mardi 20 septembre 2016

La dolce vita en Toscane.

Je dois être un brin étrange parce que la notion de vacances chez moi, ne semble pas être celle du commun des mortels. Je n'attends pas les vacances avec l'impatience d'une enfant de 3 ans, je n'en ressens pas forcément le besoin non plus. Faut dire que je ne travaille que 35 heures (voir 42 quelques semaines par an) par semaine et mon boulot est loin de consister à descendre au fond d'une mine chaque matin, à partir de ce constat, forcément le besoin est certainement moins vital. 

Il n'empêche! Je n'avais pas pris de vraies vacances depuis deux ans et j'étais malgré tout, toute à ma joie de cette petite parenthèse enchantée. 

Les temps étant ce qu'ils sont (je suis depuis quelques années célibataire avec un enfant plus si enfant à charge alors forcément niveau finance, c'est un peu moins détendue qu'il y a quelques années) avec un peu de recherches et de bons plans, on peut aujourd'hui partir en vacances sans se résigner à manger des cailloux sitôt la bise revenue! 

Hors saison (septembre quoi!), c'est déjà plus abordable dans le secteur du tourisme. Nous avons opté pour la location d'un chalet dans un camping en bord de mer près de Livourne, pour le vol Ryanair (tout a été parfait sauf peut-être les horaires... Ils sont matinaux dans c'te boite, ça rigole pas!) et pour la voiture sur place, je suis passée par Autoescape (et c'est pas la meilleure idée que j'ai eue mais bon, bref)! 


Sienne, septembre 2016. 

Au programme de cette semaine italienne: du repos, des visites et des pâtes! Je peux affirmer aujourd'hui que le programme a été respecté dans son intégralité. 
Le soleil et la chaleur étaient au rendez-vous. La Toscane, c'est tout simplement le paradis si tu aimes les vieilles pierres et les champs/vignes à perte de vue. J'ai été étonné de découvrir un arrière pays très sec, voir aride et pas si vert que l'on peut l'admirer dans les guides touristiques mais selon les locaux, l'été 2016 a été particulièrement chaud. 

Florence, septembre 2016.

Même si Florence est magnifique, chargé d'histoire et dégage une atmosphère particulière, j'ai été plus séduite par Sienne. Et tu n'auras pas assez d'une semaine pour visiter tous les édifices de la ville, nous n'en avons fait que quelques uns, principalement par manque de temps mais aussi par choix. 
Je m'explique! Par exemple en Italie que ce soit Milan ou Florence, pour visiter les basiliques il y a un prix d'entrée assez prohibitif. 
Pour Florence, l'entrée au Duomo est d'une quinzaine d'euros si tu as la patience de faire 3 heures (et je n'exagère pas, des panneaux t'indiquent tout autour de la basilique - un peu comme à Disney, tu vois le délire? - le nombre d'heures qu'il te reste à patienter pour atteindre l'entrée: un peu le Saint Graal du touriste finalement!) ou tu peux aussi te procurer des billets "coupe-file" sur Internet au double du prix pour n'avoir à patienter qu'une trentaine de minutes. 
Et si il y a bien une chose que je trouve scandaleuse dans ce pays, c'est le fait de faire payer un droit d'entrée  sur un lieu de culte. Je peux tout à fait comprendre que ce genre d'édifice doit avoir des frais d'entretiens de folie mais je te rappelle que Notre Dame de Paris ou la basilique du Sacré Coeur sont en accès libre et gratuit. 
Bon, j'avoue que juste pour la beauté du dôme, j'aurais pu payer 15 euros et donc me laisser abuser mais la file d'attente de quatre heures en plein soleil m'a poussé dans mes retranchements. 
Par contre le coucher de soleil sur les hauteurs de la ville est une des plus belles choses qu'il m'ait été permis d'admirer dans ma vie! 


Mon coup de coeur a été pour les vieux villages nichés sur les hauteurs des collines de la région.
La paix des lieux, la chaleur, le soleil... Une vraie douceur de vivre à l'italienne.


C'était mon troisième séjour en Italie et malheureusement malgré les protestations du Barbu, je crois bien que ce sera le dernier. J'aurais adoré visiter Rome mais l'accueil des italiens est tout simplement insupportable. On parle de la mauvaise qualité des services parisiens mais ce sont des enfants de coeur à coté! Ayant eu quelques soucis lors de la récupération de la voiture de location à l'aéroport avec le Barbu, nous avons été frappés par le manque d'effort des italiens qui travaillent dans le tourisme et durant tout notre séjour, nous nous sommes amusés à observer ceux qui allaient nous sourire. UN. Ou plutôt une. Oui, tu as bien lu, une seule serveuse (à Florence), s'est fracturée la mâchoire pour nous laisser apercevoir sa magnifique dentition. 

Alors attention, je ne veux pas faire de généralités! Si tu parles italien, tout va très bien se passer, nous avons pu le constater de nous-même mais si tu as le malheur d'essayer de t'exprimer en français ou en anglais, tu as le droit au mieux à une indifférence totale. 
De toutes manières, pour l'anglais, tu peux laisser tomber, parce que là aussi, on a beau nous tomber dessus à bras raccourcis à la moindre occasion pour nous rappeler comme nous sommes, nous français très mauvais en anglais, pour les italiens, je ne suis même pas sûre qu'on les aient informés qu'il s'agit d'une langue encore vivante. 


3 commentaires:

  1. Un jour, j'aimerais visiter la villa Balbianello, au bord du Lac de Côme... sinon je suis allée souvent à Milan, pour les grandes Foires Textile... très jolie ville, mais à l'époque, tout me semblait tellement cher, le moindre café riquiqui nous coûtait un bras ;-)
    J'aime beaucoup les paysages de tes vacances, ça donne envie d'y aller !
    Et puis tu racontes bien aussi.
    Des bisous

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    1. A l'époque de Milan, j'avoue n'avoir pas été choqué par les prix mais c'était dans une autre vie hein XD

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  2. Oui, et c'était dans une autre de mes vies aussi, mais je faisais des notes de frais alors... Olé !

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