lundi 6 juin 2016

Mes dernières lectures...

Quatre bouquins en un mois et j'ai l'impression de mériter une médaille! 
La littéraire qui sommeille est morte en moi, se révolte. Mais la vie, la vraie, est tellement savoureuse qu'en dehors de la vivre pleinement, je n'ai le temps de rien. J'ai tellement envie de revenir par ici m'épancher un peu, raconter ces derniers mois de ma vie mais comme tout le monde, je manque cruellement de temps. Non, cette fois, ce n'est pas une fausse excuse, je manque de temps pour les futilités. Bref! Mes lectures donc...





La bibliothèque des coeurs cabossés de Katarina Bevald. 

Le pitch:
Tout commence par les lettres que s’envoient deux femmes très différentes : Sara Lindqvist, vingt-huit ans, petit rat de bibliothèque mal dans sa peau, vivant à Haninge en Suède, et Amy Harris, soixante-cinq ans, vieille dame cultivée et solitaire, de Broken Wheel, dans l'Iowa. Après deux ans d’échanges et de conseils à la fois sur la littérature et sur la vie, Sara décide de rendre visite à Amy. Mais, quand elle arrive là-bas, elle apprend avec stupeur qu’Amy est morte. Elle se retrouve seule et perdue dans cette étrange petite ville américaine. Pour la première fois de sa vie, Sara se fait de vrais amis – et pas uniquement les personnages de ses romans préférés –, qui l'aident à monter une librairie avec tous les livres qu’Amy affectionnait tant. Ce sera pour Sara, et pour les habitants attachants et loufoques de Broken Wheel, une véritable renaissance. Et lorsque son visa de trois mois expire, ses nouveaux amis ont une idée géniale et complètement folle pour la faire...

Mon avis:
Il y a des petits bonheurs qui te tombent dessus alors que tu ne t'y attends pas, c'est exactement ce qu'il s'est passé avec ce roman! J'ai mis un temps certain à rentrer dans l'histoire pour ne plus pouvoir le lâcher par la suite. C'est le genre d'histoire où tu n'as jamais envie d'en voir la fin, tu aimerais y voir une saga digne de Katherine Pancol (d'ailleurs, elle fait quoi la Pancol?) et tu mets un temps infini à retrouver un livre qui va te faire de l'oeil. 
Attention cependant car au fil de la lecture, tu vas voir une pile de livres à lire qui va gonfler, gonfler jusqu'à exploser tant ce roman regorge de conseils lecture sans avoir l'air d'y toucher. 





La vocation de Sophie Fontanel

Le pitch:
"Les revues, je les laisse', elle annonce à l'employé de l'émigration. On dirait que c'est une décision qu'elle prend, et non qu'elle en est réduite à cette dernière extrémité. Elle ouvre un des Vogue, en arrache une page, et la glisse, pliée, sous sa manche.
Soudain, elle va vers un garçon splendide dont, dira-t-elle, elle a remarqué les babouches ouvragées, différentes. Une fois près de lui, elle voit qu'il a des cils d'ânesse. Elle ne s'est pas trompée. Elle dépose les cinq Vogue devant les babouches couleur mandarine : "Tiens, c'est pour toi.' Ma grand-mère, son coeur battant lui sort du buste. Sur ce quai de l'exode, du malheur et de l'expropriation, ce n'est pas rien de donner quelque chose à un ennemi qui vous a déjà pris l'essentiel. "
Traversant tout le XXe siècle, La Vocation raconte le destin d'une famille d'émigrants arméniens fascinée par l'élégance française. En 1923, Méliné a vingt-deux ans et fuit les persécutions subies par son peuple, une page de Vogue coincée dans sa manche. Elle rêve de mode. Quatre-vingts ans plus tard, sa petite-fille, Sophie, journaliste, est nommée au poste de directrice de la mode à Elle, accomplissant ainsi le destin familial.
Qui fut la plus heureuse des deux ? Méliné, qui cousait elle-même ses robes et admirait les belles dames depuis un banc, boulevard du Montparnasse, à Paris, dans les années 1930, ou Sophie, placée au premier rang des défilés de mode, avec un titre rutilant et du pouvoir ? Et où est l'élégance tant rêvée, au bout du compte ?

Mon avis:
Des fois, les réseaux sociaux, ça peut avoir du bon. Et cette fois-ci, ça m'a même permis de retrouver le gout à la lecture. Oui, rien que ça! 
Je connaissais bien entendu Sophie Fontanel de nom mais n'étant pas une accroc à la mode, je la regardais de temps en temps quand je tombais sur elle sur le petit écran mais sans plus. Je la trouve drôle. Et puis je l'oublie. Grâce à Instagram, j'ai découvert un peu plus son univers et si parfois, je trouve qu'elle va un peu loin, que l'on aurait presque envie de lui offrir une camisole (du dernier cri, cela va sans dire), j'ai quand même fini par m'abonner à son fil d'actualités. Et j'ai découvert "La vocation". 
Je trouvais un peu simpliste de toujours raconter la même anecdote lors de la promotion de ce roman mais elle est bonne la Fontanelle dans la promo, et j'ai eu envie d'en savoir un peu plus sur Méliné.
Mea culpa, je l'ai acheté en version Kindle parce que quand même c'est un peu con d'avoir une liseuse et de ne jamais sans servir. Pour contrer ma culpabilité, j'aime l'idée de penser que ça ferait marrer Sophie tant elle s'en tape un peu, beaucoup des choses qui doivent être faites ou pas. 
J'ai fait durer le plaisir, longtemps, m'obligeant à ne lire qu'un chapitre par jour, tant je n'avais pas envie de me séparer de la vie de Sophie ou plus précisément celle de son aïeule. On alterne entre chapitres sur la vie de Méliné et ceux dédiés à Mme Fontanel, directrice de bidule truc chez Elle (tu vois un peu mon niveau de je m'en foutisme modesque ou bien?). Elle y raconte parfaitement, bien que succinctement, l'envers du décors d'un magazine figé sur papier glacé (pour celles que ça pourrait intéresser).
Lis-le! Tu vas adorer Méliné...





Le premier jour du reste de ma vie de Virginie Grimaldi

Le pitch:
Marie a tout préparé pour l’anniversaire de son mari : décoration de l’appartement, gâteaux, invités… Tout, y compris une surprise : à quarante ans, elle a décidé de le quitter. Marie a pris « un aller simple pour ailleurs ». Pour elle, c’est maintenant que tout commence. Vivre, enfin.
Elle a donc réservé un billet sur un bateau de croisière pour faire le tour du monde. À bord, Marie rencontre deux femmes qui, elles aussi, sont à la croisée des chemins. Au fil de leurs aventures, parfois loufoques, elles pleurent et rient ensemble, à la reconquête du bonheur. Leurs vies à toutes les trois vont être transformées par ce voyage au bout du monde.

Mon avis: 
C'est Faustine (du blog Faust'in) qui m'a donné envie de lire ce livre. Petit aparté si tu n'as pas envie de crouler sur des envies diverses et variées ne suit Faustine sur aucun de ses réseaux. Je te rappelle qu'elle est la mère de tous mes vices, souviens toi de The Walking Dead! 
Revenons au roman et à Virginie Grimaldi que tu dois certainement connaitre si tu es une habituée de la blogosphère puisque l'auteure est la tolière de FemmeSweetFemme que je n'aurais pas l'audace de présenter. 
Un livre lu à la vitesse de l'éclair, celui des orages qui ont habité le soit disant si joli mois de mai et pourtant, on aurait tellement eu envie de voir les héroines sortir du bouquin, d'aller boire un verre avec elles, de partir en croisière avec elles, de rire avec elles, de pleurer avec elles. Marie, Camille, Anne et Muriel, on aurait envie de venir agrandir la troupe et de ne plus jamais les quitter. 
Ce que je me suis dit en refermant la dernière page? Que ça ferait certainement un très joli succès au cinéma. 




Le jour où Anita envoya tout balader de Katarina Bivald

Le pitch:
L'été de ses dix-huit ans, Anita Grankvist s'était fixé trois objectifs : apprendre à conduire une moto, acheter une maison et devenir complètement indépendante. Presque vingt ans plus tard, Anita n'a toujours pas réalisé ses rêves. Elle mène une petite vie tranquille, seule avec sa fille Emma, et travaille au supermarché local. Le départ d'Emma pour l'université va bouleverser ce quotidien un peu fade. Anita va devoir gérer quelque chose qui lui a cruellement manqué ces deux dernières décennies : du temps libre. Qu'à cela ne tienne, Anita commence à prendre des leçons de moto, se lance dans un projet impossible, apprend à connaître sa mère légèrement sénile, et tombe follement amoureuse. Finalement, n'est-ce pas merveilleux de réaliser ses rêves d'adolescence à l'approche de la quarantaine ?

Mon avis:
J'ai acheté ce livre avec la carte cadeau que mon fils m'a offert pour la fête des mères, j'étais plutôt bien partie dans mes lectures, alors autant ne pas tuer l'envie trop vite...
Je suis donc allée trainer à la Fnac de ma ville pour passer des heures dans les rayonnages de la librairie (c'est fou comme on perd la notion du temps entourée de toutes ces pages!) et je suis tombée, sur le dernier roman de Katarina Bivald. Je venais de terminer La bibliothèque des coeurs cabossés, je n'ai pas hésité plus d'une demie seconde (oui parce que, quand même pour une question économique, je préfère acheter en format poche) avant de l'attraper. Je n'ai pas pu résister et en rentrant, c'est lui que j'ai ouvert en premier (les autres devraient être lus en juin, on croise les doigts très fort), il m'a fallut une toute petite semaine pour le terminer. 
Je l'ai encore plus aimé que le premier. C'est cousu de fil blanc, c'est une fin qui finit bien, mais voilà Anita, ça pourrait très bien être moi! Question identification, je crois que j'ai été à mon maximum sur ce roman. Une belle histoire que l'on ne retiendra pas bien longtemps mais qui fait un bien fou sur le moment. 
L'anecdote? Lulu, en découvrant la quatrième de couverture, m'a juste demandé quand est-ce que je cesserais de lire des romans où les héroïnes finissent par tout plaquer à l'approche de la quarantaine...



9 commentaires:

  1. Je peine à lire, mais on m'a offert le deuxième livre de Virginie Grimaldi que je commence doucement à savourer!! :) C'est tout à fait le genre de lecture qu'il me faut pour me replonger dans les livres (j'ai essayé de recommencer avec un Harlan Coben, que j'adore pourtant, mais ça a été un échec cuisant).
    Les 2 livres de Katarina Bivald me font bien de l'oeil aussi, après les avis que tu as donné!
    Des bisous ma Kaki!! <3

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    1. Coucou ma Galinette préférée!
      Pour Katarina Bivald, je ne peux pas te filer La bibliothèque parce que je l'ai déjà filé à une collègue, par contre si ça t'intéresse, le second cherche une nouvelle maison (j'ai décidé de ne plus garder mes livres lus, ça prend une place folle et je ne les relis jamais) et puis, ça me donnerais l'occasion d'embrasser ton petit poussin... T'en penses quoi? ;-)

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  2. Coucou !

    Alors oui je suis déçue de ne pas pouvoir te lire plus souvent... Mais c'est aussi une bonne chose pour toi. Ca veut dire qu'il se passe plein de trucs, bien en plus j'imagine, dans ta vie. Donc profiiiiite ! Et quand tu auras un peu de temps, viens nous raconter :))) Et je veux en savoir plus sur ce Lulu :)
    Sinon, ben forcément en lisant tes avis sur les bouquins, j'ai envie de tous les acheter. Ça fait un moment que je dois aller m'inscrire à la super médiathèque de ma ville. Ce serait un bon prétexte ;)
    Bisous Kaki jolie (je te suis à fond sur Instagram maintenant ;) - maryminnie)

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    1. C'est gentil ma Minnie, j'ai vu pour Instagram et du coup, j'ai pu me régaler de ton petit moussaillon ;-)
      Je ne vais pas faire de promesses que je ne vais certainement pas tenir quand à une publication plus régulière par ici mais oui, c'est prévu de venir raconter un peu plus ce Lulu!
      Des gros bisous.

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  3. ah te voilà !! Ravie de te lire à nouveau. Je n'ai pas vu passer ces bouquins dans nos récentes commandes. Mais je suis en train de penser à une bibliographie feel-good, je prend note ! Tu t'en vas pas trop longtemps hein ? (et c'est qui Lulu ?) Je te kiiiiss (rapport à Prince qui nous en a joué une bien mauvaise...)

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    1. Vi, je suis toujours là... ENnfin de temps en temps quand je me souviens que j'ai un blog.
      Ce que j'admire (et envie secrètement) ton boulot, t'imagine même pas!!!!!
      Pour la bibliographie feel-good, je survalide... Rien de mieux pour s'échapper du quotidien (pourtant pas si mal au demeurant) et rêver sans y laisser un bras.
      Pour Lulu, comme je le disais à Minnie, je reviens vite en parler un peu plus, j'attendais juste le moment d'avoir envie de partager sur ce sujet. Ca arrive tout doucement, tu comprendras mieux bientôt ;-)
      Bisous bisous ma Clo (et pis, si t'as envie tu peux toujours faire un vidéo parce que même si je ne suis plus bcp sur ce blog, je suis tjs abonnée à ta chaine!).

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  4. Toujours agréable de voir un nouvel article ! j'ai fini La bibliothèque... très récemment et j'ai beaucoup aimé, même si on se doute de la fin j'ai eu beaucoup de mal à poser mon livre pour dormir ! Le premier jour du reste de ma vie je l'ai lu il y a un moment et pareil j'avais beaucoup aimé. Je trouve qu'il met de bonne humeur et même si je ne pense pas faire un jour une croisière il m'a donné envie d'être avec elles sur leurs terrasse donnant sur la mer....
    Agathe

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  5. Ah toujours ravie de te lire même pour des avis de bouquins ! Bon en vrai, je serai pas contre d'en savoir un peu plus sur ta vie qui a l'air bien remplie ! ;-)
    Sinon pour les bouquins, je viens de finir "Les gens heureux lisent et boivent du café", j'ai adoré et je suis en train de lire la suite "La vie est facile ne t'inquiète pas"... Une auteur que j'ai découvert et je ne regrette pas.
    Sinon le dernier de Virginie Grimaldi suivra...
    Bisous ma Kaki !
    Julie

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  6. Un petit retour par ici bien longtemps ... Hum apparement je vois que la vie va de mieux en mieux pour toi ( ça fait du bien de lire des choses comme ça... Des petits bonheurs pour moi ) bon je retiens et m'en vais de ce pas acheter ces livres sur la crise de la quarantaine ....Quand t'es ce qu'on en parle de cette p****n de crise de la quarantaine v. Dans l'ouest

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