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jeudi 23 février 2017

Une jolie crédence ou l'illusion de la faïence...

Pour écrire ce billet, je suis allée faire un tour sur celui que j'avais rédigé après mon installation. Et que dire, à part que les transformations n'ont finalement jamais cessé. Transformations matérielles mais pas que. Moi aussi, j'ai changé. En bien (je l'espère) mais je ne suis définitivement plus la même qu'à mon arrivée dans cette région et (petit moment d'auto congratulation) je m'en réjouis! 

Bref! On va la faire courte et pour l'introspection, on se retrouvera une autre fois (ou pas, parce que m'épancher ça va bien cinq minutes et puis quand tout va plutôt bien, j'ai toujours tendance à me la jouer Grande Muette!). 

Je suis locataire d'un logement social alors même si je n'ai jamais eu envie de vivre dans un truc insalubre, il a toujours été hors de question de me lancer dans des travaux de rénovation qui allait me couter un PEL (pour les organes, j'ai déjà tout vendu, il y a belle lurette!). 

(Oui, le bordel, c'est cadeau!)

A mon arrivée, j'ai bien entendu repeint toutes les pièces du sol au plafond mais rien de plus (la salle de bain ne compte pas, le père de l'Ingrat étant plombier de profession, je n'ai pas déboursé un centime). 

Dans la cuisine, par contre ça a prit plus de temps. Pour être franche, il a fallut le temps que je me retrouve l'envie de cuisiner et du coup de me rendre compte qu'elle n'était pas pratique du tout! 

Dans ce genre de location, il n'y a jamais de cuisine équipée (faut pas rêver), juste un meuble sous évier (le mien est en inox, la plaie universelle si l'eau est calcaire et devine?) et basta. 
Pas de plan de travail, de rangement ou d'étagère. Que dalle. Alors si j'ai "survécut" de cette manière les premiers mois, très vite je me suis mise à chouiner sur le peu de praticité de la pièce. 
Mon Barbu a posé un plan de travail et avec ma belle-mère nous avons installées nos premières étagères. 

Le résultat me plaisait plutôt pas mal et du coup, je ne voyais plus que cette crédence en carrelage blanc, un peu jaunit par le temps et des joints grisonnants. 

J'ai farfouillé un peu, beaucoup sur le net et je suis tombée sur des autocollants, imitation parfaite de faïences anciennes. J'étais un peu sceptique sur le rendu de la chose et encore plus sur sa durée de vie (autocollant et endroit souvent aspergé d'eau (ici, c'est l'ingrat qui fait la vaisselle, ahem!) ne font pas vraiment bon ménage) mais je me suis lancée, malgré tout. 


La pose est ultra facile (et rapide, ce qui ne gâche rien), il faut juste bien nettoyer la crédence et retirer toutes traces de graisse, laisser sécher et en avant pour l'application. Les autocollants se commandent au format du carrelage existant, et il suffit de les coller dessus avec une petite spatule pour chasser les bulles d'air. 

On laisse bien adhérer pendant 24 heures et c'est tout. 


On peut choisir la taille, le motif et la couleur. Pour ma cuisine, j'ai donc choisi deux motifs différents dans les mêmes teintes de noir et de gris (on ne se refait pas totalement). 
Il m'a fallut 45 minutes pour faire l'ensemble de la crédence et je suis ravie du résultat. 

Une crédence pour moins de 60 euros, frais de port compris. Le bonheur, je te dis!



Quand je te disais dans le précédent billet consacré au nid que le futur locataire serait ravi, je n'ai vraiment pas menti!

Le site où j'ai déniché mes merveilles : AdR Carreaux

lundi 26 septembre 2016

L'odeur du nid.

C'est assez étonnant de constater comme nos gouts peuvent changer au fil du temps. Les odeurs n'échappent pas non plus à ces changements, et il faut dire que pour ces dernières, j'ai un odorat ultra développé. Ce n'est d'ailleurs pas toujours une qualité, surtout en été.
D'ailleurs en rédigeant ce billet, je me rends compte que j'ai également une mémoire olfactive de folie. Autant les vieilles photos, d'anciennes musiques me laissent de marbre, une odeur familière et me revoilà dans le passé, vingt ans en arrière en une minuscule respiration...


J'aime les odeurs fraiches et du coup, les agrumes ont une sacrée côte à la maison. En été, je remise les bougies qui, je trouve, ne se prête pas à cette saison et me tourne vers des brumes d'intérieur ou des diffuseurs, beaucoup plus subtiles à mon sens. 

Le parfum d'ambiance à la verveine de Durance est devenu un incontournable au nid. J'aime absolument tout ce qui peut contenir de la verveine ou du citron, qui sont pour moi des fragrances fraîches qui respirent le "propre", parfait en été, donc. Une senteur qui m'accompagne, en général, du début du printemps jusqu'à la fin de l'été voir un peu plus. Je l'achète dans mon Monoprix pour une quinzaine d'euros et le flacon me fait la saison. 


Je ne connaissais pas du tout la marque Esteban mais j'ai craqué dans les allées de mon Monop' (cette enseigne, c'est quand même un peu l'enfer sur terre au niveau tentations!) pour le diffuseur dans son flacon en verre dépoli. J'avais opté pour la senteur Néroli qui reste une fragrance très fraîche avec une subtile note de fleur d'oranger. Même si j'ai beaucoup aimé le parfum, je ne le rachèterai pas dans cette marque, car j'ai trouvé l'évaporation du produit beaucoup trop rapide (une toute petite semaine) et le rapport qualité/prix devient un peu dingue...
Pour la petite histoire, le Néroli  doit son origine à Anne-Marie Orsini, duchesse de Bracciano et princesse de Nerola qui utilisait de l'essence d'orange amère comme parfum et également pour aromatiser ses bains. Depuis, cette essence a pris le nom de Néroli a qui l'on confiant à l'époque des vertus aphrodisiaques. 


Dans les allées d'une animalerie (j'ai un chaton au cas où tu n'aurais pas suivi), je suis tombée sur la marque Le Père Pelletier et je me suis laissée séduire par le discours de la vendeuse, qui vantait une marque française (lorraine plus précisément) et une entreprise de valeurs. Si on peut consommer français, je suis toujours partante, tu dois commencer à me connaitre. Une recharge pour diffuseur de 250ml, encore une fois pour une dizaine d'euros et qui cette fois dure quelques semaines. 
Je retournerais flaner auprès de cette marque pour trouver une senteur un peu plus chaude pour l'automne si je venais à me lasser de celle-ci. Il faut dire que, très longtemps j'ai détesté tout ce qui pouvait contenir ou sentir la fleur d'oranger. Inutile aujourd'hui encore, de me faire gouter des préparations culinaires avec cet ingrédient mais j'avoue m'être laissé envouté pour les parfums et les eaux florales (dont il faudra que je te cause bientôt). 




jeudi 25 août 2016

Let me introduce Malte, the cat!

Voilà, c'est une chose actée, je suis devenue une blogueuse à part entière puisque j'ai dorénavant un chat! Enfin, "j'ai" n'est pas tout à fait exacte puisque Malte n'est pas ma chatte à proprement parler mais celle du Barbu. Nous avons sauvé ce chaton puisqu'elle allait, elle et sa fratrie, finir je n'ose imaginer ni écrire comment! Et nous n'avons eu d'autres solutions que de la sauver.

Elle avait tout juste deux mois quand elle s'est retrouvé dans les bras de Baptiste et que nous l'avons ramené à la maison. J'étais très inquiète des éventuels dégâts qu'un si petit animal allait causer sur mon intérieur tout juste terminé. Et puis, je n'ai jamais eu d'animal de compagnie plus gros qu'un hamster donc forcément, je n'étais pas super à l'aise. Il a suffit d'un regard ou d'un frottement contre ma jambe, je ne me souviens plus très bien pour que je fonde littéralement.

Les premières nuits ont été un peu écourtées par les miaulements déchirants de cette boule de poils à qui l'on n'avait pas encore trouvé de nom à l'époque. On attendait sagement le retour de son maitre, à savoir: le Barbu.



Le Barbu étant souvent en déplacement (tu vois bien que cet homme n'a pas QUE des qualités), Malte  (je crois que son nom s'est imposé comme une évidence aux yeux de tous, étrange non?) a donc deux maisons, deux litières, deux gamelles, deux arbres à chats, des jouets que l'on a acheté en double et une couverture que l'on a fait reprendre par un couturière pour qu'elle en ai un bout dans chacune de ses maisons mais un seul sac de transport. 

Nous avons été un peu inquiets au départ sur ce mode de garde alternée et nous avons donc demandé les conseils du vétérinaire du coin, qui n'y a vu aucun inconvénient tant que l'on n'observait pas de trouble chez notre chat. 
Elle a l'air de s'être faite à ce mode de vie puisqu'elle saute avec légèreté dans son sac de transport dès que celui-ci est dans son champs de vision et ronronne jusqu'à ce qu'on la soulève. Il parait que c'est plutôt rare pour les chats d'aimer leur moyen de transport, Malte, elle adore être en ballade. 


Moi, je suis novice dans le rôle de "maman à chat", alors j'observe, je souris mais je râle aussi de temps en temps. 
Malte est gourmande et aime absolument tout ce que l'on fait gouter, elle se jète sur mes yaourts et dans mes tasses de chocolat chaud. Elle est intriguée par l'eau mais en a une peur bleue. Elle a d'ailleurs pris son premier bain, il y a quelques semaines, en tombant du rebord de la baignoire (fallait voir l'état de l'appartement quand elle a réussit à s'extraire de cette dernière!). Elle me réveille TOUS les matins à 5h45 précisément en s'allongeant sur ma tête (elle finit MA nuit dans le couloir, faut pas déconner non plus), on passe des heures à jouer avec mes pieds sous la couette et je peste régulièrement quand elle arrive à me les attraper dans le couloir. 
C'est une survivante selon la vétérinaire qu'elle commence à rencontrer beaucoup trop souvent, car pas plus tard que la semaine dernière, alors qu'elle était chez le Barbu, elle est tombée du 2ème étage en glissant de l'appui de fenêtre, depuis son maitre étant tellement choqué, on vit les fenêtres fermées. 
Elle n'a heureusement eu aucune égratignure, même pas plus choquée que ça la demoiselle! 

Il n'y a plus un seul câble dans l'appartement qui n'ai pas des coups de dents, mes rideaux ont été décrochés temporairement et les radiateurs sont, selon elle, les meilleurs endroits pour la sieste. 
Elle se colle contre moi dès que j'allume l'ordinateur quand elle ne vient pas s'asseoir sur le clavier, elle se glisse sur le haut du canapé dans ma nuque quand je regarde la télévision et adore partir à la chasse aux mouches en faisant voler tout sur son passage. 

Elle m'accueille chaque soir par de doux miaulements en venant se frotter contre moi jusqu'à ce que je daigne me baisser pour lui donner sa ration de câlins et adore m'offrir son ventre à papouiller. 


Et moi depuis, j'embête le monde sur Instagram avec mon chat. Comme tout le monde.

jeudi 11 août 2016

Le nid de Kaki, avant et après.

Non, non et non, je ne me tranforme pas en parfaite ménagère de moins de cinquante ans. 
J'ai juste, comme je le répète à outrance, envie de garder une trace de ma petite vie par ici. Alors forcément, ça passe aussi par mon chez moi, notre Nid à Baptiste et moi. Si je n'ai jamais fait ce genre de billet auparavant, c'est bien évidement parce que je ne vivais pas seule, qu'il fallait du coup préserver l'intimité de l'autre. Si tu me suis depuis... depuis... je ne sais même plus, sur un ancien blog (Lapin si tu es là, c'est le moment! Je ne me souviens même plus du nom de domaine..), tu te souviens que j'avais fait le même genre d'article sur mon chez moi, avant le toit commun avec Mr Grumpy. 
J'étais déjà un peu fière du résultat à l'époque alors que je n'avais absolument pas manié un seul pinceau, laisse moi te dire que cette fois-ci, j'ai donné de ma personne, tu n'imagines pas ma fierté quand j'ai enfin pu poser mes fesses dans mon canapé! 

Il m'a fallut une année pour retrouver un emploi avec un contrat en durée indéterminée, une stabilité financière et pouvoir de ce fait, requitter la maison paternelle (une seconde fois). Très sincèrement j'ai des parents tellement au top que si je suis partie, c'était avant tout pour l'Ingrat, pour que l'on retrouve une vie "normale" (qu'est-ce qui est normale et qu'est-ce qui ne l'est pas, l'éternelle question), qu'il puisse recevoir ses potes ou sa copine sans avoir à présenter sa mère, son grand-père, sa grand-mère, sa cousine (qui squatte souvent, faut le dire) ou son oncle (qui par la force des choses squatte aussi souvent que sa fille) en un seul "one shot". 
De mon point de vue, sans enfant, je crois que j'aurais pu aisément virer "vieille fille" et rester chez papa jusqu'à la fin de mes jours. Evidement, je suis ultra reconnaissante envers mon père et ma belle-mère pour tous ces moments où Baptiste et moi avons pu nous reposer sur eux, nous laisser choyer à l'envie sans jamais nous étouffer. 

Fin Aout, l'année dernière, un dimanche de désoeuvrement, je me connecte sur le site des logements publics de ma région et enregistre ma demande. Je viens de Paris, je connais le cauchemar d'une demande de logement et je lance ça en me disant "le temps que...".
En province, ce n'est pas la même chanson, trois semaines plus tard, je découvrais mon futur logement avec... mon père (of course!). 

Baptiste étant à l'école, j'ai mitraillé de photos pour qu'il puisse se faire un avis, hors de question que j'emménage dans un endroit qui ne lui conviendrait pas. Il a toujours été ma priorité, il faut croire qu'il le restera ad vitam. 
Je crois que je suis tombée amoureuse de la vue et de la lumière de l'appartement à la seconde où je suis rentrée dedans, et heureusement parce qu'au vu de l'état où l'avait laissé l'ancienlocataire, j'aurais pris mes jambes à mon cou!


Si tu me suis sur Instagram, ta pupille doit se souvenir de ce bleu entêtant dans les WC et si tu ne me suis pas sur Instagram, mais qu'est ce que tu fous, bordel? 
Comme dans tout bon logement social qui se respecte, tous les travaux d'embellissement sont à la charge du nouveau locataire (c'est le jeu ma pauv' Lucette qu'ils disent) et j'ai juste bataillé de pied ferme pour que les sols les plus abîmés soient changés (le salon et ma chambre). 



Pour tout le reste, ma belle-mère, mon père (malgré ses soucis de santé à l'époque), Baptiste et moi nous sommes débrouillés comme des pros! Bon ok, le père de Baptiste (si, évidement que c'est enfant à un père biologique, je ne me prénomme pas Marie!) est venu refaire la salle de bain du sol au plafond. 
On a beaucoup, beaucoup, beaucoup détapissé! C'est dingue la flemme des gens qui posent couche de papier peint sur couche de papier peint. J'ai pu remonter jusqu'aux années 70, au moins! 
Et comme je suis de celle qui aime l'unité, mon appartement est blanc, blanc et blanc avec deux trois touches de beige ou de gris. Le prochain locataire est un homme (ou une femme) heureux, je te le dis! 



Une fois remis en état, il a bien fallut se faire violence et meubler notre nouveau chez nous. J'ai quitté Paris avec mon fils sous le bras et sa chambre à coucher, ça faisait un peu léger. 
Je n'aime pas les meubles, encore moins les bibelots, j'aime avoir de l'espace, ne pas me sentir englouti par mon intérieur. Ca tombait presque bien, non?
Mon luxe? Mon lit. Enorme, ferme et très surélevé (à l'américaine quoi!).
La chambre de l'Ingrat qui restera son domaine privé est, tu peux me croire sur parole, blanche et grise comme le reste! 



Le moment le plus funky? L'arrivée du canapé. Je l'avais repéré chez But, il était beau, gris (what else?) et tellement tendance que j'ai dégainé la CB sans même réfléchir. Et c'est de cette manière qu'un soir, en rentrant du boulot, joyeuse à l'idée de pouvoir enfin me vautrer dans mon nouveau canapé, dans mon Nid tout propre et tout neuf, que je l'ai retrouvé debout dans le couloir. 
Ses dimensions ne lui permettait pas de passer la porte du salon, après avoir tout essayé, j'ai essuyé une larme à l'idée qu'il allait falloir casser le chambranle de la porte pour l'introniser (et donc refaire des travaux) et c'est à ce moment, qu'il a définitivement été baptisé "Désiré le canapé"... 
Mon fils a de l'humour, tu noteras. 



Pour le couloir, il est exactement comme j'aime, blanc et lumineux avec au mur tous les gens qui me sont chers. J'aime l'idée que je les ai sous les yeux à longueur d'année, même pour ceux qui ne sont plus là...


lundi 11 janvier 2016

La Villa Cavrois.

Courant Novembre, non en fait je peux être plus précise que ça. C'était le dimanche 15 novembre dernier, juste après les attentats à Paris (c'est assez étrange comme certain traumatisme grave à jamais les moments que tu vis au même instant ou juste après), j'avais besoin de continuer à "vivre". 
Je l'ai fait dans le silence, dans la retenue, mettant les réseaux sociaux au repos puisque je refuse toujours de m'exprimer sur ces supports dans de telles circonstances. 
On a la pudeur que l'on a, la mienne me plonge dans le mutisme que voulez-vous!



La Villa Cavrois, j'en ai beaucoup entendu parler depuis mon retour dans le Nord mais j'ai toujours repoussé sa visite pour X raisons. Je ne sais pas bien pourquoi ce jour-là, c'était le bon moment.

La Villa Cavrois est à l'origine un bâtiment qui est commandé par Paul Cavrois un riche industriel (dans le textile, what else in the north?) en 1929 pour y loger sa grande famille (sept gosses, cet homme était un sain!) recomposée.

Oui, recomposée puisque son épouse Lucie est à l'origine sa belle-soeur, mariée donc à son frère Jean-Baptiste qui n'est pas revenu de la Première Guerre Mondiale, Paul décide d'élever ses neveux comme ses propres enfants et de refaire quatre gamins dans la foulée à la pauvre Lucie. 
Compliqué, j'admets!


Paul Cavrois souhaite une maison bourgeoise mais moderne qui se démarque des autres bâtisses alentours, c'est à l'exposition des Arts Décoratifs que Cavrois rencontre l'architecte Mallet Stevens et tombe sous le charme de son travail. Il leur faudra quelques années pour se mettre d'accord sur les plans de la Villa.



Les travaux débuteront en 1929 et s'achèveront trois plus tard, avec des détails de modernité inouïes pour l'époque comme le chauffage central, un ascenseur et même le système d'heure électrique!

L'édifice se divise en deux ailes, la première réservée au couple parental et aux ainés à gauche et la seconde, à droite donc, aux enfants plus petits ainsi qu'au personnel logé sur place.




Le petit plus de cette visite est sans conteste la location d'une tablette munie d'écouteurs qui te permets une visite interactive du site puisque malheureusement l'intérieur de la maison n'a pas réussi à sauvegarder le mobilier (d'abord saccagé par l'occupation allemande pendant la Seconde Guerre Mondiale puis pillé après l'abandon de la villa). La restauration à l'identique, dans les même matériaux utilisés lors de sa construction, nous donne l'impression que la maison a réussi l'exploit de passer à travers les décennies sans sourciller, le manque de fournitures est donc comblé par des images d'archives projetées sur la dite tablette.


Du coup, je me suis un peu plus penchée sur le génie de l'architecte et j'ai découvert, pour les parisiennes intéressées par son oeuvre, il te suffit tout simplement de te rendre dans le 16ème arrondissement, une rue porte son nom et quelques façades de ses réalisations ont été classées depuis un peu plus de trente ans.

mercredi 20 mai 2015

Mes découvertes Lilloises...(1)

Comme tu as du le remarquer dans le titre (si non dis moi à quoi ça sert que je me décarcasse), j'ai bien l'intention de te faire (enfin) découvrir un peu plus ma nouvelle région. Tu vas me dire qu'il était temps mais figure toi que depuis mon changement d'adresse, j'ai également changé de vie, de rythme de vie pour être plus précise. Fini la Kaki qui avait le sirop de la rue, je suis en paix avec ma vie et du coup, bien chez moi (trop bien peut-être) et il est assez rare de me voir dehors. 

J'ai profité d'un des rares dimanches ensoleillés de ces dernières semaines pour aller bruncher à Lille. 
J'ai été assez amusé de me rendre compte que le brunch n'est pas une habitude nationale, que ce n'est pas un truc qui se fait beaucoup par ici mais la découverte était trop tentante...


Bruncher au Pain Quotidien. 


Comme j'avais très envie de profiter un peu des quelques rayons de soleil présent ce jour-là, nous avons opté pour Le Pain Quotidien sur la place du Rihour (tout près de la Grand Place quoi)...





Le brunch se compose en trois parties, on nous a d'abord servis nos jus d'oranges (frais), accompagnés de yaourt Bio (c'est un peu le gagne pain de l'enseigne), d'un granola (ultra tendance sur le web mais pas par chez nous) et d'un oeuf à la coque...


J'ai pris un chocolat chaud et de l'autre coté de la table, on avait opté pour un thé aux fruits rouges... Sans oublier les traditionnelles viennoiseries.


Puis vient le tour de la partie un peu plus salée du brunch et là encore tu as le choix entre une salade Caesar ou une assiette de fromages/charcuteries. Pour nous faire une véritable opinion sur l'endroit, nous avons donc commandé les deux et gouté dans les deux plats (puisque le fromage et moi, tu sais bien qu'on n'est pas copains).


La Caesar est copieuse, fraiche et l'avocat était ultra goutu! De mon côté, j'ai fait "bonne chair" avec la charcuterie et abandonné à la partie adverse les fromages...  Je n'ai bien évidement jamais réussit à terminer mon assiette! 


Dans le brunch, tout est compris et tu as deux boissons chaudes incluses (assez rare pour être précisé), sur la place du Rihour une très belle terrasse est à la disposition de la clientèle et tu peux donc ainsi passer un agréable moment, surtout que l'on ne nous a jamais pressé pour lever le camp.

Le prix n'est pas exorbitant, il faut compter 27€ tout compris.

La Gare Saint Sauveur.


Il s'agit d'une ancienne gare de marchandises désaffectée en 2003 et qui a ensuite été reconvertie en lieu d'expositions pour les évènement de Lille3000 en 2009. 

Le jour où je suis allée y jeter un oeil, il y avait l'exposition Singapour Art Garden. Autant te le dire de suite, je ne suis pas fan du tout de l'art contemporain, je n'ai absolument rien contre, je ne suis juste pas touchée. Il n'empêche que j'aime les lieux qui ont une âme et celle-ci est bien jolie...






Le Mother Café


Si un jour, tu fais un saut à la Gare Saint Sauveur je te conseille de continuer sur le boulevard Jean-Baptiste Lebas sur une centaine de mètres pour découvrir une jolie terrasse de la ville. 
Ce jour-là, la météo ne me permettait pas d'y rester mais l'intérieur valait aussi le coup d'être vu...


Le décor est plutôt sympa, c'est un peu ce qui se fait partout, du bois et du fer pour un rendu industriel, des objets chinés aussi comme une très belle et très ancienne balance à légumes. 
Bref, le lieu est sympa, ouvert tard le week-end, accueille diverses vernissages et autres concerts, des écrans installés ça et là permettent je suppose de venir soutenir le LOSC les soirs de matchs. 
Ah et le Virgin Mojito (je ne bois toujours pas d'alcool) est le meilleur que j'ai bu jusqu'ici! 

mardi 2 décembre 2014

Recette de la tarte au sucre.

Attends! Ne prend pas peur, la tarte au sucre ce n'est pas QUE du sucre, c'est aussi du beurre... mais c'est surtout une recette de ma nouvelle région. Oui, madame une recette 100% ch'ti, elle est pas peu fière la Kaki, je te l'dis! 
Comme je te le confiais sur mon billet récap' Instagram; la tarte au sucre c'est un peu ma madeleine à moi. Une fois en bouche, j'ai de nouveau 8 ans pour quelques secondes et c'est drôlement bon. Bon pour le moral parce que pour les hanches, c'est à pleurer cette affaire...


Ingrédient pour une tarte d'environ 8 personnes:

70g (+15g) de beurre
2 oeufs entier (je m'en fou maintenant j'ai des poules!)
175g de farine à gâteau
Cassonade (on dira "à discrétion", mouhahaha)
15cl de crème liquide.

Je t'avais prévenue QUE DU LEGER...Un bonheur.

Commence par préchauffer le four à chaleur tournante à 200°.
Fais fondre 70g de beurre (attention, le beurre ne doit pas être trop chaud), ajouter les oeufs et mélanger avec une fourchette (pourquoi une fourchette, te demandes-tu? Aucune idée et j'ai naturellement oublié de poser la question à ma tata chérie). 
Ajoutes ensuite la farine petit à petit en continuant de mélanger avec ta fourchette au début, parce qu'à la fin tu utiliseras tes mains pour homogénéiser l'affaire, sans vraiment pétrir (c'est tout un art la tarte au sucre). Forme une boule avec la pâte et étale là ensuite avec les doigts dans un moule à tarte.
Tu peux réutiliser ta fourchette pour denteler les bords, ça fait plus joli il parait...
Saupoudre de cassonade sur environ un demi centimètre d'épaisseur (oui, là tu arrêtes de compter les calories, sinon c'est plus drôle du tout). Sur la cassonade, tu dépose 5 ou 6 morceaux de beurre (les 15g supplémentaire du début). 
Tu finis par verser la crème liquide avant d'enfourner de suite après pour éviter que le liquide ne mouille trop la cassonade et détrempe la pâte. 
Tu laisses cuire 25 minutes, la tarte est cuite quand une croute blonde (et sucrée, sans blague?) s'est formée. 

Je te jure que cette tarte à la goût du paradis... les calories en plus!

vendredi 3 octobre 2014

Estaminet Chez mon vieux à Valenciennes.

Je te rassure, je suis toujours au régime, tu noteras d'ailleurs que tu ne vois plus (trop) passer de bouffe sur mon Instagram qui du coup, en devient chiant... heu comme un régime! 
Valenciennes, faudrait vraiment que je prennes le temps de t'en parler plus encore tant cette ville me plaît et tu me verrais la défendre envers et contre tous (si, je te jure)! 
Maintenant que j'y vis (enfin juste à coté, on ne va pas chipoter pour 2 kilomètres si?), j'y suis quasiment en permanence, enfin quand ma vie ne m'oblige pas à aller jusque Lille... 
Du coup, j'y mange aussi XD 
Chez mon vieux est une nouvelle brasserie dans le genre "estaminet", je préfère faire la nuance puisqu'il ne s'agit pas d'un estaminet d'origine comme la région Nord Pas-de-Calais pouvait en compter des centaines, il y a encore quelques décennies. 
Chez mon vieux est une nouvelle adresse qui a repris les codes décoratifs et culinaires de nos aïeuls. 
J'avais d'ailleurs une chouette conversation avec un ami de mon frère qui se languissait de ne plus trouver dans les restaurants, les bons petits plats de nos mamies genre pot-au-feu ou boeuf bourguignons. Les plats familiaux n'étant pas hyper esthétiques, ils ont été peu à peu sortis des menus et je trouve cela bien dommage! 
Bref! Chez mon vieux, on retrouve la cuisine traditionnelle de notre région sans chichis et avec beaucoup de saveurs. Evidement, je ne me suis pas lancée dans le poulet gratiné au maroilles et je pense que si mon compagnon de repas l'avait commandé, je me serais enfuie dans la seconde...
Tu peux retrouver la célèbre Fricandelle, du vol au vent (j'adore ça! Papa, c'est quand que tu nous en fais un dis?), du potjevleesh ou encore le welsh pour le bonheur de tes papilles de minot. 
 Les plats sont servis dans de la vaisselle de porcelaine ancienne et je sais bien que je me répète mais tu as vraiment l'impression de diner chez papi, tant le souci du détail a été travaillé.
Mon voisin de table a opté pour la carbonade de saumon qu'il a trouvé fort bonne si ce n'est la sauce, un tantinet trop liquide à son gout. C'était pour le déjeuner et je voulais manger léger (oui, d'accord!), j'ai donc choisi les croquettes de crevettes et son petit pot de crème aux herbes, le tout servi avec des frites bien entendu! 
Les croquettes de crevettes, c'est un peu comme la fricandelle de DanyBoon, tout le monde en mange mais personne ne sait ce qu'il y a dedans. Je sais juste que c'est une saveur qui ma rappelle mon enfance et que le gout de crevettes était au rendez-vous. Tu en manges trois et promis, c'est tellement copieux que tu n'en mangerais pas une quatrième ou tu ne finirais pas les frites mais je te rappelle que ce n'est pas hyper poli de ne pas terminer son assiette hein ^^

Bref, une chouette adresse si tu passes dans le coin et moi, c'est certain j'y retournerais certainement avec l'Ingrat, histoire de lui faire découvrir le gout de notre nouvelle région! 

CHEZ MON VIEUX
3 rue derrière la tour
59300 Valenciennes. 

mercredi 24 septembre 2014

Holy Cow à Lille.

On parle de plus en plus de bouffe par ici, alors que je suis au régime et tu vas comprendre au fil de tes lectures, la raison du mécontentement de la balance. 
Je suis allée à la Braderie de Lille, il y a un peu plus de deux semaines, même si je ne me suis pas éternisée parce que je déteste la foule et j'ai été stupide de penser que je supporterai à Lille, j'ai quand même pris le temps de m'alimenter (faut pas déconner non plus). 
Qui dit jour de braderie, dit que tu vas galérer pour manger de suite sans attendre 3 plombes qu'une table se libère et nous nous sommes donc dirigés vers les endroits où il y avait "un peu" moins de monde. 

Nous sommes donc tombés sur Holy Cow qui apparemment est une chaine mais dont je n'avais jamais entendu parler. 
L'endroit est typique des fast-food, décoration sans âme mais propre et fonctionnel. Près du comptoir, un tableau géant sur le mur pour le choix du burger et des menus, tu passes commande, tu payes et tu vas t'asseoir, ta commande te seras servie à table. 
La surprise tient dans le fait que ton menu est présenté à l'américaine dans de petits paniers, la seconde vient du gout. Forcément. 
Les burgers étaient super bons, j'ai opté pour le classic, l'Ingrat pour un cheeseburger et Mr Grumpy qui était avec nous pour l'occasion avait choisi la version avec bacon et nous avons tous les trois été bluffés. 

Le prix n'est pas exorbitant puisqu'il faut compter une dizaine d'euros pour un menu hamburger, frites et boissons et personnellement quand la saveur est au rendez-vous, pour un tel prix je suis aux anges!

HOLY COW
11 rue de Tournai
59000 Lille

mercredi 10 septembre 2014

Le Louvre à Lens...

Ici on passe quand même du coq à l'âne chaque jour et j'espère que cette publication aléatoire faite au gré de mes envies n'est pas trop perturbante pour toi... Aujourd'hui, je t'emmène dans ma nouvelle région à savoir (pour celles qui se doraient la pilule au soleil) le Nord Pas-de-Calais. Et plus précisément à Lens où a été ouvert il y a presque deux maintenant le musée du Louvre-Lens. 
Situé sur le carreau de l'ancienne fosse n°9 des mines de Lens, le musée accueille des expositions semi-permanentes de l'ensemble des collections du musée du Louvre et qui sont renouvelées régulièrement. Et c'est sous l'impulsion de Jean-Jacques Aillagon, ministre de la Culture qui souhaitait à l'époque une décentralisation des grands établissements parisiens pour une culture plus accessible en province que l'on doit le Louvre-Lens tout comme le Centre Pompidou-Metz d'ailleurs. 

On ne va pas se mentir, si comme moi, tu as appris à marcher dans les galeries du musée parisien clairement, le nom de Louvre-Lens va peut-être un peu te faire saigner les oreilles. Quand tu arrives sur le site, se dresse face à toi un bâtiment archi contemporain et tu as du mal à faire le lien entre les deux musées si ce n'est par l'appellation.
Un batiment qui me fait penser à un immense entrepôt sans âme, les immenses baies vitrées permettent d'observer un très joli panorama sur la région, ça réconforte disons.
La visite est un peu déstabilisante, encore une fois pour celles et ceux qui ont l'habitude d'arpenter le Louvre, puisque les oeuvres exposées ne sont pas classées par thématique. Au Louvre-Lens une unique salle destinée aux expositions semi permanente et qui sont donc installées dans un ordre chronologique ce qui finalement est une chouette idée. 
"La galerie du temps" longue de 120 mètres regroupe donc une multitude de traces du passé que l'on a pu voir chez son grand frère mais pas seulement et j'ai bien aimé la sensation de marcher dans le temps, passant des pharaons à Descartes. Pouvoir voir d'un seul coup d'oeil (large le coup d'oeil hein!) plus de 5000 ans d'histoire est assez fou et ça nous remet les choses en perspective, fissa! 
La petit butée sur laquelle commence la visite est le vestige du terrain minier que les architectes ont tenu à conserver et pour ça (au moins, parce que le reste #ahem), on les remercie. 

Je te laisse avec quelques clichés et on se retrouve à la fin du billet...






Clairement, si tu es du coin ou de passage, il faut que tu y ailles ne serait-ce que pour te faire ta propre opinion du site. 
Il y a cependant un point qui m'a un tout petit peu irritée. Si, l'accès à la "Galerie du temps"(3000m) est gratuite, les expositions temporaires dans la "Galerie d'exposition temporaire" (1800m) sont elles payantes pour un coût de 9€. Et là, je ne comprends pas bien le principe! 
Dans une région fortement touchée par le chômage et la précarité, vouloir rendre accessible la Culture en demandant un droit d'entrée de 9€ pour des expo temporaires, c'est un peu se tirer une balle dans le pied. Il aurait mieux fallut rendre le musée payant à un tarif plus bas (3/4€) et donner accès à l'ensemble du musée, parce que je peux t'assurer qu'il n'y avait pas foule dans la partie payante (c'te blague!). 


D'une des baies vitrées, on a une vue imprenable sur les deux terrils jumeaux de la région qui sont aussi les plus hauts (300m) et qui du coup, font un joli pied de nez à la Pyramide du Louvre, non?

mercredi 27 août 2014

Le Bun's Bazaar de Lille.

En bonne gourmande, sitôt débarquée dans la région lilloise je me suis bien évidement mise en quête du meilleur burger de la ville. Et à chaque fois que j'ai posé la question, le nom du Bun's Bazaar est revenu très souvent... Ni une, ni deux j'y suis allée pour gouter ça par moi-même! 

Première déception: le lieu. Le restaurant est très petit dans le vieux Lille, il y a bien une salle à l'étage mais les table sont collées les unes aux autres au point d'avoir limite les coudes sur la table voisine. Si tu aimes l'intimité, oublie de suite. C'est assez bruyant et les escaliers qui mènent au premier étage sont limite impraticable, en tout cas en talon c'est certain! Mais bon, on est pas là pour refaire la déco mais pour s'en mettre plein les papilles après tout...
Et là, seconde déception. Alors c'est ça le meilleur burger de Lille? La viande est bonne mais pas plus gouteuse que ça. Le bun est pas mal, l''assiette plutôt bien garnie et la mayonnaise est faite maison mais c'est bien tout ce que je reconnais à l'endroit. 
Pour le café gourmand, comme tu peux le constater sur la photo c'est un peu du foutage de gueule et le cheesecake n'est pas fait maison (ou alors il a été congelé). 

Pour le prix, compte une vingtaine d'euros pour un déjeuner comprenant burger/dessert/boissons, encore une fois je trouve l'addition un peu élevée pour ce que j'ai mangé...

mercredi 23 juillet 2014

L'entr'côte à Lille.

J'ai recommencé à oser sortir mon téléphone portable quand je vais au restaurant. A Paris, c'était simple, mes copines (souvent blogueuses) ou mes amis connaissaient presque tous, ma sale manie de photographier nos plats. Ici, dans le Nord, ça a été plus compliqué... J'ai eu besoin de temps pour avouer mon activité sur la toile tout en essayant de préserver au maximum l'adresse du blog. 
Et puis, en se baladant dans le Vieux Lille, j'ai eu envie de retourner sur un des seuls lieux que j'aime dans cette ville (mais l'amour ça vient aussi avec le temps et j'y crois encore!), à savoir la place de la cathédrale Notre Dame de la Treille. Je te reparlerais sans doute de l'édifice mais le jour de ma visite, je n'avais que mon téléphone portable et je n'ai pas pris de clichés pourtant l'originalité des divers courants architecturaux mériteraient bien à eux seuls un billet. 
Bref, j'étais dans le coin parce que je cherchais la Maison Renversée de Jean-François Fortou que j'avais aperçu lors d'une de mes escapades Lilloise, mais hélas c'était une oeuvre temporaire...
J'ai continué à déambuler et la faim s'est invitée au périple. Direction la rue de Gand qui est, je pense, une des rues un peu branchouille/bobo de Lille et après l'avoir arpenté, nous avons décidé de rentrer à l'Entr'côte en se basant uniquement sur la déco de la salle... 


Le restaurant n'a pas l'air super vieux puisque selon mon acolyte, il y avait un bar à vin dans les murs quelques mois plus tôt. Je choisis la table contre la baie vitrée pour observer le monde tourner (ma place préférée en été, l'hiver je déteste le froid apporté par l'endroit). 
Pourtant réputé pour la qualité de ses viandes et de ses vins qui les accompagne, j'ai préféré choisir du poisson (rebelle un jour?). 

Queue de lotte, sauce au champagne et tagliatelles fraîches pour moi et j'ai été un peu déçue pour tout te dire. Je ne suis pas la fille la plus chiante du monde quand je vais au resto mais un plat que l'on te fait payer 17 ou 19€, je m'attends à le voir arriver chaud. Bon, première déception le plat est plus que tiède et la lotte trop cuite... Les légumes par contre sont cuits tout comme j'aime mais ce n'étaient pas la base principale de mon plat. 

De l'autre coté de la table, une langue de chat (rumsteack et si je le souligne c'est parce que jusque là je n'avais aucune idée de quelle partie du boeuf il pouvait s'agir ^^) avec sa ratatouille, sa sauce au roquefort et frites fraîches. Alors bon, j'ai gouté un petit morceau de viande qui était super tendre mais pas hyper goutu non plus. La sauce au roquefort, j'ai passé mon tour tu imagines, d'ailleurs j'ai du mal à saisir comment on peut savourer une pièce de boeuf avec une sauce au gout si prononcé, enfin bref! La ratatouille baignait un peu trop dans son jus mais les frites étaient super bonnes, en même temps dans le Nord c'est un peu le minimum non? 



En dessert, sans surprise nous avons opté pour un plat à partager et si je continue de vouloir tester tous les cheesecakes de la Terre, il faudra bien que je me décide à enfiler de nouveaux mes baskets (mais elles ne sont pas étanches -p). 
Un cheesecake cuit avec un coulis aux fruits de la passion il me semble. Plutôt bon mais pas inoubliable non plus, avec un léger goût vanillé dû à de vraies gousses au vu des grains noirs...


L'accueil est sympa même si le service est un peu trop long je trouve mais le restaurant était plein ce qui explique surement cela ;-)
Je n'y retournerais pas, je retourne rarement deux fois aux mêmes endroits, j'aime trop découvrir de nouvelles saveurs et puis je trouve que c'est un peu cher pour la qualité des plats proposés. 

Si tu es de la région Lilloise ou Valenciennoise et que tu as de bonnes adresses, n'hésite pas à me laisser un petit mot, je me dévouerais pour tester ça très vite XD

L'Entr'côte
24 rue de Gand
59000 Lille.