jeudi 11 août 2016

Le nid de Kaki, avant et après.

Non, non et non, je ne me tranforme pas en parfaite ménagère de moins de cinquante ans. 
J'ai juste, comme je le répète à outrance, envie de garder une trace de ma petite vie par ici. Alors forcément, ça passe aussi par mon chez moi, notre Nid à Baptiste et moi. Si je n'ai jamais fait ce genre de billet auparavant, c'est bien évidement parce que je ne vivais pas seule, qu'il fallait du coup préserver l'intimité de l'autre. Si tu me suis depuis... depuis... je ne sais même plus, sur un ancien blog (Lapin si tu es là, c'est le moment! Je ne me souviens même plus du nom de domaine..), tu te souviens que j'avais fait le même genre d'article sur mon chez moi, avant le toit commun avec Mr Grumpy. 
J'étais déjà un peu fière du résultat à l'époque alors que je n'avais absolument pas manié un seul pinceau, laisse moi te dire que cette fois-ci, j'ai donné de ma personne, tu n'imagines pas ma fierté quand j'ai enfin pu poser mes fesses dans mon canapé! 

Il m'a fallut une année pour retrouver un emploi avec un contrat en durée indéterminée, une stabilité financière et pouvoir de ce fait, requitter la maison paternelle (une seconde fois). Très sincèrement j'ai des parents tellement au top que si je suis partie, c'était avant tout pour l'Ingrat, pour que l'on retrouve une vie "normale" (qu'est-ce qui est normale et qu'est-ce qui ne l'est pas, l'éternelle question), qu'il puisse recevoir ses potes ou sa copine sans avoir à présenter sa mère, son grand-père, sa grand-mère, sa cousine (qui squatte souvent, faut le dire) ou son oncle (qui par la force des choses squatte aussi souvent que sa fille) en un seul "one shot". 
De mon point de vue, sans enfant, je crois que j'aurais pu aisément virer "vieille fille" et rester chez papa jusqu'à la fin de mes jours. Evidement, je suis ultra reconnaissante envers mon père et ma belle-mère pour tous ces moments où Baptiste et moi avons pu nous reposer sur eux, nous laisser choyer à l'envie sans jamais nous étouffer. 

Fin Aout, l'année dernière, un dimanche de désoeuvrement, je me connecte sur le site des logements publics de ma région et enregistre ma demande. Je viens de Paris, je connais le cauchemar d'une demande de logement et je lance ça en me disant "le temps que...".
En province, ce n'est pas la même chanson, trois semaines plus tard, je découvrais mon futur logement avec... mon père (of course!). 

Baptiste étant à l'école, j'ai mitraillé de photos pour qu'il puisse se faire un avis, hors de question que j'emménage dans un endroit qui ne lui conviendrait pas. Il a toujours été ma priorité, il faut croire qu'il le restera ad vitam. 
Je crois que je suis tombée amoureuse de la vue et de la lumière de l'appartement à la seconde où je suis rentrée dedans, et heureusement parce qu'au vu de l'état où l'avait laissé l'ancienlocataire, j'aurais pris mes jambes à mon cou!


Si tu me suis sur Instagram, ta pupille doit se souvenir de ce bleu entêtant dans les WC et si tu ne me suis pas sur Instagram, mais qu'est ce que tu fous, bordel? 
Comme dans tout bon logement social qui se respecte, tous les travaux d'embellissement sont à la charge du nouveau locataire (c'est le jeu ma pauv' Lucette qu'ils disent) et j'ai juste bataillé de pied ferme pour que les sols les plus abîmés soient changés (le salon et ma chambre). 



Pour tout le reste, ma belle-mère, mon père (malgré ses soucis de santé à l'époque), Baptiste et moi nous sommes débrouillés comme des pros! Bon ok, le père de Baptiste (si, évidement que c'est enfant à un père biologique, je ne me prénomme pas Marie!) est venu refaire la salle de bain du sol au plafond. 
On a beaucoup, beaucoup, beaucoup détapissé! C'est dingue la flemme des gens qui posent couche de papier peint sur couche de papier peint. J'ai pu remonter jusqu'aux années 70, au moins! 
Et comme je suis de celle qui aime l'unité, mon appartement est blanc, blanc et blanc avec deux trois touches de beige ou de gris. Le prochain locataire est un homme (ou une femme) heureux, je te le dis! 



Une fois remis en état, il a bien fallut se faire violence et meubler notre nouveau chez nous. J'ai quitté Paris avec mon fils sous le bras et sa chambre à coucher, ça faisait un peu léger. 
Je n'aime pas les meubles, encore moins les bibelots, j'aime avoir de l'espace, ne pas me sentir englouti par mon intérieur. Ca tombait presque bien, non?
Mon luxe? Mon lit. Enorme, ferme et très surélevé (à l'américaine quoi!).
La chambre de l'Ingrat qui restera son domaine privé est, tu peux me croire sur parole, blanche et grise comme le reste! 



Le moment le plus funky? L'arrivée du canapé. Je l'avais repéré chez But, il était beau, gris (what else?) et tellement tendance que j'ai dégainé la CB sans même réfléchir. Et c'est de cette manière qu'un soir, en rentrant du boulot, joyeuse à l'idée de pouvoir enfin me vautrer dans mon nouveau canapé, dans mon Nid tout propre et tout neuf, que je l'ai retrouvé debout dans le couloir. 
Ses dimensions ne lui permettait pas de passer la porte du salon, après avoir tout essayé, j'ai essuyé une larme à l'idée qu'il allait falloir casser le chambranle de la porte pour l'introniser (et donc refaire des travaux) et c'est à ce moment, qu'il a définitivement été baptisé "Désiré le canapé"... 
Mon fils a de l'humour, tu noteras. 



Pour le couloir, il est exactement comme j'aime, blanc et lumineux avec au mur tous les gens qui me sont chers. J'aime l'idée que je les ai sous les yeux à longueur d'année, même pour ceux qui ne sont plus là...


5 commentaires:

  1. Très joli nid, avec en plus l'élément indispensable pour être heureux, le bidet...
    Je connais la satisfaction d'avoir fait tout soi même donc j’imagine très bien ta fierté quand tu as enfin pu poser tes fesses dans ton canapé.

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    1. Ah le bidet et interdiction formelle de l'enlever sinon c'est pas drôle, tu penses XD

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  2. Je l'espère aussi parce que j'ai quand même tendance à me lasser rapidement :/

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  3. Blanc partout et sans bibelot je suis fan à 200% !!!!!!!

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