mardi 4 octobre 2016

Mes dernières séries...

L'automne est quand même LA saison par excellence pour s'enfiler des série jusqu'à l'écœurement non? Bon ok, cette année il a pris son temps l'automne, un peu comme l'avait fait l'été avant lui (si les saisons se mettent à la surenchère, je ne réponds plus de rien) mais n'empêche qu'il arrive et c'est avec délectation que je vais de nouveau passer des dimanches entiers sous la couette!

Alors voilà un très petit billet (comparé aux précédents, tu m'excuseras mais j'insiste) sur mes dernières découvertes en la matière, avec un tout petit changement puisqu'à la fin de ce billet je te présente également un pilote et une déception (enfin selon moi, hein). 


Quantico


Le pitch.
De nouvelles recrues, venues d’horizons variés, commencent leur formation d’agents du FBI à la base de Quantico. Ces hommes et ces femmes font partie des candidats les plus brillants, et chaque recoin de leur existence a été passé au crible. Pourtant, l’une de ces recrues est bientôt soupçonnée d’être le cerveau de la plus grande attaque terroriste perpétrée à New York depuis le 11-Septembre…

Mon avis. 
J'ai adoré cette série que le barbu et moi avons dévorés en quelques soirées (tardives les soirées). 
Le début est ultra prometteur, on nous annonce une immersion dans l'univers du FBI et de ses nouvelles recrues , sur ce point c'est la déconfiture. Sincèrement, le quotidien des nouveaux arrivant sur la base de formation du FBI n'est que la toile de fond, puisque tout se joue autour des protagonistes et de leurs histoires d'amours ou de leurs lourds secrets. 
Alex Parrish une des recrues est dès le premier épisode accusée et jugée terroriste, le reste de la saison consiste donc à assembler les pièces du puzzle pour prouver son innocence en soupçonnant tour à tour TOUS les autres personnages. 
C'est une très belle découverte, un rythme soutenue, des incohérences dignes de nos copains américains mais qu'importe, on passe malgré tout de très bons moments. 




Les mystères de Laura

Le pitch. 
Laura Diamond est une brillante détective du NYPD qui vit sa vie à 200 km à l’heure! Ayant un esprit aiguisé et un flair du tonnerre, cette Colombo des temps modernes n’est pas du genre à se laisser malmener, que ce soit par les suspects dans ses enquêtes ou par son coéquipier. Elle doit aussi conjuguer avec un chaos constant dans sa vie personnelle. Maman de jeunes jumeaux indisciplinés, Laura est en pleine instance de divorce avec un mari, aussi policier, qui lui complique la tâche en refusant de signer les papiers.

Mon avis.
Tout d'abord, j'ai été ravie de retrouvée Grace de la série Will&Grace diffusée il y a presque 20 ans et que j'avais suivi un moment (avant de les trouver un peu relous à force, avouons-le).
J'ai découvert la série en tombant sur un épisode un soir de zapage télévisuel et j'avais aimé le ton de la série. Un truc policier, pas prise de tête et qui me permet de m'endormir facilement devant, les soirs de solitude. Promesse tenue. Je ne lui en demandais pas plus et j'ai été un peu déçue de ne pas connaitre l'issue pour le couple déchiré puisque la série a disparu des grilles de programmes dès la rentrée.



The catch

Le pitch.
Détective privée dans un prestigieux cabinet de Los Angeles, Alice Vaughan est sur le point de se marier. Lorsqu'elle découvre que son fiancé est en réalité un escroc particulièrement habile qui a fait d'elle sa dernière victime, elle décide de tout mettre en oeuvre pour le retrouver. Un dangereux jeu du chat et de la souris débute...

Mon avis.
Shonda Rhimes. J'ai tout dit non? Bon ok.... Donc, The Catch est la nouvelle série produite par Mme Rhimes, ma reine de coeur dans l'univers télévisuelle, qui est la maman de Grey's Anatomy et Scandal ou encore la productrice de How To Get Away With Murder. 
Tous les ingrédients indispensables à Shonda sont réunis pour identifier la Rhimes Touch! Une héroïne au caractère bien trempé qui exerce une profession à responsabilités et qui enchaine des situations plus improbables les unes que les autres (mais on s'en fou c'est de la télé). 
J'ai bien aimé cette première saison, malgré un montage assez compliqué (scène très courtes, trop vite enchainées à mon gout) et comme d'habitude, je regrette le survol des personnages secondaires qui sont tout aussi bons que les deux amants. 


Designated Survivor

Le pitch.
Tom Kirkman, un membre du gouvernement, est nommé Président des Etats-Unis après qu'un attentat terroriste ait tué tous ses confrères. Pas du tout préparé, il se retrouve à emménager à la Maison Blanche avec sa femme et ses enfants en une nuit, alors que le monde entier scrute ses premiers pas en tant que commandeur en chef de la nation...

Mon avis.
Le bonheur. Retrouver enfin Kiefer Sutherland, j'ai l'impression que cela faisait une éternité et ça m'a bien donné envie de me retaper 24, même si je ne le ferais pas (je ne reregarde jamais une série, exception faite pour Friends of course!). 
J'ai donc regardé le pilote la semaine dernière et m'apprête au moment où j'écris ce billet à regarder le second épisode. Le rythme n'est pas dingue, il va donc falloir réussir à ce sortir du format 24h en regardant le blondinet de service, c'est un peu confus, un peu brouillon... Sutherland n'est pas sous son meilleur jour dans la peau d'un ministre du logement plus banal qu'une chaussette retrouvée seule au fond du tambour de la machine à laver. 
MAIS je sens le potentiel, promis! 



Versailles

Le pitch.
Versailles, 1667. Louis XIV a 28 ans. Pour soumettre la noblesse et imposer définitivement son pouvoir absolu, il lance la construction de Versailles… comme on tend un piège. Louis XIV est un jeune roi hanté par un traumatisme d’enfance, la Fronde, une rébellion des nobles contre son père, Louis XIII… Il va se révéler être un stratège politique hors du commun, manipulateur, machiavélique, et va "inventer" Versailles pour éloigner les nobles de Paris, les garder sous contrôle, et progressivement transformer le château en une prison dorée. Il est aussi capable de passions romanesques. Mais comment les vivre quand on est le plus grand roi du monde ?

Mon avis.
J'ai detesté et ça, dès le premier épisode, je me suis quand même infliger la punition pour les trois suivants (interminables) mais j'ai fini par laisser tomber. Rien ne me plait, je ne trouve pas le jeu des acteurs extraordinaire, c'est long, ennuyeux et l'intrigue met un temps fou à être mise en place. 
Le nombre d'anachronismes est juste hallucinant, la fiction qui ne rejoint jamais la vérité (faire accoucher la reine d'un enfant noir enfanté avec son nain de compagnie, soyons sérieux deux secondes!) et un Louis XIV tellement loin de ce qu'il a été! 
Par contre si tu veux du sexe et du sang, bingo! Lamentable...

jeudi 29 septembre 2016

Le cliché de trop!

Il va y avoir de la polémique dans l'air ces prochaines semaines sur le blog (si tu consens à bouger tes doigts sur le clavier dans les commentaires, sinon on dira que j'ai raison! -p), pas mal de choses titillent mon seuil (pas très élevé, j'en conviens) de tolérance ces derniers temps. 

Aujourd'hui, je vais revenir sur Instagram ou comment un réseau social que je trouvais attrayant est devenu ces derniers mois, une source incessante d'exaspération...

Oh, je te vois venir et me répondre que le plus simple serait de ne plus y aller. Je suis plutôt d'accord avec toi, à condition que tu me trouves une occupation lorsque je dois patienter dans une file d'attente ou fumer une cigarette pendant la pause café et je ne suis pas certaine qu'arrêter de fumer me rende plus tolérante (petite maline).

Je suis partie en vacances sur le tard, début septembre et tout l'été, j'ai eu le droit à des clichés de perfection sur Instagram. C'est joli, j'en conviens mais pour le moral des troupes (et de mon cuissot), c'était un peu moyen. 

Alors je n'aurais qu'une seule question, qui sont ces femmes (je ne suis que des nanas) qui :

- ont le temps de te dresser des assiettes digne d'un designer matin, midi et soir
- de faire une heure de sport par jour
- de se photographier avec une tasse de thé et un bouquin sur une housse de couette sans un pli
- de s'occuper de trois gosses en bas âge
- de se rendre à des présentations presse 3 soirs par semaine
- d'avoir un bronzage caramel sans tâches ou rides
- des manucures parfaites
- un intérieur immaculé

Qu'elles se dénoncent une bonne fois pour toutes, bordel! 
Et surtout, au lieu de nous jeter leur perfection à travers nos écrans de smartphones, qu'elles aient la sympathie de nous donner leur secret au lieu de nous faire sentir minable dans un sous-entendu (très bien entendu, je ne suis pas encore coconne) "Regardez (et likez) ma vie, je suis Mme Parfaite" (Mme Parfaite qui pour moi me fait penser par je ne sais quel procédé à Mme Patate hein). 

C'est agaçant. 

Si il n'y avait que ça, j'aurais couru ventre à terre (façon de parler, je ne cours plus depuis que mon petit orteil s'est cassé et s'est ressoudé en accent circonflexe) chez mon médecin de famille, lui aurait demandé deux ou trois anti-dépresseurs et basta. 

Alors soit je suis passée à coté de l'essence même d'Instagram, mais il me semblait bien que ce réseau était un lieu de partage instantané de nos moments de vie (Instagram, Instantanée tout ça, tout ça...). 

Quand je vois le travail de certaines pour poster une photo Instagram (sortie du trépied, déambulation dans les rues pour trouver le spot parfait...), je crois que je suis à coté de la plaque. 
Sans compter celles qui emmagasinent les clichés pour surfer sur l'actualité! Non, parce que je vis en France dans les Hauts de France et avoir vu fleurir sur Instagram le 21 septembre, des dizaines de photos avec les rues de Paris (ou d'ailleurs) couvertes de feuilles mortes, j'ai eu l'impression de vivre sur une autre planète ou alors à Valenciennes (où les feuilles sont encore bien vertes), elles sont peut-être fixées (par les gars de la voirie) aux arbres (par pur esthétisme), faudrait que je me renseigne auprès de la mairie à l'occasion. 

Du coup, j'ai beaucoup de mal à comprendre le concept de capture du moment dans les cas présentés ci dessus. 

Je ne suis pas dans l'identification à outrance, ni dans la comparaison loin de là. 
- Je ne fais pas de sport, j'ai du coup la fesse molle et un peu grasse. 
- Je bois des sodas à longueur de journée, j'ai donc un rebond au niveau du bidou.
- Je ne prends jamais mes pieds en photo (parce que j'ai hais les pieds et que souvent mon vernis n'est pas au taquet, faut avouer). 
- Je me lève soit affamée et la dernière chose à laquelle je pense c'est de sortir une jolie tasse, une jolie biscotte, une jolie confiture (tu comprends l'idée?), soit à la bourre et là, j'ai à peine le temps de glisser mon Iphone6 (too old school, ma poule) dans mon sac à main. 
- Pour mon intérieur, c'est la guerre des nerfs avec un jeune homme de 18 ans et un chaton de presque 5 mois. Je me couche, tous les soirs, satisfaite d'observer mon appartement rangé et je rentre le lendemain soir pour constater qu'une guerre civile a certainement dû éclater dans mon salon. 
- Je ne bois pas de thé et ma housse de couette reste immaculée environ 45 secondes, ce qui est à peu près le temps dont a besoin MalteTheCat pour se rouler sur le lit. 
- Pour le bronzage, je botte en touche puisque je bronze sous un parasol par peur des tâches brunâtres, alors forcément le coté caramel, je me suis assise dessus!

Tout ça me va, c'est ma vie et je suis scandaleusement heureuse, presque épanouie dis donc! 
Presque car avant de partir en vacances, j'ai du courir les boutiques à la recherche de maillot de bain une pièce et de 4 paréos (pour une semaine). Oui, parce que tu comprendras bien qu'en ne voyant que des corps parfaits, j'ai eu un peu les boules du regard de la foule sur ma petite personne. 
Mon mec n'a rien compris à la détresse de la fille qui ne trouve plus de paréos fin aout et qui décrète qu'elle ne mettra donc pas les pieds sur la plage. Ambiance. 

J'allais quand même pas me priver de vacances, à cause de mon corps quarantenaire, flasque et vieillissant (gras aussi, mais ça c'est un peu de ma faute, donc on va passer sous silence si tu veux bien) et c'est avec bravoure que je suis donc allée en Italie. Premier jour, on se dirige vers la plage, le barbu et sa bedaine, copains comme cochon dans leur caleçon de bain et moi, mon short, mon tee-shirt, et mon kimono, on a eu un peu chaud. 
En phase d'observation (tu veux faire quoi d'autre sur la plage dans cet accoutrement, franchement?), je réalise en une nano seconde que Instagram, c'est bien joli mais c'est pas vraiment la vraie vie. Parce que sur la plage de sable blanc avec des fonds marins turquoises, les mères de famille avaient la même fesse molle que moi (inouïe), le bidon qui va bien, les cheveux dégueulasses que d'autres appèleraient "Beach waves" (c'est ça ouais), des gosses plus insupportables les uns que les autres et des maillots de bains tout aussi dépareillés que les miens! 


Alors voilà, pour moi, Instagram, c'est exactement ça: Une photo mal cadrée (bonjour l'ambiance zen avec le toboggan multicolore), mon gras, mon bidon (mais de 3/4 on a l'impression que c'est moins pire), mon maillot de bain 1999 (pour le bas! Le haut ne date que de 2007), mes cheveux cracra (mais attaché, ça passe), de loin tu ne vois pas la repousse des poils sous les bras et pourtant, ce sourire,  je peux te jurer sur ce que j'ai de plus cher qu'il est tout ce qu'il y a de vrai à l'instant T.

Mais promis dès que je me mets à sucer des bouts de poireaux au petit déjeuner, j'en ferais de jolis clichés filtrés.

lundi 26 septembre 2016

L'odeur du nid.

C'est assez étonnant de constater comme nos gouts peuvent changer au fil du temps. Les odeurs n'échappent pas non plus à ces changements, et il faut dire que pour ces dernières, j'ai un odorat ultra développé. Ce n'est d'ailleurs pas toujours une qualité, surtout en été.
D'ailleurs en rédigeant ce billet, je me rends compte que j'ai également une mémoire olfactive de folie. Autant les vieilles photos, d'anciennes musiques me laissent de marbre, une odeur familière et me revoilà dans le passé, vingt ans en arrière en une minuscule respiration...


J'aime les odeurs fraiches et du coup, les agrumes ont une sacrée côte à la maison. En été, je remise les bougies qui, je trouve, ne se prête pas à cette saison et me tourne vers des brumes d'intérieur ou des diffuseurs, beaucoup plus subtiles à mon sens. 

Le parfum d'ambiance à la verveine de Durance est devenu un incontournable au nid. J'aime absolument tout ce qui peut contenir de la verveine ou du citron, qui sont pour moi des fragrances fraîches qui respirent le "propre", parfait en été, donc. Une senteur qui m'accompagne, en général, du début du printemps jusqu'à la fin de l'été voir un peu plus. Je l'achète dans mon Monoprix pour une quinzaine d'euros et le flacon me fait la saison. 


Je ne connaissais pas du tout la marque Esteban mais j'ai craqué dans les allées de mon Monop' (cette enseigne, c'est quand même un peu l'enfer sur terre au niveau tentations!) pour le diffuseur dans son flacon en verre dépoli. J'avais opté pour la senteur Néroli qui reste une fragrance très fraîche avec une subtile note de fleur d'oranger. Même si j'ai beaucoup aimé le parfum, je ne le rachèterai pas dans cette marque, car j'ai trouvé l'évaporation du produit beaucoup trop rapide (une toute petite semaine) et le rapport qualité/prix devient un peu dingue...
Pour la petite histoire, le Néroli  doit son origine à Anne-Marie Orsini, duchesse de Bracciano et princesse de Nerola qui utilisait de l'essence d'orange amère comme parfum et également pour aromatiser ses bains. Depuis, cette essence a pris le nom de Néroli a qui l'on confiant à l'époque des vertus aphrodisiaques. 


Dans les allées d'une animalerie (j'ai un chaton au cas où tu n'aurais pas suivi), je suis tombée sur la marque Le Père Pelletier et je me suis laissée séduire par le discours de la vendeuse, qui vantait une marque française (lorraine plus précisément) et une entreprise de valeurs. Si on peut consommer français, je suis toujours partante, tu dois commencer à me connaitre. Une recharge pour diffuseur de 250ml, encore une fois pour une dizaine d'euros et qui cette fois dure quelques semaines. 
Je retournerais flaner auprès de cette marque pour trouver une senteur un peu plus chaude pour l'automne si je venais à me lasser de celle-ci. Il faut dire que, très longtemps j'ai détesté tout ce qui pouvait contenir ou sentir la fleur d'oranger. Inutile aujourd'hui encore, de me faire gouter des préparations culinaires avec cet ingrédient mais j'avoue m'être laissé envouté pour les parfums et les eaux florales (dont il faudra que je te cause bientôt). 




jeudi 22 septembre 2016

C'est la fin de l'été...

Et voilà, c'est officiel, l'été est bel et bien terminé. Je suis un peu triste devant la lumière du jour qui décline beaucoup trop vite, de voir mes pieds bientôt enfermés dans des bottines et doucement rebasculer vers une garde-robe plus chaude. 
Heureusement, j'aime l'automne et ce que cela entraine avec... de la couleur des feuilles à l'esprit "cocooning" de cette saison. A nous, les "dimanches canapé" avec films et bouquins! 

Avant de refermer l'été 2016, j'ai eu envie de partager quelques uns des clichés Instagram (et pas que, sinon ça fait un peu doublon du genre Snpachat et InstaStory. La plaie.) que j'ai égrainé ces dernières semaines. 


Mon frère qui va bientôt devenir propriétaire et ma belle-soeur qui a changé de travail n'ont malheureusement pas pu partir en vacances cette année mais ils en ont profités pour s'offrir de courtes escapades dans notre région. J'ai profité de l'une d'entre elles pour m'incruster et passer un peu de temps ensemble avec ma Paupiette d'amour. 
J'ai été ravie de découvrir Mers les Bains dans la Baie de Somme, une très jolie ville balnéaire et cerise sur le gâteau, il faisait tellement chaud ce week-end là, que j'ai pu pour la première fois de ma vie me baigner dans la Manche (et la température de l'eau était agréable). 



Coté escapades pour les deux pantouflards que nous sommes, le Barbu et moi n'avons pas chômés! 
Il y a eu Paris en Juillet, Le Crotoy pour mon anniversaire, la Belgique et la descente de la Lesse en famille avec la redécouverte de Dinant. 




J'ai profité des miens dès que j'ai pu. La paupiette que j'ai volé le temps d'un week-end à la barbe et au nez de ses parents et grands-parents (un exploit dont je ne suis pas peu fière!) pour lui faire découvrir le pédalo et jouer ensemble dans le sable, manger des moules avec les deux amoureux qui nous avaient l'honneur de partager une journée à la mer. 


Et finir la saison, les pieds dans la Méditerranée et le regard perdu vers le ciel incroyable de la Toscane, le coeur serein d'avoir été au bon moment, au bon endroit tout au long de l'été et d'avoir fait le plein de jolis souvenirs...

mardi 20 septembre 2016

La dolce vita en Toscane.

Je dois être un brin étrange parce que la notion de vacances chez moi, ne semble pas être celle du commun des mortels. Je n'attends pas les vacances avec l'impatience d'une enfant de 3 ans, je n'en ressens pas forcément le besoin non plus. Faut dire que je ne travaille que 35 heures (voir 42 quelques semaines par an) par semaine et mon boulot est loin de consister à descendre au fond d'une mine chaque matin, à partir de ce constat, forcément le besoin est certainement moins vital. 

Il n'empêche! Je n'avais pas pris de vraies vacances depuis deux ans et j'étais malgré tout, toute à ma joie de cette petite parenthèse enchantée. 

Les temps étant ce qu'ils sont (je suis depuis quelques années célibataire avec un enfant plus si enfant à charge alors forcément niveau finance, c'est un peu moins détendue qu'il y a quelques années) avec un peu de recherches et de bons plans, on peut aujourd'hui partir en vacances sans se résigner à manger des cailloux sitôt la bise revenue! 

Hors saison (septembre quoi!), c'est déjà plus abordable dans le secteur du tourisme. Nous avons opté pour la location d'un chalet dans un camping en bord de mer près de Livourne, pour le vol Ryanair (tout a été parfait sauf peut-être les horaires... Ils sont matinaux dans c'te boite, ça rigole pas!) et pour la voiture sur place, je suis passée par Autoescape (et c'est pas la meilleure idée que j'ai eue mais bon, bref)! 


Sienne, septembre 2016. 

Au programme de cette semaine italienne: du repos, des visites et des pâtes! Je peux affirmer aujourd'hui que le programme a été respecté dans son intégralité. 
Le soleil et la chaleur étaient au rendez-vous. La Toscane, c'est tout simplement le paradis si tu aimes les vieilles pierres et les champs/vignes à perte de vue. J'ai été étonné de découvrir un arrière pays très sec, voir aride et pas si vert que l'on peut l'admirer dans les guides touristiques mais selon les locaux, l'été 2016 a été particulièrement chaud. 

Florence, septembre 2016.

Même si Florence est magnifique, chargé d'histoire et dégage une atmosphère particulière, j'ai été plus séduite par Sienne. Et tu n'auras pas assez d'une semaine pour visiter tous les édifices de la ville, nous n'en avons fait que quelques uns, principalement par manque de temps mais aussi par choix. 
Je m'explique! Par exemple en Italie que ce soit Milan ou Florence, pour visiter les basiliques il y a un prix d'entrée assez prohibitif. 
Pour Florence, l'entrée au Duomo est d'une quinzaine d'euros si tu as la patience de faire 3 heures (et je n'exagère pas, des panneaux t'indiquent tout autour de la basilique - un peu comme à Disney, tu vois le délire? - le nombre d'heures qu'il te reste à patienter pour atteindre l'entrée: un peu le Saint Graal du touriste finalement!) ou tu peux aussi te procurer des billets "coupe-file" sur Internet au double du prix pour n'avoir à patienter qu'une trentaine de minutes. 
Et si il y a bien une chose que je trouve scandaleuse dans ce pays, c'est le fait de faire payer un droit d'entrée  sur un lieu de culte. Je peux tout à fait comprendre que ce genre d'édifice doit avoir des frais d'entretiens de folie mais je te rappelle que Notre Dame de Paris ou la basilique du Sacré Coeur sont en accès libre et gratuit. 
Bon, j'avoue que juste pour la beauté du dôme, j'aurais pu payer 15 euros et donc me laisser abuser mais la file d'attente de quatre heures en plein soleil m'a poussé dans mes retranchements. 
Par contre le coucher de soleil sur les hauteurs de la ville est une des plus belles choses qu'il m'ait été permis d'admirer dans ma vie! 


Mon coup de coeur a été pour les vieux villages nichés sur les hauteurs des collines de la région.
La paix des lieux, la chaleur, le soleil... Une vraie douceur de vivre à l'italienne.


C'était mon troisième séjour en Italie et malheureusement malgré les protestations du Barbu, je crois bien que ce sera le dernier. J'aurais adoré visiter Rome mais l'accueil des italiens est tout simplement insupportable. On parle de la mauvaise qualité des services parisiens mais ce sont des enfants de coeur à coté! Ayant eu quelques soucis lors de la récupération de la voiture de location à l'aéroport avec le Barbu, nous avons été frappés par le manque d'effort des italiens qui travaillent dans le tourisme et durant tout notre séjour, nous nous sommes amusés à observer ceux qui allaient nous sourire. UN. Ou plutôt une. Oui, tu as bien lu, une seule serveuse (à Florence), s'est fracturée la mâchoire pour nous laisser apercevoir sa magnifique dentition. 

Alors attention, je ne veux pas faire de généralités! Si tu parles italien, tout va très bien se passer, nous avons pu le constater de nous-même mais si tu as le malheur d'essayer de t'exprimer en français ou en anglais, tu as le droit au mieux à une indifférence totale. 
De toutes manières, pour l'anglais, tu peux laisser tomber, parce que là aussi, on a beau nous tomber dessus à bras raccourcis à la moindre occasion pour nous rappeler comme nous sommes, nous français très mauvais en anglais, pour les italiens, je ne suis même pas sûre qu'on les aient informés qu'il s'agit d'une langue encore vivante. 


vendredi 16 septembre 2016

Mes chouchous cosmétiques de l'été.

Les vacances sont terminées. Je n'étais pas triste de rentrer, plutôt même impatiente de retrouver mon fils et mon chat qui étaient restés à la maison. Cette année, je suis donc allée en Italie et je reviendrais sur le sujet un peu plus tard, car aujourd'hui on va parler soins et maquillages sur le blog (oh joie, paillettes et confettis!).

On l'a attendu tout l'été mais depuis mi Aout (dans le Nord), le soleil a enfin fait son entrée et pas timidement, il a bien fait le boulot cette année. Je fuis le soleil comme la peste depuis que des tâches brunâtres ont fait leurs apparitions, suite à un abus d'exposition (et de vieillerie), dès que je m'expose sans protection. Ces taches que je mets un temps fou à faire disparaitre sitôt les vacances terminées, alors avec toute la sagesse qui me caractérise (qui a dit fainéantise?), je préfère prévenir et m'enduire de SPF en tout genre...


On commence donc par les soins protecteurs et depuis le temps que j'entends parler de la marque Hawaiian Topic, j'ai fini par me laisser tenter par l'huile sèche protectrice avec un SPF30. 
Ce truc à juste été parfait, aucun coup de soleil et une peau parfaitement hydratée. Le spray diffuse l'huile en légère bruine, inutile de masser, il suffit d'en pulvériser sur tout le corps et le tour est joué. 
Tu ne ressemble pas à une sardine prête pour sa boite et tu laisses derrière toi un doux sillage de noix de coco. 

J'ai également glissé dans mon sac, un Roll-On Nivéa SPF50 pour corps et visage dont je me suis servie en retouche lors de nos escapades sur Florence et Sienne. J'avoue être moins séduite par la galénique qui n'est ni plus, ni moins qu'un lait à l'ancienne qu'il te faut masser durant des heures pour faire disparaitre la texture. 

Sur le visage pour les jours sans maquillage, sans surprise, je me suis de nouveau tournée vers Filorga  et son UV-Defence avec un SPF50. C'est devenu un grand classique de l'été dans ma salle de bain et il est vraiment hyper efficace. Attention toutefois à l'application de ne pas trop approcher du contour de l'oeil, ça peut piquer sévère...

Pour l'après-soleil, je me suis de nouveau tournée vers une brume hydratante Corinne De Farme cette fois. Pas du tout à cause de la marque qui ne me fait absolument pas rêver (mais qui à le mérite d'exister depuis longtemps puisque je me souviens d'avoir vu cette marque dans les Prisunic. Oui, parfaitement!) mais pour sa galénique en brume, ultra pratique. 
C'est un lait après soleil qui hydrate correctement et à petits prix. 

On finit par un petit coup de coeur pour moi et partagée par #MalteTheCat, la coconut water de OGX. Il s'agit donc d'une huile (super le nom du produit qui n'a rien à voir) hydratante pour cheveux secs et/ou déshydratés qui va donc sublimer la chevelure durant cette période un peu compliqué qu'est l'été. Evidement dans la composition, il y a un dérivé de silicone (sinon, c'est moins drôle) qui aide à rendre le cheveu plus brillant. Ce n'est pas non plus le soin ultra nourrissant mais il a tenu le coup face à la mer, le sable, le vent et le soleil, c'est la première fois que je n'ai pas une envie folle d'aller couper des pointes abîmées au retour de vacances. 




Pour le maquillage, c'est encore une fois ultra léger mais j'avais tout de même envie de partager avec toi mes derniers coups de coeur. Je n'ai jamais été fan des maquillages lourds ou trop élaborés. Je n'ai pas le courage d'y consacrer du temps chaque matin et comme tu le sais, les estompages sur ma paupière tombante: non, merci. Cependant j'aime avoir le teint unifié et être présentable. 

J'ai donc testé la BB crème de Garnier avec un SPF50 dès l'arrivée des beaux jours. J'adore ce produit, il est ultra efficace et unifie parfaitement le teint. Evidement c'est une BB crème donc si tu as des choses à camoufler, ce ne sera pas suffisant mais si tu te fiches que le monde entier soit horrifié par un bouton (genre!), ce produit te plaira. Attention tout de même, il faut absolument poudrer sous peine d'être un peu trop brillante en milieu de journée. 

Comme tout le monde, j'ai craqué sur les texture mattes même si il faut admettre que le confort n'est pas toujours au rendez-vous. Deux belles découvertes avec la gamme Lip Artist Mat de Catrice et les crayons Colordrama by Colorshow de Maybelline, une tenue parfaite et pas de sensation de sécheresse sur les lèvres. 

Pour les sourcils après avoir testé le Gimme Me Brow de Benefit que je trouve beaucoup trop cher pour la contenance de ce genre de produit, j'avais beaucoup apprécié le Tinted Brow chez NYX pour trois fois moins cher et j'ai acheté en Suisse le Eyebrow de P2 qui coute moins de trois euros cinquante. 
Bonheur et joie dans mon coeur, la teinte est parfaite, le goupillon très bien adapté, bref un produit sans faute... si tu habites en Suisse ou en Allemagne parce que je ne suis pas certaine que tu puisses te le procurer en France. 

Enfin pour le dernier produit, j'entame ce paragraphe avec un sentiment partagé entre bonheur et nostalgie. Si tu me suis depuis quelques années, tu sais que je suis à la recherche du mascara parfait et c'est en regardant les vidéos de Coline, tenancière du blog Et pourquoi pas Coline que j'ai découvert cette petite merveille, j'ai nommé le mascara Glam&Doll de Catrice. Il est tout simplement parfait, il me fait une rangée de cils digne de ce nom et il tient une très jolie courbure tout au long de la journée. J'en ai racheté 4 au Auchan du coin, sait-on jamais. 

Je reviendrais un peu plus tard pour te parler de ma routine soins qui a changé pour l'été, j'aime ma routine Filorga au fil des saisons mais j'avais envie de légèreté et de nouveautés. 
Je t'en reparle très vite! 

Et toi, des découvertes, des coups de coeur cet été? 

jeudi 25 août 2016

Let me introduce Malte, the cat!

Voilà, c'est une chose actée, je suis devenue une blogueuse à part entière puisque j'ai dorénavant un chat! Enfin, "j'ai" n'est pas tout à fait exacte puisque Malte n'est pas ma chatte à proprement parler mais celle du Barbu. Nous avons sauvé ce chaton puisqu'elle allait, elle et sa fratrie, finir je n'ose imaginer ni écrire comment! Et nous n'avons eu d'autres solutions que de la sauver.

Elle avait tout juste deux mois quand elle s'est retrouvé dans les bras de Baptiste et que nous l'avons ramené à la maison. J'étais très inquiète des éventuels dégâts qu'un si petit animal allait causer sur mon intérieur tout juste terminé. Et puis, je n'ai jamais eu d'animal de compagnie plus gros qu'un hamster donc forcément, je n'étais pas super à l'aise. Il a suffit d'un regard ou d'un frottement contre ma jambe, je ne me souviens plus très bien pour que je fonde littéralement.

Les premières nuits ont été un peu écourtées par les miaulements déchirants de cette boule de poils à qui l'on n'avait pas encore trouvé de nom à l'époque. On attendait sagement le retour de son maitre, à savoir: le Barbu.



Le Barbu étant souvent en déplacement (tu vois bien que cet homme n'a pas QUE des qualités), Malte  (je crois que son nom s'est imposé comme une évidence aux yeux de tous, étrange non?) a donc deux maisons, deux litières, deux gamelles, deux arbres à chats, des jouets que l'on a acheté en double et une couverture que l'on a fait reprendre par un couturière pour qu'elle en ai un bout dans chacune de ses maisons mais un seul sac de transport. 

Nous avons été un peu inquiets au départ sur ce mode de garde alternée et nous avons donc demandé les conseils du vétérinaire du coin, qui n'y a vu aucun inconvénient tant que l'on n'observait pas de trouble chez notre chat. 
Elle a l'air de s'être faite à ce mode de vie puisqu'elle saute avec légèreté dans son sac de transport dès que celui-ci est dans son champs de vision et ronronne jusqu'à ce qu'on la soulève. Il parait que c'est plutôt rare pour les chats d'aimer leur moyen de transport, Malte, elle adore être en ballade. 


Moi, je suis novice dans le rôle de "maman à chat", alors j'observe, je souris mais je râle aussi de temps en temps. 
Malte est gourmande et aime absolument tout ce que l'on fait gouter, elle se jète sur mes yaourts et dans mes tasses de chocolat chaud. Elle est intriguée par l'eau mais en a une peur bleue. Elle a d'ailleurs pris son premier bain, il y a quelques semaines, en tombant du rebord de la baignoire (fallait voir l'état de l'appartement quand elle a réussit à s'extraire de cette dernière!). Elle me réveille TOUS les matins à 5h45 précisément en s'allongeant sur ma tête (elle finit MA nuit dans le couloir, faut pas déconner non plus), on passe des heures à jouer avec mes pieds sous la couette et je peste régulièrement quand elle arrive à me les attraper dans le couloir. 
C'est une survivante selon la vétérinaire qu'elle commence à rencontrer beaucoup trop souvent, car pas plus tard que la semaine dernière, alors qu'elle était chez le Barbu, elle est tombée du 2ème étage en glissant de l'appui de fenêtre, depuis son maitre étant tellement choqué, on vit les fenêtres fermées. 
Elle n'a heureusement eu aucune égratignure, même pas plus choquée que ça la demoiselle! 

Il n'y a plus un seul câble dans l'appartement qui n'ai pas des coups de dents, mes rideaux ont été décrochés temporairement et les radiateurs sont, selon elle, les meilleurs endroits pour la sieste. 
Elle se colle contre moi dès que j'allume l'ordinateur quand elle ne vient pas s'asseoir sur le clavier, elle se glisse sur le haut du canapé dans ma nuque quand je regarde la télévision et adore partir à la chasse aux mouches en faisant voler tout sur son passage. 

Elle m'accueille chaque soir par de doux miaulements en venant se frotter contre moi jusqu'à ce que je daigne me baisser pour lui donner sa ration de câlins et adore m'offrir son ventre à papouiller. 


Et moi depuis, j'embête le monde sur Instagram avec mon chat. Comme tout le monde.

lundi 22 août 2016

Une parisienne à Paris...

C'est assez étonnant ce changement de vie que j'ai effectué il y a maintenant un peu plus de deux ans. Deux ans, déjà... Bref, n'allons pas tomber dans la mélancolie, ce n'est pas encore de saison! 
Depuis que je suis dans le Nord, j'ai l'impression de mieux vivre, dans le sens de bien plus profiter des petits bonheurs de tous les jours. Avec le recul, je crois sincèrement que même si les Français en général sont les champions du monde en matière de "râleries" en tout genre, les parisiens détiennent tous les records. Je le vérifie encore de temps en temps lors de mes brèves escapades "à la capitale". 
Les parisiens sont d'éternels insatisfaits, j'en ai fait partie durant la majeur partie de ma vie, être parisienne c'est ne plus voir cette ville sublime que sous le prisme du quotidien. 


Je suis née à Paris, il y a maintenant 40 ans. Dans le 14è arrondissement plus précisément, c'est assez anecdotique finalement quand on sait que c'est un arrondissement qui ne m'attire pas particulièrement. 

Le Paris que j'aime se trouve dans le 20è arrondissement où j'ai grandit et aux Batignolles, quartier cher à mon coeur puisqu'il a vu grandir l'Ingrat et que j'y ai par conséquent beaucoup de souvenirs: l'école de mon fils, le parc au bout de la rue où nous habitions (et où j'ai passé des heures interminables à me faire chier sur un banc en attendant le énième tour de toboggan), la place Clichy, le cinéma, Montmartre et bien entendu l'hôpital dans lequel j'ai travaillé quelques années (avant d'être mutée en banlieue -l'enfer du parisien-). 

Pour ma première expérience Airbn'b, j'ai donc cherché dans ce quartier, près de ce qui aurait du être un village Olympique si les anglais... bref! J'ai déniché un studio avec un garage (rarissime) pour presque rien. Très bien situé, le proprio hyper dispo et proche de "toutes les commodités" comme ils disent (si tu veux plus d'infos, envoie un mail et comme je suis une chic fille, je te donnerais le lien). 

Mon Paris c'est aussi la Seine, mes pas me ramènent encore et toujours vers ce fleuve qui a longtemps été le témoin de mes chagrins (dans ma vie parisienne, dès que j'avais un "coup de moins bien", hop direction les quais, un miraculeux anti dépresseur!). 

Lors de notre escapade de Juillet, nous avons été chanceux puisqu'il faisait chaud et beau et pour nous, qui venons du Nord, crois moi, on sait apprécier ce genre de détail. 

Je crois, cependant, que c'est la première fois que j'ai aussi peu pris les transports, la douceur de l'air y étant certainement pour quelque chose, mon Iphone lui a enregistré presque 50 kilomètres en 48 heures, autant te dire que le soir, j'ai rarement demandé mon reste. 

Pour la première fois, j'ai aussi assisté au spectacle sons et lumières aux Invalides. Ce genre de mise en scène est toujours impressionnante à la tombée de la nuit et même si je déplore le manque de confort (assise par terre dans la cour pavée du musée) pendant 45 minutes, je suis contente de l'avoir fait et d'avoir retracé un bout de l'histoire avec un grand H de cette ville. Si tu es tenté par l'expérience, n'oublie pas ta petite laine, les nuits sont fraîches et venteuses! 


Evidement les copines qui passeront par là, vont sourire mais il est inimaginable pour moi de passer à Paris avec un "touriste" sans lui faire découvrir Razowski qui reste un des meilleurs endroits de la capitale pour manger un burger. Le personnel y est toujours charmants et souriants (en bonne provinciale, je fais maintenant très attention à ce genre de détail) et c'est un peu à l'écart du tumulte de la ville (que je ne supporte plus, Paris est un enfer pour les oreilles!).

De ballade en ballade, j'ai joué à la touriste en embarquant pour une promenade en Bateau Mouche (un de mes petits plaisirs de l'été), puis nous avons crapahuté jusqu'au kiosque de la Madeleine pour profiter des meilleurs tarifs pour aller au théâtre nous divertir avec une comédie de boulevard (j'en raffole!). C'est "A vos souhaits" avec le vieillissant mais néanmoins touchant Bernard Menez et si tu aimes ce genre de spectacle, tu vas te régaler. 

En attendant le levé du rideau, nous nous sommes installés à la terrasse d'une brasserie sur un boulevard animé où ma Fifi a fait l'effort de venir nous faire un petit coucou, le genre d'attention qui fait toujours chaud au coeur et qui fait dire à mon barbu (exceptionnellement rasé à la suite d'un pari qu'il a perdu) que j'avais des copines charmantes. 


Encore un joli week-end et malgré tous nos efforts, impossible de nous tirer le portrait sans faire les clowns...

mardi 16 août 2016

Pâques chez les anglais...

Bon, je ne suis pas régulière sur le blog, ce n'est pas un scoop mais j'ai quand même gardé de coté les clichés pris sur Instagram lors de mes rares escapades (bosser à plein temps, ne me permets plus l'oisiveté de mon ancienne vie sache-le!). Je n'aime pas Londres, je n'ai jamais aimé cette ville. 
Pour un tas de raisons mais plus particulièrement parce qu'elle me fatigue. Londres est bruyante, toujours en mouvement et je n'y connais aucun "coin" calme. Sitôt sortie des passages qu'ils appellent "mews", le bruit de la ville me vrille littéralement les écoutilles. 
Pour Pâques, j'ai eu quelques jours de congés (au bout de deux ans, c'était quasi inespéré) et géographiquement Londres est devenu "pratique" pour un dépaysement total (j'ai besoin d'un changement de langue, perso). Je me souvenais que Londres était quasi désertique (enfin pour Londres hein..) à cette période puisque c'est une des rares fêtes où les magasins sont fermés. 
Je suis restée en bon terme avec mon ex mari ce qui me permet d'y avoir un pied à terre quand j'en ai besoin. Je suis donc montée dans le premier Eurostar depuis Lille (les billets sont d'ailleurs moins chers quand tu les achètes sur le site UK même avec la conversion, faudra m'expliquer un jour) pour un week-end avec moi-même au coeur de la capitale britannique. 


J'ai découvert le restaurant du magasin Harvey Nicols à Knightsbridge au dernier étage avec une mini terasse trop mignonne avec une vue sur un minuscule clocher (oui, bon ça ne fait pas rêver tout le monde, j'en conviens mais j'aime les vieilles pierres) et j'ai été prise d'une soudaine envie de manger "healthy" (le décalage horaire, je ne vois pas d'autres explications). 
Le premier jour, j'ai donc succombé au traditionnel Club Sandwich au poulet et le lendemain, j'ai carrément opté pour une salade avocat, écrevisse et mangue à se damner! 
Et puis, j'ai marché, beaucoup. Trop. 


Si il y a une marque que j'aime particulièrement en Angleterre, c'est Clarks. Leurs pompes sont d'un confort absolu, et à cause de ma belle-soeur (la soeur de ma belle-soeur mais c'est pareil!), j'ai craqué pour ces jolis derbys vernis. 
Mon petit cadeau est cette magnifique bague Michael Kors que j'avais repéré en France et qui coutait chez nous un peu plus d'une centaine d'euros, elle était deux fois moins chère à Londres, forcément j'ai craqué. 
Et j'étais tellement fière de ne pas avoir irritée mon banquier en faisant du shopping, si tu savais...



Ayant eu une météo presque trop clémente pendant deux jours, je ne me suis pas méfiée lors de ma dernier journée Londonienne et je me suis aventurée sur la rive de la Tamise où je ne vais jamais (droite ou gauche, tout dépend de quel coté on se trouve non?). J'ai baissé les bras devant la foule au pied de London Eyes comme d'habitude. 
Au bout de quelques minutes, le temps est devenu menaçant et une tempête s'est abattue sur la ville (non, je ne suis pas marseillaise) et j'ai du trouver refuge au restaurant OXO en haut de la tour du même nom sur South Bank. La vue est à couper le souffle, j'imagine que les couchers de soleil doivent être extraordinaires depuis ces énormes baies vitrées.  
Je n'ai pas su me décider entre les oeufs benedictes et le burger, le serveur adorable m'a donc proposé les oeufs et le mini burger normalement réservé aux enfants. 

Trois jours loin de tout qui font un bien fou et tout aurait pu tellement bien se passer, si mes yeux n'avait pas croisé le présent que j'allais m'offrir pour mes 40 ans: Un trench Burberry bi matière en cuir. 

Mon banquier ne m'adresse toujours pas la parole depuis... ;-)

jeudi 11 août 2016

Le nid de Kaki, avant et après.

Non, non et non, je ne me tranforme pas en parfaite ménagère de moins de cinquante ans. 
J'ai juste, comme je le répète à outrance, envie de garder une trace de ma petite vie par ici. Alors forcément, ça passe aussi par mon chez moi, notre Nid à Baptiste et moi. Si je n'ai jamais fait ce genre de billet auparavant, c'est bien évidement parce que je ne vivais pas seule, qu'il fallait du coup préserver l'intimité de l'autre. Si tu me suis depuis... depuis... je ne sais même plus, sur un ancien blog (Lapin si tu es là, c'est le moment! Je ne me souviens même plus du nom de domaine..), tu te souviens que j'avais fait le même genre d'article sur mon chez moi, avant le toit commun avec Mr Grumpy. 
J'étais déjà un peu fière du résultat à l'époque alors que je n'avais absolument pas manié un seul pinceau, laisse moi te dire que cette fois-ci, j'ai donné de ma personne, tu n'imagines pas ma fierté quand j'ai enfin pu poser mes fesses dans mon canapé! 

Il m'a fallut une année pour retrouver un emploi avec un contrat en durée indéterminée, une stabilité financière et pouvoir de ce fait, requitter la maison paternelle (une seconde fois). Très sincèrement j'ai des parents tellement au top que si je suis partie, c'était avant tout pour l'Ingrat, pour que l'on retrouve une vie "normale" (qu'est-ce qui est normale et qu'est-ce qui ne l'est pas, l'éternelle question), qu'il puisse recevoir ses potes ou sa copine sans avoir à présenter sa mère, son grand-père, sa grand-mère, sa cousine (qui squatte souvent, faut le dire) ou son oncle (qui par la force des choses squatte aussi souvent que sa fille) en un seul "one shot". 
De mon point de vue, sans enfant, je crois que j'aurais pu aisément virer "vieille fille" et rester chez papa jusqu'à la fin de mes jours. Evidement, je suis ultra reconnaissante envers mon père et ma belle-mère pour tous ces moments où Baptiste et moi avons pu nous reposer sur eux, nous laisser choyer à l'envie sans jamais nous étouffer. 

Fin Aout, l'année dernière, un dimanche de désoeuvrement, je me connecte sur le site des logements publics de ma région et enregistre ma demande. Je viens de Paris, je connais le cauchemar d'une demande de logement et je lance ça en me disant "le temps que...".
En province, ce n'est pas la même chanson, trois semaines plus tard, je découvrais mon futur logement avec... mon père (of course!). 

Baptiste étant à l'école, j'ai mitraillé de photos pour qu'il puisse se faire un avis, hors de question que j'emménage dans un endroit qui ne lui conviendrait pas. Il a toujours été ma priorité, il faut croire qu'il le restera ad vitam. 
Je crois que je suis tombée amoureuse de la vue et de la lumière de l'appartement à la seconde où je suis rentrée dedans, et heureusement parce qu'au vu de l'état où l'avait laissé l'ancienlocataire, j'aurais pris mes jambes à mon cou!


Si tu me suis sur Instagram, ta pupille doit se souvenir de ce bleu entêtant dans les WC et si tu ne me suis pas sur Instagram, mais qu'est ce que tu fous, bordel? 
Comme dans tout bon logement social qui se respecte, tous les travaux d'embellissement sont à la charge du nouveau locataire (c'est le jeu ma pauv' Lucette qu'ils disent) et j'ai juste bataillé de pied ferme pour que les sols les plus abîmés soient changés (le salon et ma chambre). 



Pour tout le reste, ma belle-mère, mon père (malgré ses soucis de santé à l'époque), Baptiste et moi nous sommes débrouillés comme des pros! Bon ok, le père de Baptiste (si, évidement que c'est enfant à un père biologique, je ne me prénomme pas Marie!) est venu refaire la salle de bain du sol au plafond. 
On a beaucoup, beaucoup, beaucoup détapissé! C'est dingue la flemme des gens qui posent couche de papier peint sur couche de papier peint. J'ai pu remonter jusqu'aux années 70, au moins! 
Et comme je suis de celle qui aime l'unité, mon appartement est blanc, blanc et blanc avec deux trois touches de beige ou de gris. Le prochain locataire est un homme (ou une femme) heureux, je te le dis! 



Une fois remis en état, il a bien fallut se faire violence et meubler notre nouveau chez nous. J'ai quitté Paris avec mon fils sous le bras et sa chambre à coucher, ça faisait un peu léger. 
Je n'aime pas les meubles, encore moins les bibelots, j'aime avoir de l'espace, ne pas me sentir englouti par mon intérieur. Ca tombait presque bien, non?
Mon luxe? Mon lit. Enorme, ferme et très surélevé (à l'américaine quoi!).
La chambre de l'Ingrat qui restera son domaine privé est, tu peux me croire sur parole, blanche et grise comme le reste! 



Le moment le plus funky? L'arrivée du canapé. Je l'avais repéré chez But, il était beau, gris (what else?) et tellement tendance que j'ai dégainé la CB sans même réfléchir. Et c'est de cette manière qu'un soir, en rentrant du boulot, joyeuse à l'idée de pouvoir enfin me vautrer dans mon nouveau canapé, dans mon Nid tout propre et tout neuf, que je l'ai retrouvé debout dans le couloir. 
Ses dimensions ne lui permettait pas de passer la porte du salon, après avoir tout essayé, j'ai essuyé une larme à l'idée qu'il allait falloir casser le chambranle de la porte pour l'introniser (et donc refaire des travaux) et c'est à ce moment, qu'il a définitivement été baptisé "Désiré le canapé"... 
Mon fils a de l'humour, tu noteras. 



Pour le couloir, il est exactement comme j'aime, blanc et lumineux avec au mur tous les gens qui me sont chers. J'aime l'idée que je les ai sous les yeux à longueur d'année, même pour ceux qui ne sont plus là...