samedi 9 octobre 2010

Derrière moi, il y a eux...

Vendredi soir, l'Ingrat a retrouvé son père pour le week-end et ce matin, j'ai déposé Mister Grumpy a l'aéroport...
Je déteste ce moment, où je dois rentrer seule a l'appart'... Je pourrais m'avaler des kilomètres plutôt que rentrer!
Il y a des bons cotés bien sur comme pas de cuisine pendant 48 heures, l'appart va rester rangé et j'ai le canap' pour moi toute seule! 

Cet aprem' sur le canap' face au plafond, j'ai été étonné du chemin parcouru, sentimentalement parlant. Très jeune, dans ce domaine, je n'ai jamais fait de choix judicieux, ni même censé. Instable affectivement parlant, je n'attirais que des paumés bien évidement. Ce genre de relations m'a conduite quelque fois dans des galères phénoménales (je te raconterais quand tu auras été méchant(e) et que je me vengerais en te tirant les larmes, te voilà prévenu!) et puis, un jour (le jour de trop?), j'ai dis STOP.

Fallait que je me pose, que je cesse de rentrer à tout prix dans un moule qui visiblement ne voulait pas de moi et que je prenne le temps de m'aimer. Je crois qu'à partir de ce jour de 2004, je suis devenue forte. Fière d'avoir entrepris de prendre ma vie en main et de ne plus laisser personne décider pour moi.

Mes relations avec les hommes ont diamétralement changé, je ne me soumettais plus, j'étais entrée dans une phase de résistance ou faire la moindre concession équivalait à me "parjurer". Avec le recul, j'ai pas du être un cadeau pour certain!
Il n'était déjà pas évident avec mon statut de mère célibataire d'entretenir une liaison (les hommes aiment moyen se pointer à la nuit noire et devoir repartir à l'aube, surtout quand c'est imposé!) mais ça permet aussi de faire un premier tri qualitatif à la base donc... 

Pendant presque deux ans, j'ai partagé mes "heures de liberté" avec un papa en plein divorce et bataillant pour une garde alternée, ce qui me convenait parfaitement. On ne s'est pratiquement jamais disputés, comment aurions-nous pu ? Un week-end tous les quinze jours et le mardi soir, c'est pas assez pour les chicaneries! Durant cette période, j'ai appris à être libre et indépendante, à ne devoir compter sur personne, pour finir par devenir drôlement fière et forte! L'histoire a cessé comme elle avait commencé... Le coeur ravagé mais ça, je savais gérer!

Deux ans à papillonner, à ne plus vouloir entendre de mots d'amour, à fuir tout ce qui pouvait ressembler à de l'engagement. Indépendante et libre, était un état qui me rendait euphorique et suffisait largement à mon équilibre...

Et puis, il y a eu Mister Grumpy... Un anglais ne comprenant pas un mot des dix qui sortaient de ma bouche. Aujourd'hui encore, j'ignore comment il s'y ai prit mais il a su s'intégrer à ce duo mère/fils que nous formions l'Ingrat et moi, sans heurts, sans que je me sentes "prisonnière" et ce soir, c'est sereine que j'avoue ici qu'il est devenu un des principaux piliers de mon "Moi"....

8 commentaires:

  1. C'est étrange, lorsque je te lis parfois, je crois m'entendre...

    Ton Mister Grumpy comme le calme après la tempête, le truc bien, la chance, le hasard, ou un homme qu'on n'attendait plus, ou un homme qu'on n'aurait peut-être pas vu, ou pas "retenu", ou pas choisi... 10 ans plus tôt...quand on était "compliquée" dans la tête.

    Parfois tu as l'air étonné d'être heureuse :)

    Bisous,
    Manderley

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  2. Manderley: C'est tout a fait ca pour mr Grumpy!!! Et c'est vrai que je suis svt etonnee d'etre heureuse (et flippee aussi des fois!) mais que le chemin a ete long et je sais qu'on est jamais a l'abri d'un glissement de terrain -p

    Bisous

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  3. Je pense que c'est lorsqu'on s'apprécie soi-même que l'on commence à être plus ouvert au bonheur. Donc avec Mister Grumpy, c'est une belle vie obligatoire :-)
    Je trouve ça super !!!

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  4. Quand on est capable de se retourner pour parler de son passé avec clairvoyance et sérénité, c'est que l'on a franchi une étape dans sa vie. Tu peux être fière de toi: à 34 ans, c'est pas donné à tout le monde...

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  5. Nath: Merci ma belle, une fois de plus ej peux pas entrer sur ton blog et mes comms fonctionnent pas...J'espere juste que tu vas bien ;)

    Lou: Des fois faut bien entre deux critiques! -p

    Camille: J'avoue aime de plus en plus celle que je deviens et pour rien au monde, je n'aimerais revivre mes 20 ans!

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  6. Merci de m'avoir permise de te lire! C'est touchant et plein d'espoir! bises! Emeline.

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  7. Et moi je n'ai plus ton mail :-( Je te transmets le mien : profnath@hotmail.fr et je te refais parvenir les MP.

    Comme tu le dis à Camille, moi non plus, pour rien au monde je n'aimerais revivre mes 20 ans...

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