte aux alentours de 16h, mieux vaut être prévenu…
Métro le plus proche: Leicester Square.



TRAFALGAR SQUARE
Là, tu vas te dire que je yoyote sérieusement parce que comme adresse secrète, on a connu plus discret et tu n'as pas tort! Ceci dit, on prête rarement attention aux petits détails disséminés sur cette place et c'est fort dommage… Trafalgar Square n'est pas uniquement le souvenir d'une cuisante défaite (pour nous français ^^) c'est aussi un lieu de rassemblement et accessoirement s'y niche la National Gallery (oui bon…) mais si tu y regardes de plus près…
Dans un des réverbères en granite existe une minuscule guérite et nous voilà donc en présence du plus petit commissariat de Grande-Bretagne! On raconte que cet abri a été installé à cet endroit par Scotland Yard en 1926 afin de surveiller les manifestants sur ce lieu de contestation. Ses dimensions ne sont pas plus grandes que celle d'une cabine d'essayage et le mec en charge devait se sentir seul au monde quand la situation devenait un peu plus tendu non? Pas de panique, durant sa mise en fonction un téléphone été directement relié à Scotland Yard! Depuis son abandon par les forces de police, la guérite sert de débarras aux services de la voirie.
BONUS: Tout comme les parisiens ont leur mètre officiel face au Sénat, en bas de l'escalier de la National Gallery des plaques de cuivre nous présentent le pouce (inch, qui fait un peu plus de 2,5 centimètres), le pied (foot, environ 30 centimètres) et le yard (un peu moins d'un mètre).
BONUS AGAIN: Le centre de Londres est située dans une rue piétonne à l'angle de Strand et Charing Cross Road. Une plaque sur le trottoir indique le point de départ duquel toutes les distances en miles sont mesurées en Grande-Bretagne.



THE LONDON LIBRARY
C'est Thomas Carlyle qui crée cette bibliothèque par souscription en 1841 après avoir cherché sans succès, un "paisible cabinet de lecture". De prestigieux abonnés y avaient leurs habitudes comme Dickens, Churchill ou encore Agatha Christie mais tout le monde peut s'y inscrire pour un prix raisonnable (à Londres). Plus d'un million de livres et de périodiques remontant au XVIè siècle, une pièce est consacrée à tous les numéros du Times depuis 1820 et à l'exception des ouvrages les plus fragiles, tous peuvent être consultés sur place, empruntés ou tiens toi bien, expédiés à des membres dans toute l'Europe. On peut s'y inscrire à la journée (15£), à la semaine (50£) ou à l'année (435£), elle est ouverte du lundi au mercredi de 9h30 à 19h30 et du jeudi au samedi de 9h30 à 17h30.
Métro le plus proche: Piccadilly Circus ou Green Park…
BONUS: Une fois sur place, le Reader's Suggestions vaut un coup de lecture!



LA POMPE A CHOLERA
Pile entre les stations de métro de Piccadilly Circus et Oxford Circus, à l'angle de Broadwick Street et Poland Street se trouve une pompe en métal noir sur un socle octogonale. C'est une copie! L'original devait se situé de l'autre coté de la rue devant le pub qui porte le nom de celui qui découvrit les causes de l'épidémie de 1854. Cette pompe (enfin l'originale) était bien la cause de la propagation de l'épidémie, après s'être fait moqué par les autorités John Snow arracha la manivelle de distribution et très vite l'épidémie cessât comme elle était venue!
On notera que c'est ce même médecin qui aurait découvert le chloroforme…



Voilà, pour ce premier opus. Il y en aura d'autres (quand je sais pas par contre ^^) mais je trouve ça amusant de me plonger dans ce Londres méconnu. La prochaine fois, on changera de secteur géographique!


mercredi 4 septembre 2013

La peur de l'avion, ça se soigne? (2)

Je reviens pour la suite de mon expérience sur le stage anti stress que j'ai effectué chez Air France. Un des trucs qui m'a le plus marqué, c'est le cheminement du stress qui s'apparente limite à une machine de guerre.



Un sentiment commun à tous les passagers en mal d'avion, c'est le stress et ce phénomène se décompose en 3 parties:

- La réaction d'alarme donne l'alerte et nous fait sécréter tout un tas d'hormones dont la plus connue: l'adrénaline qui est chargée de libérer du glucose (source d'énergie). Pour la faire parvenir rapidement, notre rythme cardiaque s'accélère et notre respiration plus rapide pour oxygéner nos muscles (parés pour "l'attaque"). Pour économiser notre énergie (en vue d'une éventuelle bataille), les fonctions moins importantes s'arrêtent, d'où la bouche pâteuse puisque la production de salive est interrompue. La chaleur produite par nos muscles, nous obligent à transpirer pour refroidir le "système" et les pupilles se dilatent pour ne meilleur vision de loin. La fatigue sous cet afflux est immédiatement oubliée.
Et comme nous ne bougeons pas comme nous le ferions face à une attaque physique, tout ces maux se déchainent pour provoquer le fameux stress...

- La résistance est la seconde phase du phénomène et sans agression directe, le corps se remets doucement de cette soudaine activité tout en restant très vigilant.

- L'épuisement est la dernière phase. Celle que j'apparentais à une véritable libération. Là où la plupart des gens sont aux aguets pendant un vol, c'est l'atterrissage mais pour moi, c'était surtout la fin de mon calvaire. Impossible pour moi d'avoir peur durant cette étape et malgré tout, ça s'explique...Une fois les réserves de sucres et de graisses épuisées, l'organisme est à bout de force et n'a pas d'autre choix que de mettre au repos.

Ma peur à moi, elle est survenue à l'époque où je traversais une situation pas facile dans mon boulot et selon le psychologue ça peut jouer sur cette peur irraisonnée qui était devenue la mienne. Ca n'allait pas au travail mais je prenais souvent l'avion et j'ai inconsciemment associé mon stress à l'appareil. Si tu ajoutes à ça que les différents stress s'additionnent, on peut être mal barré...

La première réponse que l'on m'a donné, c'est que si je n'étais pas obligée de prendre l'avion, si je pouvais m'en passer autant ne pas se faire violence. Une vraie réponse de normand pas vrai? Et pourtant, ça a eu l'avantage de décoincer le dialogue!

Je fais partie de la catégorie des gens anxieux au grand dam de mon mari que je trouve souvent léger à propos de tout et de rien. Mon ignorance pure et dure de l'univers aéronautique était je pense, un des principaux facteurs de mon stress...


Le matin de mon stage, j'étais dans un tel état de nerfs que Mr Grumpy a du m'accompagner en voiture. J'aurais été incapable de tenir le volant et s'il m'avait mené à l'échaffaud, mon état n'aurait pas été pire. Sur le coup j'ai vraiment ressenti son départ, quand je suis sortie de la voiture, comme un réel abandon. J'étais dans l'élément le plus hostile que je connaisse. Et seule.


Seule. C'est important. On te conseille de suivre ce stage seule même si le couple est phobique, il vaut mieux envisager deux sessions bien distinctes, sinon on ira peut-être mieux mais on ne pourra pas voyager l'un sans l'autre... Notre cerveau, cette chose terrifiante non?

La séance commence par la présentation des 3 intervenants. Dans mon cas, une sophrologue, une hôtesse de l'air et un commandant de bord. Ces gens sont bénévoles si j'ai bien compris et en fait , le prix serait pour l'occupation des locaux et des simulateurs.

Après, c'est à notre tour de nous présenter, d'expliquer un peu pourquoi nous sommes là et comment y est-on arrivé. On conseille aussi de prévoir un voyage rapidement après ce genre de stage afin de pouvoir mettre en situation les conseils prodigués. Avec moi, deux autres hommes. L'un n'avait plus prit l'avion depuis 15 ans, l'autre était terrifié à la simple idée de s'acheter un billet.

Les exercices de relaxation tout d'abord. Le jour du voyage il est conseillé de porter des vêtements amples et souples, confortables. Assis sur son siège le dos bien en appui sur le dossier, les pieds à plat sur le sol de l'habitacle et les mains à plat sur les cuisses. Laisse les épaules retomber naturellement, fermer les yeux et la bouche. Le plus difficile est de ne penser qu'à sa respiration. Respires par le nez et ne fais une fixation que sur les mouvements de ta respiration.
Je ne vais pas te faire toutes les étapes de ce genre de relaxation, tu en trouveras des dizaines sur Internet ;-)

Après ça, pour moi c'était une première, j'étais vraiment apaisée, détendue.

Viens ensuite le tour de l'hôtesse qui nous explique son rôle mais aussi la sécurité et la sureté à bord d'un avion. Les chiffres donnent le vertige... Pas moins de 20 000 avions de ligne dans le ciel chaque jour et accroche toi bien 7 000 000 de personnes dedans.!
On nous explique pourquoi on nous fait éteindre tous nos appareils électriques par exemple, parce que finalement la raison des interférences est un peu flippante. De plus, il n'en est rien, si on nous demande d'éteindre ordinateur et téléphone ou encore de retirer nos casques, c'est juste pour rester vigilants sur les phases les plus importantes du vol (décollage et atterrissage) et pouvoir en cas de problème sortir de l'appareil sans difficultés supplémentaires.
Mon truc à moi quand j'étais terrifiée? N'être jamais loin de portée de vue d'une hôtesse, l'observer exécuter ses tâches sans sourciller et tout en sourire avait tendance à me rassénerer d'un coup ;-)

Enfin, le commandant de bord! Celui qui officiait ce jour-là effectue la liaison Paris/New-York et j'espère un jour, le recroiser juste pour lui dire un grand merci parce que c'est lui, qui dans mon cas, a réussi à me mettre totalement en confiance dans ces drôles d'engins volants.

D'abord il t'explique comment vole un avion, pourquoi, à quelle vitesse mais aussi les différents phases au décollage (V1 et V2), les problèmes techniques qu'il peut y avoir dans un avion et comment tout le personnel est formé pour y faire face.
J'ai ainsi appris que les trous d'air n'existaient que dans l'imaginaire collectif, il s'agit de turbulences mais l'avion ne fait pas de "décrochage", il serait quasi impossible pour lui de remonter autrement. Les turbulences peuvent être fortes au point de tromper nos sens mais il en sort en général le plus fort!
L'avion est porté par l'air nous apprend-on et même si les deux réacteurs tombaient en panne, l'avion ne chuterait pas. Il planerait. Bon, il m'a promit un atterrissage un peu sportif dans ce cas-là mais rien de systématiquement mortel...

Pendant la pause déjeuner que l'on prend avec les intervenants, l'ambiance se détend et chacun y va de ses propres questions même les plus stupides. Ils sont là, bienveillants et nous rassure aucune question ne l'est.

L'après-midi est consacré au simulateur et, c'est un peu la panique avant de monter dans ces drôles de machines. Une fois à l'intérieur, l'hôtesse nous installes sur les sièges et sort du cockpit nous laissant seuls avec le commandant. A tour de rôles, nous prendrons les manettes en tant que co-pilote et décollerons ou atterrirons dans des situations extrêmes, sous l'orage ou en crabe en plein déluge.
A chaque fois, l'avion nous ramène à bon port... J'ose émettre que c'est normal puisqu'il s'agit d'un simulateur et le commandant sourit. D'un geste il braque le manche, l'avion se cabre et l'habitacle s'obscurcit. La manoeuvre a été mortelle. Et malgré, un tressaillement je dois bien avouer que le simulateur réagit comme un avion en vol.

Je sors de là, plus sûre de moi que jamais prête à me taper 24heures de vol, on me remet un certificat en français et en anglais à glisser dans mon passeport qui atteste que j'ai effectué le stage anti stress et qui pourrait donc prévenir le personnel lors de mes prochains déplacements.
Il parait aussi que si tu effectues ton stage chez Air France, tu ressors sur les listings de passagers lors des prochains vols (ou des compagnies affiliées) ce qui leur permets de "t'avoir à l'oeil".
J'ai eu une hôtesse aux petits soins lors de mon atterrissage mouvementé à Melbourne l'année dernière et pourtant, je n'étais pas inquiète. Je savais pourquoi l'avion se comportait ainsi et je savais que tout allait bien se terminer.

Récemment encore, lors de notre retour d'Angleterre avec Easy Jet, Mr Grumpy est devenu blême lors de turbulences au dessus de la manche et pour la première fois, c'est moi qui lui ai tenu la main en lui donnant un sourire rassurant. Il déteste les atterrissages en général mais celui-ci a été un peu plus nerveux que les autres sans doute. N'empêche que lorsque nous attendions nos bagages, il m'a murmuré qu'il avait été assez bluffé par mon calme...

Et puis comme m'a dit le pilote, le principal c'est de communiquer avec le personnel. Tu te sens un peu fébrile en montant dis leur de suite, ils n'en feront pas des caisses mais ils sauront qu'ils doivent veiller sur toi. Pour ton confort mais aussi pour celui de tout l'appareil, il est plus facile de gérer les angoisses d'un personne qu'une crise de panique contagieuse ;-)

Si tu as des questions, c'est maintenant !

vendredi 30 août 2013

La peur de l'avion, ça se soigne?

Ca fait un moment que je te le promets ce billet et comme d'habitude, je fais tout à l'envers. Ca aurait été plus "utile" de te le fournir au début des vacances pas vrai? J'fais ce que je peux...
Si tu lis le blog depuis un bon moment, tu as lu toutes mes péripéties aéronautiques jusqu'au point culminant (pour les nouvelles, je me suis fait pipi dessus lors d'un vol Paris-Amsterdam) et par soucis d'ego, je ne recommencerais pas le récit!

Mr Grumpy en ayant un peu sa claque de devoir me faire droguer par tous les services médicaux aéroportuaires (va y avoir beaucoup de mots en aéro-, je le sens bien), m'a pratiquement ordonné d'assister à un des stages proposés par Air France pour "la gestion du stress en avion". Au début, j'ai refusé catégoriquement parce que vu le cout élevé du bordel si ca ne fonctionnait pas autant m'offrir un sac à main!
L'avion est devenu de plus en plus problématique, parce que si je refusais presque tout net de le prendre, j'adore de plus en plus voyager... Et mon mari a refusé d'aller à Malte en voiture et bateau. Horrible personnage!




Ces dernières années, les offres "Gérer son stress en avion" se multiplient. A l'époque, j'avais fait un peu le tour de ce qui se faisait et retenu 4 sociétés:

- Le Centre de Traitement de la Peur en Avion. (www.peuravion.fr)
Il suffit de cliquer sur le site, répondre à un questionnaire et un professionnel vous rappelles pour déterminer avec vous, vos peurs, vos besoins et vos attentes.
Notes que chez eux, on peut suivre la formation sur Skype ce qui est pas mal pour les gens n'habitant pas la capitale.
Le stage "prêt à décoller" coûte 430€, se déroule sur une journée, est limité à 8 personnes et se situe à Paris dans le 13è. Les intervenants sont les fondateurs du site à savoir un docteur en sophrologie, un ancien pilote militaire et un pilote de ligne qui interviennent lors de chaque sessions. .

- FlyZen. (www.flyzen.fr)
Là, pas de questionnaire, une simple demande de contact  et on vous rappelle dans des délais raisonnables (genre 24h). Il y a différentes offres disponibles avec des tarifs pouvant convenir à presque toutes les bourses. Il y a un stage complet qui recouvre assez bien toutes les problématiques, se déroulant sur 2 jours (le week-end) à l'aéroport du Bourget (93) et qui coûte 595€ (oui, je sais... Ca m'a fait ça aussi la première fois) mais il y a des offres plus ciblées sur une journée à 239€. Le petit plus? Un stage adapté aux peurs des 6/12 ans avec le personnel compétent bien entendu.
Les intervenants sont un professionnel dans la gestion du stress et des pilotes de ligne confirmés.

- Air France. (www.airfrance.fr)
Pour avoir plus de renseignements, il faut envoyer un mail à l'adresse donnée sur le site. Très rapidement (dans la journée, sont réactifs chez AF), on vous recontacte pour prendre rendez-vous avec un psychologue pour un entretien de 45/60 minutes environ. Toujours dans le but de définir les craintes, les angoisses et définir les objectifs. Le mien étant très simple, je voulais respirer à bord d'un avion.
Le stage coûte 600€, se déroule sur une journée non stop (repas du midi sur plateau repas tel que servi dans l'avion), est limité à 4 personnes et se situe sur l'aéroport Charles de Gaulle.
Les intervenants sont une sophrologue, une (ou un) hôtesse et un commandant de bord (ça en jette de suite hein?)

- FightAdventures. (www.flightadventures.fr)
Ici aussi, on te contacte via le formulaire présent sur le site et si je l'ai enlevé de suite de ma liste, c'est pour la simple raison que le stage se situe en Alsace sur l'aéroport de Strasbourg, ça faisait un peu loin.
Toujours le même système d'offre, une formation sur une journée limitée à 4 personnes, l'intervenant est un pilote de ligne et le prix est de 429€. La province a du bon parfois...

Tous proposent un passage en simulateur de vols dans la plupart de leurs offres.

J'avoue ne pas avoir misé sur l'économie dans cette histoire, j'ai préféré parier sur l'expérience et qui de mieux que Air France pouvait m'aider à m'envoyer en l'air de nouveau (si, fallait absolument que je le fasse celle-là!)?

J'ai été contacté dans la journée pour un RDV avec un psychologue afin d'établir mon profil de passager. Tu me connais (ou pas) j'suis une feignasse, j'ai donc usé de toutes les excuses pour ne pas me rendre à l'entretien, qu'à cela ne tienne chez Air France le psychologue te rappelle et l'entretien aura donc lieu au téléphone. Je trouve ça bizarrement plus facile. Je me suis déjà retrouvée face à un psychologue de longues heures sans avoir absolument rien envie de lui dire. Le téléphone offre cette facilité de se livrer à quelqu'un qui ne nous jugera pas de visu, pour moi c'est important (ou en tout cas, ça l'était à l'époque) et de toutes façons, je ne le rencontrerais jamais en vrai alors autant se lâcher...

Il y a différents types de "phobiques de l'avion" mais grosso modo:

- Les terriens:
Peur de ne pas décoller et de s'écraser en bout de piste. Peur de bouger sur son fauteuil et qu'à la moindre secousse l'avion ne tombe. Du coup, la peur des turbulences. La peur de la panne.
Les inquiétudes des terriens sont en général dû à une méconnaissance de "l'air". Une fois le fonctionnement d'un avion un peu mieux maîtrisé, les angoisses s'atténuent voir disparaissent.

- L'évènement traumatisant:
Des passagers qui prenaient l'avion facilement et suite à un incident de vol (souvent vécut comme tel par le passager mais pas vraiment réel pour l'équipage), c'est l'angoisse. Ce mal, s'appelle chez les professionnels "un excès de mémoire", joliment dit non? En fait, le cerveau a enregistré l'angoisse dans l'endroit où il a été vécut et c'est le corps qui n'en finit jamais de se rappeler ce stress. Dans ce cas, une psychothérapie comportementale est souvent envisagé avec le diagnosticien (ça se dit pas ça, pas vrai? -p).

- Les décideurs:
Ceux qui détestent ne pas avoir le contrôle. Souvent des hommes ou des femmes avec de lourdes responsabilités au quotidien et qui refuse tout bonnement de ne pas tenir les rênes (ou dans notre cas, le manche). Là, les angoisses seront principalement traitées dans les simulateurs de vols.

- Les Spatiophobes:
Là, le sens est général mais il regroupe les claustrophobes (ceux qui se sentent mal dès que la porte de l'avion se referme), les agoraphobes (peur des endroits publics et de la foule) sont aussi touchés par ce mal, les personnes qui ont du mal à quitter leur nid, leur confort et les gens pris "d'altiphobie" qui n'est pas une peur du vide mais juste une peur de l'altitude, une fois leur seuil dépassé. Cette dernière catégorie est de loin la plus simple à rassurer, un avion vole rarement au dessus de 10km, on est loin d'une mise en orbite ;-)

- Les anxieux:
Ceux là se font plus de soucis que la majorité d'entre nous et ont une nette tendance à toujours envisager le pire. Il est plus difficile de traiter ces passagers parce que c'est tout un mode de vie qu'il faudrait revoir...

- La peur d'avoir peur:
Là sont regroupés les spasmophiles et les paniqueurs, toux ceux qui ont peur d'avoir une crise de panique au cours d'un vol.


Ce billet est un peu long déjà non? Je te propose si tu veux en savoir plus de te raconter la suite très vite (c'est plutôt intéressant finalement, je me la raconte peut-être un peu trop, là non?) mais d'abord une question:

Quel est ton rapport à l'avion? 

vendredi 23 août 2013

Huningue, un trésor alsacien!

Ces dernières années, à cause de Mr Grumpy, mes vacances sont synonymes de voyages à l'étranger.
Je ne considère plus Malte comme un lieu de vacances, tu le sais bien, c'est un peu de mon coeur dont il s'agit mais nous partons régulièrement comme en juillet avec la Sardaigne.
Faut dire aussi que Mr Grumpy n'est pas un amoureux de la France, il y vit parce qu'il y travaille mais il pourrait en partir sans sourciller. Pas moi.

Petite, je partais en vacances dans les Landes ou sur la Côte d'Azur que mon père affectionnait tant, on traversait la France en voiture et une fois sur place, on alternait les journées plages avec les journées consacrées à la visite de la région. Je connais donc très bien le Sud et la côte Atlantique, le Nord est ma terre nourricière, la Bretagne regorge de souvenirs de premières vacances sans les parents, il ne manquait donc que l'Alsace qui jusqu'ici ne m'avait jamais attirée plus ça.

Mr Grumpy fait souvent des aller/retour à Bâle pour son travail et cet été, j'ai décidé de l'accompagner.
Clairement? La meilleure idée de mon été. J'ai adoré. Nous avons donc posé nos valises à Huningue, une petit commune de moins de 7 000 habitants dans le département du Haut-Rhin sur les bords de ce dernier.


Sur la photo au dessus, en haut à droite l'Allemagne et en bas à gauche la Suisse, tu vois bien que lorsque je dis qu'on n'est vraiement pas loin, pour une fois je n'exagère pas du tout ;-)


La Passerelle des trois Pays est exclusivement déstinée aux piétons et cyclistes. Elle relie la France à l'Allemagne et la Suisse, c'est aussi la passerelle qui supporte la portée libre la plus longue au monde avec 238 mètres (chauvine un jour, chauvine…).


Il fait bon vivre dans cette région et surtout à cette époque de l'année. Suis pas certaine de te tenir le même discours quand j'aurais subis les températures glaciales de l'hiver. 
Et j'avais oublié à quel point j'aime la montagne en été...


Quand aux alsaciens, je te conseillerais de ne pas écouter les rumeurs. Ce sont des gens adorables, polis et serviables, pas plus qu'ailleurs mais pas moins non plus. Et puis, tu me connais je me suis liée d'amitié avec les papis du quartiers lors de mes promenades et j'aime m'asseoir avec l'un deux et apprendre de cette manière l'histoire du pays. C'est de cette façon que j'ai appris que Vauban lui même avait dessiné les plans d'une fortification (détruite des années plus tard, dommage) pour protéger la région de l'envahisseur (y en a qui ont eu le nez fin ^^) 


J'ai également été impressionnée par la mise en place de tout un tas d'activités par la municipalité, c'est un très bel effort je trouve. Le parc des eaux vives notamment où tu peux pratiquer kayak, rafting hydrospeed ou encore canoé. Des courants ont même été crées artificiellement pour les gens en mal de sensations. Un mur d'escalade pour les plus aventureux le long de ma balade quotidienne...


Le relief du coin relativement plat m'a convaincu d'emmener mon vélo avec moi lors de ma seconde escapade et je ne l'ai pas regretté. Là encore, la région m'a épaté dans la mise en place de pistes cyclables propres et sécurisées et je pourrais aisément me rendre à Mulhouse en vélo sans aucune difficulté, si ce n'est les 36 kilomètres dans les guiboles…


Je suis impatiente d'y retourner!