Affichage des articles dont le libellé est Mes voyages en Italie. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Mes voyages en Italie. Afficher tous les articles

mardi 20 septembre 2016

La dolce vita en Toscane.

Je dois être un brin étrange parce que la notion de vacances chez moi, ne semble pas être celle du commun des mortels. Je n'attends pas les vacances avec l'impatience d'une enfant de 3 ans, je n'en ressens pas forcément le besoin non plus. Faut dire que je ne travaille que 35 heures (voir 42 quelques semaines par an) par semaine et mon boulot est loin de consister à descendre au fond d'une mine chaque matin, à partir de ce constat, forcément le besoin est certainement moins vital. 

Il n'empêche! Je n'avais pas pris de vraies vacances depuis deux ans et j'étais malgré tout, toute à ma joie de cette petite parenthèse enchantée. 

Les temps étant ce qu'ils sont (je suis depuis quelques années célibataire avec un enfant plus si enfant à charge alors forcément niveau finance, c'est un peu moins détendue qu'il y a quelques années) avec un peu de recherches et de bons plans, on peut aujourd'hui partir en vacances sans se résigner à manger des cailloux sitôt la bise revenue! 

Hors saison (septembre quoi!), c'est déjà plus abordable dans le secteur du tourisme. Nous avons opté pour la location d'un chalet dans un camping en bord de mer près de Livourne, pour le vol Ryanair (tout a été parfait sauf peut-être les horaires... Ils sont matinaux dans c'te boite, ça rigole pas!) et pour la voiture sur place, je suis passée par Autoescape (et c'est pas la meilleure idée que j'ai eue mais bon, bref)! 


Sienne, septembre 2016. 

Au programme de cette semaine italienne: du repos, des visites et des pâtes! Je peux affirmer aujourd'hui que le programme a été respecté dans son intégralité. 
Le soleil et la chaleur étaient au rendez-vous. La Toscane, c'est tout simplement le paradis si tu aimes les vieilles pierres et les champs/vignes à perte de vue. J'ai été étonné de découvrir un arrière pays très sec, voir aride et pas si vert que l'on peut l'admirer dans les guides touristiques mais selon les locaux, l'été 2016 a été particulièrement chaud. 

Florence, septembre 2016.

Même si Florence est magnifique, chargé d'histoire et dégage une atmosphère particulière, j'ai été plus séduite par Sienne. Et tu n'auras pas assez d'une semaine pour visiter tous les édifices de la ville, nous n'en avons fait que quelques uns, principalement par manque de temps mais aussi par choix. 
Je m'explique! Par exemple en Italie que ce soit Milan ou Florence, pour visiter les basiliques il y a un prix d'entrée assez prohibitif. 
Pour Florence, l'entrée au Duomo est d'une quinzaine d'euros si tu as la patience de faire 3 heures (et je n'exagère pas, des panneaux t'indiquent tout autour de la basilique - un peu comme à Disney, tu vois le délire? - le nombre d'heures qu'il te reste à patienter pour atteindre l'entrée: un peu le Saint Graal du touriste finalement!) ou tu peux aussi te procurer des billets "coupe-file" sur Internet au double du prix pour n'avoir à patienter qu'une trentaine de minutes. 
Et si il y a bien une chose que je trouve scandaleuse dans ce pays, c'est le fait de faire payer un droit d'entrée  sur un lieu de culte. Je peux tout à fait comprendre que ce genre d'édifice doit avoir des frais d'entretiens de folie mais je te rappelle que Notre Dame de Paris ou la basilique du Sacré Coeur sont en accès libre et gratuit. 
Bon, j'avoue que juste pour la beauté du dôme, j'aurais pu payer 15 euros et donc me laisser abuser mais la file d'attente de quatre heures en plein soleil m'a poussé dans mes retranchements. 
Par contre le coucher de soleil sur les hauteurs de la ville est une des plus belles choses qu'il m'ait été permis d'admirer dans ma vie! 


Mon coup de coeur a été pour les vieux villages nichés sur les hauteurs des collines de la région.
La paix des lieux, la chaleur, le soleil... Une vraie douceur de vivre à l'italienne.


C'était mon troisième séjour en Italie et malheureusement malgré les protestations du Barbu, je crois bien que ce sera le dernier. J'aurais adoré visiter Rome mais l'accueil des italiens est tout simplement insupportable. On parle de la mauvaise qualité des services parisiens mais ce sont des enfants de coeur à coté! Ayant eu quelques soucis lors de la récupération de la voiture de location à l'aéroport avec le Barbu, nous avons été frappés par le manque d'effort des italiens qui travaillent dans le tourisme et durant tout notre séjour, nous nous sommes amusés à observer ceux qui allaient nous sourire. UN. Ou plutôt une. Oui, tu as bien lu, une seule serveuse (à Florence), s'est fracturée la mâchoire pour nous laisser apercevoir sa magnifique dentition. 

Alors attention, je ne veux pas faire de généralités! Si tu parles italien, tout va très bien se passer, nous avons pu le constater de nous-même mais si tu as le malheur d'essayer de t'exprimer en français ou en anglais, tu as le droit au mieux à une indifférence totale. 
De toutes manières, pour l'anglais, tu peux laisser tomber, parce que là aussi, on a beau nous tomber dessus à bras raccourcis à la moindre occasion pour nous rappeler comme nous sommes, nous français très mauvais en anglais, pour les italiens, je ne suis même pas sûre qu'on les aient informés qu'il s'agit d'une langue encore vivante. 


mardi 12 novembre 2013

Prendre 3 kilos à Milan!

Durant notre court (trop court) séjour à Milan, j'ai volontairement zappé Instagram pour nos repas. D'abord parce que Mr Grumpy a fait l'effort de se déconnecter du boulot, je ne pouvais que lui rendre la politesse. Et puis, je voulais faire un billet sur le blog, du coup je ne tenais pas à ce que vous vous tapiez une indigestion.
Milan m'a réconcilié avec l'Italie que la Sardaigne avait beaucoup abîmé dans mon esprit et je crois qu'ils ont réussi définitivement à me faire succomber en me prenant par l'estomac.
On est peu de choses, pas vrai?

Via Amadei 1
20123 Milan

Nous ne sommes pas tombés par hasard sur tous les restaurants dont je vais te parler, Mr Grumpy a un ami qui vit à Milan. Nous n'avons pu le croiser parce qu'il était à Las Vegas quand nous étions à Milan: ces hommes qui parcourent le monde! 
Quand tu passes le seuil de la porte, tu as l'impression que le temps s'est arrêté il y a 50 ans (et j'ai eu cette impression de nombreuses fois en 2 jours. J'ai adoré.), le cadre est un peu vieillot, les serveurs en tablier blanc et noeud papillon et le caissier derrière son comptoir en bois lisant le journal. 
Pour les prix, il faut compter entre 10 et 25€ selon les plats ce qui reste abordable pour le quartier.


Pour débuter, j'ai opté pour une assiette de prosciutto et melon. Le jambon est coupé sous nos yeux en fines tranches à la main, déjà je suis impressionnée. Une fois en bouche, c'est un peu l'extase, le jambon fond sur la langue et le melon est goutu, alors que ce n'est plus vraiment la saison. 
Mr Grumpy a choisi une salade caprèse qui s'annonce être son entrée pour tous les repas que nous avons pris à Milan.


J'ai poursuivi avec des spaghetti alla vongole et là encore, je n'ai pas laissé un bout de persil dans mon assiette. Je t'avoues ici avoir saucé même si je sais parfaitement que ça ne se fait pas, je n'ai pu m'en empêcher!
Mr Grumpy lui a fait très fort! Il avait commandé des tortellini à la crème (qui étaient à se damner) que l'on a fini par picorer tous les deux, il a donc recommandé un second plat (oui, oui je sais pffff).
Un ragout de penne à la viande hachée et aux coeurs d'artichauts dans une sauce tomate, le tout était vraiment parfait.


Pour le dessert, j'ai déposé les armes. Si j'avais mangé une bouchée de plus, j'aurais été incapable de me remettre sur mes jambes ne fut-ce que pour faire un mètre.
Mr Grumpy ne s'est pas laissé démonter et a dégusté un tiramisu, le meilleur du séjour selon lui. Je ne me prononce pas, je n'aime pas le café. Note qu'en Italie, ne pas aimer le café c'est presque insultant.
La photo ci-dessous ne lui rend pas grâce mais il parait que lorsque ce dessert ne se tient pas dans l'assiette, c'est qu'il est réussit. Si ça se trouve, je suis une super cuisinière en partant sur ce constat?




Via Dell'Orso 1
20122 Milan

Le cadre de ce restaurant est un tantinet plus moderne que le précédent mais on reste dans le restaurant des familles milanaises et pourtant, j'ai été un poil déçue. Surement parce que nous avions placé la barre très haute, la veille au soir.


Je n'ai pas pris d'entrée et Mr Grumpy, sans surprise, a dévoré sa salade Caprèse même s'il a déploré le manque de gout de la tomate toujours en comparaison de la veille.
Pour le plat, cette fois nous avons voulu gouter les spécialités de la ville. Mr Grumpy s'est régalé d'un risotto au safran, pour ma part je n'ai pas réussi à venir à bout de mon escalope milanaise.
J'ai d'ailleurs pris ma main en photo pour te montrer la taille de la bête… Hallucinant!


Selon mon mari, le tiramisu était surgelé et je vais être obligée, encore une fois, de le croire sur parole.
J'ai trouvé marrant que pour le café, il propose des dosettes de miel pour ceux qui préfèrent le déguster ainsi…
Les plats sont dans les mêmes prix que le restaurant précédent mais ne sont pas équivalents au niveau gustatif. Attention, ca reste très très bon mais un tout petit moins fin que chez la Collina Pistoiese.


Légende du risotto au safran: Sa création remonterait à 1574. Le maitre verrier Valerio di Fiandra incorporait cette épice dans sa préparation de teinture de verre afin d'obtenir une couleur plus brillante pour les vitraux du Dôme de Milan. Le jour du mariage de la fille de son maître verrier, un jeune assistant amoureux en secret de la belle ajouta du safran au riz qui fût servi au mariage pour se venger d'avoir été éconduit. Passé une seconde de surprise dans l'assistance, un courageux goûta et trouva le mets délicieux, les autres suivirent…


EAT'S
Galeria del Corso 4
20122 Milan


Pas de quoi s'attarder sur ce repas, nous avions faim et il était presque 15h, une envie de se poser un instant et nous nous sommes arrêtés au premier spot venu. 
Note quand même la taille de l'escalope dans le sandwich de Mr Grumpy… Pour ma part, j'ai dévoré mon club sandwich en sirotant une tisane. Je t'ai dit que j'avais arrêté le soda? 



6ème étage du Centre Commercial 
La Rinascente
Piazza del Duomo


Un bar à mozarella situé au 6ème étage d'un centre commercial avec vue imprenable sur El Duomo, il ne m'en fallait pas plus pour faire plaisir à Mr Grumpy qui adore ce fromage.
Pour ma part, j'avais un peu peur de devoir le regarder manger puisque je ne mange aucun fromage mais ça, c'était sans compter sur la gentillesse du personnel qui m'a fait une pizza sans fromage. Et avec du prosciutto qui est devenu ma nouvelle marotte, faut le savoir!
C'est un peu cher pour ce que c'est mais là, tu payes aussi la vue. Il faut compter entre 15 et 45€ selon les plats.


Galeria Victor Emanueli
20123 Milan



J'avais très très peur que ce soit un peu le genre de restaurants attrape touristes dans un lieux prestigieux. Mr Grumpy ne voulait pas du tout s'y arrêter mais je mourrais d'envie de diner dans ce cadre…


Ici le pain est fait maison et Mr Grumpy a opté pour des bruschetta… à la caprèse, tiens donc! Vu la vitesse à laquelle elles ont disparu, j'en déduis que ça devait être bien bon. 


Pour les plats, penne al arrabiata pour lui et spaghetti alla vongole pour moi. Rien à redire, très gouteux et plats généreux. Perfecto! 
Pour les desserts, tiramisu pour mon mari qui a décidément du mal à varier son alimentation et crème catalane brulée sous mes yeux pour mon cuissot. Bon, bon, bon! Très très bon, même...


Les petits plus de l'établissement? Les mignardises faites maison servies pour le café de Mr Grumpy (à réveiller les morts le café italien, et je te dit ça juste à cause de l'odeur, je n'ai fait que renifler!). 
Et puis, le maître d'hôtel en me voyant tripoter mon téléphone à discrètement glissé ce ticket sur le coin de notre table, j'ai trouvé l'attention mignonne. 
Les prix sont les même que dans les établissement précédents et une terrasse chauffée te permets de diner sous la verrière, je craignais une forte affluence mais finalement l'ambiance n'est pas à la foire…


Bon, je crois que je ne mangerais italien qu'en Italie dorénavant!


mercredi 6 novembre 2013

Milan en une journée?

Houlà, ce que ce titre est à la fois présomptueux et réducteur! Clairement, il est impossible de voir Milan en une journée mais on peut essayer de compulser un maximum de choses à voir en un minimum de temps et j'ai décidé de relever le challenge… Andiamo!


Il y a une chose que je regrette de ne pas avoir vu à Milan, c'est le célèbre tableau La Cène de Leonardo de Vinci dans le couvent dominicain Santa Maria delle Grazie. Du coup, je commence par ça parce que si un jour tu projettes d'aller à Milan saches qu'il te faut réserver au moins un bon mois à l'avance ta visite sur ce site. Ce tableau est d'une extrême fragilité dû aux techniques qu'avaient employé l'artiste à l'époque et il a fallut plus de 20 ans aux plus grands spécialistes pour remettre cette peinture en état. La visite se fait par groupe de 25 personnes maximum et ne dure que 15 minutes afin de préserver les conditions "athmosphériques" autour de la toile, les plus saines possible.



Impossible d'aller à Milan sans passer par le Castello Sforzesco (le chateau des Sforza) qui est en fait l'ancienne forteresse militaire sous les Visconti, détruite à la fin du règne de la famille. Et ce sont sur ses ruines que Francesco Sforza devenu le nouveau duc de Milan décida d'y construire un château qui deviendra la Résidence des Ducs.
Milan est riche en histoire et la pauvre, en a vu de toutes les couleurs! Elle aurait été construite par les Celtes (mais des Gaulois se disputent le mérite), puis au fil des siècles elle est passée entre les mains de l'Autriche, de l'Espagne et elle a même connu l'occupation Napoléonienne. De quoi y perdre son latin non?


Du château, il est facile de rejoindre le Duomo en empruntant la Via Dante puis la Via Mercanti qui sont de grandes artères commerçantes (tu noteras sur la droite, un très joli marché couvert).


Et puis, au bout de cette rue se dresse El Duomo. J'ai passé de nombreux moments sur ces deux jours à l'observer sous toutes les lumières, complètement fascinée. La Cathédrale de la Nativité de la Sainte Vierge de Milan est la 3ème plus grande église du monde après Saint Pierre de Rome et la Cathédrale de Séville, construite en 1386 sous l'impulsion de Jean Galeas Visconti, sa construction a duré 500 ans et depuis, elle n'en finit jamais avec ses restaurations!


Si tu es tentée par la visite, n'oublie pas qu'on ne te laissera pas rentrer en short et débardeur, il faut avoir les épaules couvertes, les italiens ne rigolent pas sur le sujet.

De petites anecdotes sur le bâtiment?
- Pendant la Seconde Guerre Mondiale, la Madonina de Milan a été recouverte de chiffons afin que sa surface dorée n'attire l'oeil des bombardements alliés et préserve au maximum l'édifice.
- "Longh comm la fabricca del Domm" est une expression en milanaise pour définir quelque chose d'interminable.
- Une loi voit le jour dans les années 30 qui n'autorise aucun bâtiment à dépasser la Madonina pour perpétuer la tradition qui remonte au temps des Visconti où l'un d'entre eux avait évoqué la colère de Dieu a qui tenterait de le surpasser. Depuis la Tour Pirelli qui abritait jusque récemment la Région Lombarde mesurait 127 mètres mais pour conjurer le sort, on a placé à son sommet une réplique de la Madonina (depuis la copie a déménagé en même temps que la Région Lombarde sur un immeuble encore plus haut).



- La visite de la cathédrale est gratuite mais il te faudra débourser un "permis pour photo" de 2€ pour l'immortaliser. La visite du toit est possible soit à pied (250 marches), soit par ascenseur et, j'ai choisi les marches, mauvaise langue va!
- Napoléon 1er s'y fait sacrer roi d'Italie en 1805.

Puisque tu es sur la Piazza Del Duomo, impossible de ne pas être attiré pas la Galleria Vittorio Emanuele II. Une fois, à l'intérieur, le temps s'est arrêté, ferme les yeux et tente de faire abstraction du bruit des passants, rouvre les yeux: Voilà, c'est magique.



Il s'agit d'une galerie commerçante historique qui est également le passage (couvert) entre Le Dôme de Milan et la Scala. Elle abrite des magasins de luxe comme Vuitton, des restaurants (certain établis depuis l'ouverture en 1878) et surtout, reste la toute première boutique de maroquinerie Prada.
La première, depuis deux autres grandes boutiques sont venues prêter mains fortes à leur aïeule.



La Scala, pour ma part, ne mérite pas grand intérêt de l'extérieur du point de vue de son architecture. J'ai été déçue en la voyant, mais déçue… Je m'attendais à quelques chose de grandiose et non. J'aurais vendu Mr Grumpy pour assister à une représentation, malheureusement (comme d'habitude) j'ai manqué d'organisation et n'ai pu qu'admirer les sublimes milanaises entrer à l'intérieur peu avant le lever de rideau. Oui, parce que vois tu si il y a UNE chose à retenir de Milan, c'est que la Milanaise est sublime d'élégance!



Je te conseille un petit détour par la Via Spadari pour aller jeter un coup d'oeil à l'épicerie fine Peck, notamment la cave à vin en sous-sol qui est impressionnante. Il y a un restaurant qui est parait-il un incontournable mais nous n'avons pas eu le temps de nous y attabler…



La fin d'après-midi approche et il est temps de se diriger vers Brera, le quartier idéal pour manger une glace ou prendre l'apéro. Ici, les artistes ont investit les lieux (on pousse la comparaison à Montmartre, personnellement c'est un brin exagéré, Montmartre ne se compare pas!) et partout des petites terrasses poussent à la paresse dans le calme des rues piétonnes.

Si tu séjournes dans la ville quelques jours, ne rate pas la Pinacoteca de Brera mais prévois bien une demi journée pour la visite…

Enfin la douceur de la soirée s'annonce et à toi, la Dolce Vita à la milanaise pour ça, je te conseille le quartier de Navigli branché et animé jusqu'au bout de la nuit, avec une multitude de restaurant le long du canal. Romantique, tu dis?



Je reviens très vite avec les restaurants testés et tous les kilos gardés, promis!


Le concours La Roche Posay est ICI 
Le concours bareMinerals est par ICI

lundi 22 juillet 2013

La Sardaigne!

La Sardaigne est une île ET une région italienne, séparée du sud de la Corse par les bouches de Bonifacio. Elle est cependant autonome de l'Italie depuis 1948 et son chef-lie est Cagliari tout au sud de l'île.
Avec ses 24 000km2, elle est en superficie la deuxième plus grande île de la Méditérannée derrière la Sicile. Le paysage de l'archipel est principalement constitué de montagnes et de collines, ce qui donne à n'importe quelle journée de visite de la région, des allures de treck éprouvant!

Le climat est bien entendu ultra doux, voir chaud mais le mistral rend la chose supportable (voir dangereux pour la peau), très peu de pluie et la semaine où nous y étions les températures en journée étaient toutes autour de 30°C mais les orages (secs ou non ^^) en fin de journée sont apparemment assez courant.


Avant de continuer, autant te dire de suite, que je n'ai pas aimé du tout la Sardaigne. Pour une raison toute simple, moi j'aime visiter et sur cette île le moindre patelin à visiter se situé à 70/100km les uns des autres mais à la montagne rien n'est simple et devoir se taper 3 heures de routes sinueuses pour visiter un trou perdu, ben ça l'a fait UNE journée. 

Ajoute à ça que Mr Grumpy a des problèmes sur un genou qu'aucun médecin n'arrive à soigner depuis deux mois et qui m'ont poussé à le ménager (contre son gré, mais ça commence à me faire flipper un peu), nous avons donc fini par faire une semaine de farniente au bord de la piscine (déserte) ou de la plage (qui peux très bien rivaliser avec nos côtes méditerranéennes en terme d'affluence!).

Du coup, j'ai râlé contre mon mari qui m'avait refusé Malte cette année et j'ai bouquiné un peu, beaucoup. Quatre livres en une semaine, on bat des records non? 

Mais revenons quand même à la Sardaigne…


Quand j'ai croisé le drapeau Sarde, la première fois, j'ai pensé que les Corses avaient dû faire de l'île leur lieu de villégiature mais non, il s'agit bien de celui de la Sardaigne. 
Il est censé représenter des têtes de maures vaincus par les Sardes, quatre pour être plus précise qui seraient des rois arabes tués sur les champs de bataille. A rétenir depuis 1999 pour des raisons diplomatiques, le bandeau qui à l'origine leur bandaient les yeux a été relevé sur le front. D'autres affirment qu'il y a quatre têtes pour les quatre régions Sardes (mais depuis 2001, elles sont huit et tout ça n'a plus aucun sens ^^).

Sur l'île, on parle italien mais bien plus souvent le sarde prévaut et pour mon mari qui parle l'Italien (aucun mérite, il y a vécut hein!), ça n'a pas été une mince affaire pour se faire comprendre. Le Sarde parlant l'anglais encore moins bien que le Français (c'est lui qui l'a dit!) et ils ne font aucun effort, tout comme les Français

Question gastronomie, là encore j'ai été déçue. Bien entendu, il a l'influence de l'Italie très proche mais en moins raffinée. Une des spécialités sucrées sont des cannellonis fourrés à la ricotta mais Malte est en friande également, donc pas de découvertes de ce coté. 
Je ne bois pas, mais John s'est frotté aux vins sardes, une ou deux fois, pas plus parce qu'ils sont un peu fort. Rien en dessous de 14°, ça te met un coup derrière la carafe non? 

L'île vit principalement grâce à l'élevage (mouton et chèvre) et au tourisme. Nous séjournions au nord de l'archipel, près de la "Costa Smeralda" (côte d'émeraude) à San Teodoro (en haut à droite sur la carte ^^). 
C'est impressionnant d'imaginer que cet endroit est sorti de terre au début des années 60 grâce (ou à cause?) du prince Aga Khan VI qui voulait en faire un lieu de vacances pour la jeunesse fortunée de son époque… Perso, Porto Cervo qui est un peu le Saint Tropez sarde m'a laissé de marbre, comme tout le reste de l'île finalement. Tellement indifférente que j'ai sorti l'appareil photo le premier jour et puis plus rien, quand on me connait un tel manque d'enthousiasme c'est juste rarissime. Vraiment. 

Quelques photos? 

La terrasse de notre chambre.

 Ma place à la piscine…

La mer. 

Un très, très, TRES vieux scooter et en ce moment les deux roues italiens, c'est une idée fixe...

J'adore cette photo, c'est tout. 

Un lac artificiel au milieu de la Sardaigne. 

Pattada. 

Ah la montagne...

Mes deux amours sont à l'eau XD

Le bonheur des plages desertes… Cynique moi? 

Du coup, j'me faisais tellement chier que j'ai fait des patés! 

Un tout petit peu plus de photos sur Facebook

Cependant il y a eu de petites attentions ou de petits bonheur qu'il faut souligner! Non, je ne peux pas toujours voir le verre à moitié vide (même si Malte aurait été 100 fois mieux et pis de toute façon, j'ai gagné, j'irais seule quelques jours en Aout sûrement ^^)…
Mon mari avait réservé ce périple en Sardaigne via voyageprivé.com et après avoir lu tant de mal à son sujet, je t'avoue que je tremblais un peu. Arrivés à l'hôtel, un cafouillage dans la réservation des chambres et nous nous sommes retrouvés dans une chambre familiale… Euh oui, mais non parce qu'on avait payé un supplément pour que l'Ingrat ai son intimité (et nous aussi XD). Après un rapide coup de téléphone au revendeur du voyage, nous avons été surclassé pour le désagrément (qui a duré 10 minutes) et moi, je dis chapeau l'artiste. 

Puisque je suis en mode "confessions", je te confiais il y a peu détester voyager sur les compagnies low coast, manque de bol, on s'envolait avec Transavia.com (compagnie low coast d'Air France-KLM) et bien, tout a été parfait. Bon faut dire qu'à l'aller, on avait 49 passagers dans un 737 et au retour, nous étions 20… Mais les deux avions avaient l'air neuf, le tout dans un état de propreté rarement égalé (même sur des compagnies nationales ahem) et le personnel est au petits soins (faut dire qu'ils étaient un peu désoeuvré pour le coup). Et histoire de torpiller définitivement les clichés, d'une ponctualité digne d'un horloger Suisse!

Bref, de la Sardaigne ce que j'ai aimé le plus, je crois que c'est le transport… Bravo Kaki.