lundi 22 octobre 2012

Ma peur.

J'ai une amie virtuelle, si une amie quand même, qui vit un deuil. Non, LE deuil.
Perdre son père. En écrivant ces mots, je sens le boule familière de l'angoisse qui se réveille, je la lis sur son blog, j'ai envie de la serrer dans mes bras dans ces moments-là mais je ne peux rien dire. Je suis terrorisée.

Perdre mon papa, je n'arrive même pas à l'envisager. Je n'en ai jamais parlé, à personne. Je n'arrive pas à prononcer ces mots affreux et pourtant cette peur là, elle s'invite depuis mon plus jeune âge je crois.
Enfant, je ne me souviens pas avoir eu peur du noir, mais je me rappelle clairement avoir eu du mal à respirer quand j'ai compris que nous n'étions pas immortels, qu'un jour mes parents allaient disparaitre. Oh, bien sûre mourir moi-même n'est pas la pensée la plus fun que je puisse avoir, mais m'imaginer vivre sans lui, c'est simple j'y arrive pas...

Et puis, je me souviens de ce cours de philo où mon prof nous a fait un monologue à ce sujet. Les mots sont inscrits dans ma mémoire depuis presque 20 ans maintenant...
La perte des parents est selon-lui, le moment le plus difficile à vivre dans sa vie. On ne devient adulte qu'en  cessant d'être un enfant et quand le parent disparait, nous restons le fils ou la fille de cette personne sur le papier, dans nos coeurs mais dans le quotidien, nous ne serons plus jamais l'enfant de quelqu'un.
Il parait qu'en plus de faire le deuil de ce parent disparu, il faut aussi faire le deuil de cet amour inconditionnel. Plus jamais personne ne nous aimera à la manière d'un père ou d'une mère, sans condition, quoi qu'il advienne, quoi que l'on fasse l'amour d'un parent est irrationnel. Mon père et ma mère m'aime pour toujours, sans filet et quand ils seront partis, il n'y aura plus tout cet amour.

A 17 ans, ça m'avait pas mal perturbé.

Mon père est l'homme le plus gentil et droit que j'ai rencontré, il m'a tout appris, m'apprend encore plein de choses et j'aime ces moments délicieux que nous passons ensemble, en famille ou luxe suprême juste lui et moi.
Alors je fais ce qu'il m'a appris, je profite de lui, dès que je peux. Je me fabrique mes souvenirs comme il dit, parce qu'il parait que ça aide "après". Mon père à perdu son père à l'âge que j'ai actuellement et il en parle souvent de mon grand-père, il est toujours là grâce à lui, à moi qui en parle à mon fils qui n'a pas eu la chance de le connaître, mon grand-père continue de vivre dans nos coeurs, je suis là parce qu'il a été là.

Mon père a subit une lourde opération en ce début de septembre, il avait la hanche abimée et ne pouvait pratiquement plus marcher. Alors fin août, j'ai abandonné mon mari et avec mon fils sous le bras nous sommes allés profiter de lui, il fallait que je sois là, avant. Ce n'était qu'une prothèse de hanche mais les anesthésies générales me font flipper tant pour moi que pour les autres.
Ma belle-mère m'a téléphoné ce jour-là trop tôt pour me donner des nouvelles de la fin de l'opération, quand j'ai attrapé le téléphone et que j'ai vu son numéro s'afficher, je n'ai pas pu décrocher, j'étais littéralement tétanisée et si?...
Il a fallut que je respire quelques minutes avant de recomposer son numéro, et de lui demander ce qu'il se passait, je lui ai demandé de ne pas m'appeler pour rien avant la fin de l'opération, elle a compris mes frayeurs. Mon père s'est réveillé et m'a appelé lui-même un peu dans le brouillard, mais il allait bien et moi, j'aimerais que ce soit reparti pour 50 ans au moins...

Lui et moi…




70 commentaires:

  1. Perdre son papa est quelques chose d'horrible j'ai perdu le miens il y'a trois ans maintenant quelques jours avant mes 18 ans. Dans cet instant on a l'impression que le monde s'écroule au tour de nous que plus rien n'a d'importance. De plus je souffrais encore plus de voir que ça b'avais pas l'air d'affecter ma mère plus que ça, OK ils était divorcé mais quand même ... Dans ce moment la plus rien ne compte on voit juste notre tristesse. Mais on peut aussi rencontrer des alliée inattendu, c'est "grâce" ou "a cause" je ne sais pas de cet disparition que je me suis rapproché de mon grand frère qui avant ne me calculer clairement pas.
    Profites de ton papa le plus possible et ne pense pas au pire il arrive toujours bien trop tôt. Vis avec lui chaque instant comme si c'était le dernier afin de le vivre à fond

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    1. J'ai lu tous vos commentaires et certaines d'entre vous, ont été frappé très tôt par cette terrible perte... A ton âge, il faut quand même un sacré courage, je t'embrasse bien fort ;-)

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  2. Bah voilà je pleure tu réveilles aussi chez moi une de mes plus grandes peurs. J ai beau essayer de m y préparer depuis quelques années ... Depuis son opération du cœur mais c est dur mais comme il essaie de me le répéter lui même c est le cycle de la vie .... Le pire c est que je sais que je le prendrais très différemment pour ma mère l impression que cela me ferra mal mais nettement moins.... Œdipe n est pas loin ... Bisous
    V... Dans l ouest

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    1. Je crois que tu as raison, il doit bien être un peu dans les parages, bisous ;-)

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  3. <3
    chez moi c'est plus qu'une peur, mais tu poses de très jolis mots, une photo qui me serre le coeur... bref j'ai le mascara sur les pommettes et en même temps le sourire parce que tu as une "solution" que j'aime... aimer beaucoup, tout le temps :)

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    1. Je suis désolée, je sais que c'est pas bien gai tout ça pour un lundi :s

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  4. profites de ces moments, et oui ce n'est pas éternel.
    premier deuil pour moi, décembre 2000, j'en rêve encore, j'y pense au quotidien! et puis mon papa, que j'aimais tant, la dernière personne qui me restait de cet amour dès notre naissance, celui qui m'a élevé avant ce putain de noel 2000!
    bref, ça va faire 3 ans, c'est très dur... j'en discute avec mon pti mari qui malheureusement ne peut pas tout comprendre.
    il a été très malade, j'ai pris mon fils, mon ordi et je suis allée près de lui durant plus de 3 semaines, où il est devenu méconnaissable, un squelette qui perdait la mémoire, lui si bon vivant ( ex restaurateur)...
    J'arrête là, juste pour te dire qu'il faut en profiter.

    gros bisou,
    sandrineg

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    1. C'est pas facile mais je crois que c'est important d'être près des gens qu'on aime le plus souvent possible ;-)

      Des bisous

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    2. on est bien d'accord.

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  5. Il est très touchant ton billet!
    Ca va sans doute te choquer ce que je vais écrire, mais j'envie un peu cette peur que tu as, car elle signifie que tu as une relation belle et forte avec ton papa, ce que je n'ai pas eu (mon père est décédé il y a 2 ans, je ne l'ai pas pleuré, j'ai juste ressenti de la tristesse de ne pas être triste, de n'avoir rien connu avec lui qui puisse me faire le regretter...)
    Ca doit être terrible à vivre, la perte de quelqu'un qu'on aime, mais dans un sens, cela veut dire qu'on a vécu quelque chose de merveilleux.

    Je ne minimise aucunement, je sais que mon raisonnement est un peu bizarre...
    En tout cas, je suis vraiment heureuse pour toi que tout ce soit bien passé et je souhaite à ton papa de nombreuses dizaines d'années remplies de bonheur!! :-)

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    1. Tu sais quand il s'agit de la famille, rien ne me choque, chacun essaye de trouver son équilibre, sa paix, son bonheur comme il peut et je viens d'une famille multi-re-dé-recomposée. Tu as l'air (dans tes billets du moins) de reconstruire une belle relation avec ta maman et tu es sans aucun doute, le repère de tes deux jolies petites filles... Y a quand même de quoi être super fière dans tout ça ;-)

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  6. Ton billet me touche particulièrement en cette période de l'année justement. J'ai perdu mon papa ça fera 6 ans le 26 novembre. A 58 ans, un cancer l'a emporté en 3 mois...lui qui ne fumait pas...maladie professionnelle. Alors, oui je sais ce que c'est. Avant, on croit que l'on ne s'en remettra jamais... Mais la vie est ainsi faite, que la douleur se fait acceptable et que l'on ne retient surtout que les bons souvenirs. Quand il est parti, je me suis dis que jamais je ne partagerais plus avec personne notre amour du chocolat, de la musique...Et finalement, j'ai rencontré l'homme de ma vie et il est comme mon père : très bon bricoleur, amoureux de la nature (et oui, hier maman me disait qu'ils auraient adoré aller ensemble chercher des champignons dans les bois en ce mois d'octobre pluvieux).J'ai aussi réalisé que je ne ferais jamais de lui un grand-père (j'ai les larmes aux yeux de te le dire)...et j'ai réalisé que si moi je partais à mon tour, n'étant pas maman, qui me regretterait ??? Terrible constat. Et puis, maman a été opéré de la vésicule biliaire l'an dernier et, même si c'ets une opération bénigne, j'ai eu peur de la peur à son tour et d'être toute seule (même si j'ai une petite soeur)... de n'être plus la fille de personne. Quand mon père a perdu sa mère, il m'a dit (son père étant déjà mort 20 ans plus tôt) : "le prochain c'est moi". Je lui ai répondu qu'il avait le temps...et 3 ans plus tard, c'était son tour. Quand il est parti, j'ai réalisé que n'ayant plus ni mes grand-parents paternels, ni mon père et étant l'ainée...dans la logique, la prochaine c'est moi. Tout ça pour dire, que perdre nos parents nous confronte à notre propre immortalité. Cependant, un ami qui a perdu un enfant m'a dit : "perdre ces parents, on y est inconsciemment prépéré car c'est dans la logique des choses, perdre un enfant c'est un deuil infaisable car ça n'est pas dans la logique...".

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    1. Je suis désolée sincèrement d'avoir remué de si douloureux souvenirs :s
      J'ai été victime d'une agression, il y a 10 ans avec hémorragie interne et opération en urgence, je me souviens que c'est exactement ce que m'ont dit mes parents, il était pour eux inconcevable que je puisse mourir avant eux, ce n'est tout simplement pas dans l'ordre des choses et je ne pense jamais que cela pourrait m'arriver avec mon fils, puisque oui tu as raison c'est tout bonnement irrationnel...
      Je t'embrasse bien fort ;-)

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  7. je comprends ton angoisse et comment te rassurer face à l'inévitable ? Impossible de promettre quoi que ce soit, n'est-ce pas? En revanche, parler de tes angoisses à un psy et travailler sur la peur de la mort peut t'être utile, avant !

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    1. Impossible... Peut-être, surement que ce serait une bonne idée mais ce serait aussi l'envisager, en faire du concret. Je suis pas du tout prête à faire ce travail pour le moment...

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  8. Tu as raison, je crois que c'est le moment le plus horrible à vivre.
    Il y a 8 ans, mon père à eu un grave accident de voiture. Pendant 3 jours on ne savait pas si il allait survivre. A 15 ans tu ne cogites pas vraiment, t'essaie de faire au mieux parce que après tu as 2 frères de 9 et 3 ans. Un moment horrible pour ma mère, je crois que je me souviendras toujours ce 27 décembre où elle est venu me chercher dans mon lit en pleurant en me disant de ne pas m’inquiéter, mais que papa avait eu un accident de voiture... Tu ne réalise pas vraiment sauf quand tu le vois là sur un lit en chambre de réanimation que tu dois t'habiller en combinaison que même ton oncle devient pâle et ne dit pas un mot quand il le voit. tu te dis que voilà c'est la dernière fois que tu verras ton papa, dans un lit, hagard. Et puis en faite non, mon papa c'est le plus fort du monde il a survécu, il n'a pas été paralysé comme tout les médecins l'avait prédit =) Il a quand même mis plusieurs années à redevenir totalement lui-même. C'est quand tu te rend compte que tu es à deux doigts de perdre l'un de tes parents que tu comprends à quel point tout ces moments passés ensembles sont importants.
    Je fais des bisous de courage à ton amie <3

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    1. J'imagine combien ces "rappel à l'ordre" sur la préciosité de la vie peut nous faire voir les choses sous un angle différent en 1/4 de secondes... Tu as la chance de savoir que tout ça est fragile et ainsi de pouvoir profiter de chaque moment, après avoir été sans doute une terrible épreuve, c'est un peu une bénédiction je trouve...;-)

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  9. Bonjour,

    Je te lis quotidiennement mais je n'ai jamais "osé" laissé un commentaire, même derrière un ordinateur, on peut être timide !

    Aujourd'hui, les larmes qui coulent sur mes joues, en lisant ton magnifique article, ont déclenché ces quelques mots.

    Mon papa a un cancer non guérissable depuis 4 ans maintenant. Je connais cette angoisse, cette peur de trop s'éloigner de l'être cher, cet espoir si infime qui nous aide à continuer...
    Vendredi, j'ai appris que cette saloperie de maladie s'était généralisée : nouveau traitement, celui de la dernière chance.

    Bref je sais que ce jour dramatique va arriver mais je le refuse. Je range cette douleur dans un coin de mon coeur pour essayer de profiter au maximum de petits bonheurs avec mon papa.

    Bon courage et beaucoup de tendresse à ton amie.

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    1. Cette fois, c'est moi qui n'ose plus répondre... Hormis te remercier de la confiance que tu m'accordes en ayant le courage de commenter ici, aujourd'hui et t'embrasser bien fort en souhaitant vivement que ce nouveau traitement soit le bon...

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    2. Je voulais te remercier sincèrement pour ta réponse qui me touche.

      Tous tes messages (à chaque témoignage laissé sur ce sujet si douloureux) nous aident certainement énormément. Cela soulage de savoir que nous ne sommes pas seules avec nos craintes et nos faiblesses face à la mort.
      Ca n'apaise en rien l'immense chagrin mais je suis persuadée que beaucoup d'entre nous ont le coeur un peu plus comblé grâce à toi et à ce magnifique article.

      Merci encore.

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  10. Un billet qui me touche beaucoup... J'ai perdu mon papa quand j'avais 11 ans, le 11 novembre 1999. Le fait que ce soit un jour férié fait que je ne peux que penser à ça, que le voir venir et c'est très dur. Mais avec le temps je commence à faire le deuil. Le plus douloureux c'est de se rendre compte qu'à force j'oublis des tas de souvenirs. Je ne garde que les plus gros. Ma plus grande angoisse maintenant c'est de voir partir ma maman. Heureusement pour l'instant tout va bien mais je sais que le jour où ça arrivera, ce sera vraiment dramatique pour moi...

    Allé haut les coeurs, il faut profiter de la vie !

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    1. Exactement profitons de chaque minute et promis, demain, je tente un truc plus gai :s

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  11. Perdre un membre de ma famille est aussi une de mes grandes angoisses et, comme toi, probablement la seule... Ces deux dernières années mon père et ma mère ont du être hospitalisés et à chaque fois j'ai été en panique totale. Les voir souffrir m'est insupportable. Pendant toute la durée de leur hospitalisation, j'étais tétanisée, incapable de faire quoi que ce soit...
    Ma grand-mère est morte il y a 5 ans maintenant. Ma mère en parle beaucoup.
    Je n'ose même pas y penser...

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    1. J'ai perdu mes grands -pères très tot, j'avais une dizaine d'années mais j'ai la chance d'avoir encore mes deux grands-mères, mes parents sont en pleine santé et j'en suis vraiment reconnaissante...

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  12. Tu mets les mots sur une de mes terreurs, aussi...
    Mon père, ma mère, ma soeur, ces trois personnes sans lesquelles j'ai l'impression que je ne POURRAI pas vivre... et sans qui, probablement, il faudra que je vive un jour. J'arrive très bien à appréhender ma propre mort, je crois, mais ma vie sans eux, c'est comme... absurde.
    Et oui, bien sûr, il y a la perte de cet amour inconditionnel, de ce soutien qu'ils t'apporteront toujours, de cette épaule sur laquelle tu ne pourras plus t'appuyer quelles que soient les circonstances.
    Ton papa a raison, il faut profiter d'eux, de la vie, se créer des souvenirs, ne pas laisser de place pour les regrets...

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    1. C'est terrible la famille, on l'aime autant qu'on la déteste parfois mais finalement personne ne s'imagine vivre sans, ça fait plaisir dans le fond de lire tout cet amour aux travers des commentaires ;-)

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  13. Je sais, tu sais, voilà, on n'a pas le choix. On ne choisi pas, et c'est peut-être ça le pire.

    Je ne fais que penser, dire, parler, de lui, tous les jours, tous les jours depuis le 7 juillet dernier. Et tous les jours encore, je pleure. Parfois en silence, parfois moins. On continue aussi à avancer. Ou pas. Ou juste on reste là, à se demander si l'on va finir par s'en remettre.

    Il aurait aimé tellement de ces choses vécues depuis ces jours sans lui.

    L'amour ultime...

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    1. Toi, je t'aime voilà c'est tout... Au travers de tes mots et même si je n'arrive pas à t'écrire que je suis là, ben je suis là quand même en silence mais je suis là, au fond et je veille <3

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  14. Mon dieu, c'est trop horrible et ça remet les idées en place :( C'est vrai que rien ne remplace l'amour d'une mère ou d'un père, et je suis du genre à un peu flipper tout le temps pour rien, famille d'asthmatique alors dès que j'entend tousser mon petit frère la nuit je prie pour qu'une crise ne recommence pas /: Rien ne doit être plus dur que de perdre ses parents, si ce n'est perdre une enfant mais là, ça devient vraiment vraiment déprimant, j'aime pas le lundi et ses sombres pensées!

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    1. Oh ma poupinette t'es encore si jeune pour que je te mettes des idées si sombres dans la tête, j'suis désolée :s

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  15. Il est très touchant ce billet.
    Tu as l'air d'avoir une très jolie relation avec ton papa, profites en!!! Profites de chaque instant, comme tu le fais déjà!!!
    Autant la perte de ma mère pourrait m'affecter énormément, autant je sais que je serais beaucoup moins touchée s'il s'agissait de mon père.
    Tu as de la chance!! :)

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    1. Oui, j'ai vraiment de la chance, une famille un peu compliquée (qui n'en a pas une?) mais plus le temps passe et plus il y a d'amour, de respect et de tolérance les uns envers les autres...

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  16. très beau.
    en lisant ces lignes je me suis surprise à me dire :" en fait j'ai de la chance, cette peur je ne l'ai pas moi". l'art de positiver les choses.
    j'ai perdu mon père à 10 ans alors en 30 ans j'ai appris à vivre avec (ou sans).
    Avec ton billet je me dis que finalement c'est mieux comme ça car à nos âges ça doit être bien pire.
    bisous à ton amie.

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    1. Je ne crois pas qu'il y a un âge meilleur qu'un autre pour se trouver dans cette situation :s

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  17. Ton billet me touche énormément, j'ai perdu mon père du jour au lendemain il y a 3 mois peu avant nos anniversaires respectifs, des tas de projets tombés à l'eau. Aujourd'hui j'essaie d'avancer pour lui car à 22 ans il faut tenter de profiter de la vie mais c'est tellement dur...
    Une pensée à ton amie et toutes celles qui ont perdu leur papa <3

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    1. Je crois que tu as la solution pour aider à avancer, continuer pour lui... c'est exactement ça...
      Des bisous ;-)

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    2. Je confirme, continuer pour lui, et garder ces anniversaires, comme les deux extrémités d'un lien que vous avez noué pour toujours. Une boucle qui se consolide. Lui d'un côté, vous de l'autre. Garder en mémoire ce qu'il vous a enseigné, et le faire grandir tous les jours un peu plus.

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  18. C'est émouvant de te lire et tout comme toi c'est quelque chose que je ne peux pas envisager
    je t'envoie des bisous

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  19. Ton billet est très touchant, mes sincères condoléances à ton amie..
    J'ai perdu mon père il y a quelques temps déjà, sans avoir pu lui pauser les questions qui se pressaient dans ma tête et qui auraient pu changer ce que je suis aujourd'hui ..
    J'essaie de garder dans mon esprit les rares moments où cela se passait bien..
    Et je profite de ma maman, j ai la chance d habiter près de chez elle et de pouvoir la voir régulièrement ..

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    1. C'est important de profiter d'eux, de chaques instants parce que des fois, la vie est vraiment une pu*e :s

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  20. Ton billet est tellement touchant. J'ai perdu mon pere quand j'avait 18 ans.Il me manque encore a 51 ans.Profite de tes parents maintenant qu'ils sont la, et ne pense a rien d'autre. Gros bisous a toi et mes condoleances a ton amie.

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    1. C'est gentil pour elle, je suis sûre que tous ces petits mots doivent la toucher ;-)

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  21. J'ai beaucoup de difficulté à exprimer mes sentiments par rapport à ton billet. Bien que cela fasse déjà 5 ans que ma mère est décédée, je ressens son absence tous le jours, je vis mon deuil tous les jours. Nos conversations quotidiennes me manquent, ses mails drôles que je recevais au bureau me manquent (elle avait son ordi à 76 ans) J'ai aussi le soucis de voir mon père vieillir, qui persiste à vouloir rester seul (à 81 ans). J'ai la boule d'angoisse dans le fond de l'estomac tous les jours, car j'ai peur qu'il lui arrive quelque chose, qu'il tombe, qu'il perde connaissance, je ne sois pas là assez rapidement. Je n'étais pas proche de mon père, mais depuis 5 ans, étant enfant unique et sans famille au Canada, je n'ai pas le choix, mais ce n'est pas tous les jours faciles. Je ne sais pas comment je réagirais quand il ne sera plus là, mais si je suis vraiment honnête, il y aura une petite part de soulagement. Voilà c'est dit.

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    1. Tu passes de très jolis moment (vu de ma lucarne facebookienne bien sûre) avec ton papa et c'est pour le moment le principal, je crois que quand ils vieillissent, c'est le plus important de vivre intensément chaque moments ;-)

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  22. Coucou, très joli billet, poignant. Comme je te comprends, j'ai la même terreur que toi, depuis toute petite et pourtant mon père n'est pas très sympa avec moi... Ca concerne également d'autres personnes qui me sont chères et c'est parfois assez difficile à vivre (je sais qu'il faudra que je me "soigne" de cette peur avant d'avoir des enfants car sinon ce sera invivable). J'ai remarqué que j'y pensais moins quand j'étais préoccupée par autre chose ou simplement très occupée. Idem que toi pour le téléphone, à chaque appel en dehors des heures "habituelles", je frissonne. Courage miss Kaki, sache que tu n'es pas seule dans ce cas et merci d'avoir partagé cela avec nous.

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    1. Avec les enfants, tu n'as pas la même peur ( à part la terreur de la mort dite du nourrisson mais hormis ce très court moment), parce qu'il n'est pas dans l'ordre des choses qu'ils partent avant nous. Quand il était plus petit, j'avais peur qu'il m'arrive quelque chose à moi, un accident le laisser seul sans maman, c'était terrifiant et puis, il vieillis et si je venais à disparaitre prématurément (croisons les doigts pour que ca n'arrive pas hein^^), il aura de merveilleux souvenirs parce que je crois que c'est avec lui que je partage le plus vraiment ma vie, le plus intensément possible...

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  23. Je me reconnais beaucoup dans cet article... Rien que de penser à la perte d'un de mes parents, cela me tétanise complètement. D'ailleurs, comme toi, j'ai parfois peur de répondre au téléphone pour que l'on m'annonce une telle nouvelle. C'est peut-être ridicule mais je ne peux pas m'empêcher d'avoir la boule au ventre pendant quelques secondes.
    Très touchant ce petit article, bisous. :)

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    1. Ca rassure de se rendre compte que finalement on est pas seule à vivre avec cette peur, pour ca aussi le blog est une bénédiction ;-)

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  24. c'est la gorge serrée et des larmes plein les yeux que je lis ton billet !
    comme toi (bizarre non ?) je suis terrorisée depuis ma plus tendre enfance à l'idée de perdre quelqu'un de ma proche famille
    De parents divorcés et élevée par mes grands parents... le ciel m'est tombé sur la tête le jour où en 1980 (j'ai 20 ans...) mon grand père décède : c'était tout pour moi et pour être honnête je ne m'en suis jamais remise ... ça fait toujours mal ! le manque est toujours là !... malgré 2 thérapies....
    Heureusement la naissance de mon Fils m'a fait dire à nouveau "what a wonderful world" !
    Ma grand mère est décédée il y a 5 ans et bien souvent je me surprends à dire "tiens il faut que je raconte ça à Mamy" : nous étions complices et on avait plein de points communs....
    et puis l'année dernière le second mari de Maman est décédé (elle en était séparée mais il m'avait élevé) et le jour de ses obsèques on me téléphonait pour m'apprendre que mon père était hospitalisé et que c'était la fin : il est mort 3 jours plus tard : et là .... contre toute attente car je n'avais pas de lien particulier avec mon père - plutôt des griefs- un grand moment de tristesse : les non dits et les non vécus remontent très vite à la surface !
    alors maintenant souvent je panique à l'idée qu'il arrive quelque chose à Maman !
    Je sais que la mort est quelque chose d'inéluctable mais malgré mon âge (normalement je devrais être raisonnable ET philosophe) j'ai toujours bcp de mal à gérer cette idée !
    j'ai été bien longue et certainement rasante avec mes histoires mais c'était juste pour dire combien je te comprends et combien je sais que rien ni personne peut arriver à raisonner ces moments où on imagine le pire !
    alors tu as raison de profiter de chaque instant que la vie t'offre avec ceux que tu aimes car le jour où ils ne seront plus là ... tu pourrais avoir des regrets !
    quelqu'un m'a souvent dit : les gens il faut les aimer quand ils sont vivants !!!
    je t'embrasse très fort
    et encore mille excuses auprès de toutes d'avoir été si longue ... mais c'est un sujet qui me touche tellement !
    ♥♥♥

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    1. C'est ce que mon père dis aussi, ou que ça ne servira à rien d'aller pleurer sur la tombe de quelqu'un... Carpe Diem n'a jamais eu autant de signification qu'aujourd'hui finalement!
      Pas besoin d'excuses, ce blog est là aussi pour que j'ai le privilèges de partager avec vous un peu de ma vie et un peu des vôtres, vous me faites toujours de très précieux cadeaux avec toutes ces confidences que l'on échange par ici, et ca fait un bien fou à ma vie ;-)

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  25. Je ne vais pas l'étaler, mais sensiblement je me retrouve dans tes mots ...

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    1. Des fois, y a pas besoin de mots mais je te fais quand même des bisous, ça on en a jamais assez si? ;-)

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  26. C'est un très bel article que tu as écrit là, extrêmement touchant, tu met à nu tes sentiments, ta sensibilité, c'est très beau et c'est très fort...
    Je ne vais pas détailler mon histoire à mon tour car elle ressemble à beaucoup d'autres, j'ai perdu mon papa beaucoup trop tôt comme beaucoup. Je voudrais plutôt apporter mon expérience de "professionnelle".
    Le deuil, j'y suis confrontée tous les jours dans mon travail puisque je travaille dans une unité de soins palliatifs. Je vois toutes les semaines, parfois tous les jours, plusieurs fois par jour dans les moments les plus difficiles, des enfants qui perdent un parent, des femmes ou des hommes qui perdent leur conjoint(e) et parfois un parent qui perd un enfant...
    Ton témoignage met en lumière quelque chose de fondamental : profiter. Profiter de la vie, profiter des gens qu'on aime, dire à nos proches qu'on les aime. La vie est fragile, très fragile, il faut en prendre soin et la croquer à pleines dents tant qu'elle nous est offerte. Ça peut paraître un peu "bateau" de dire ça et parfois on a pas envie, parce qu'on a des soucis (plus ou moins graves), parce qu'on est fâchés, parce qu'on déprime...Ce qui est important c'est de garder cette idée de profiter de la vie dans un coin de notre esprit et d'y revenir... Je crois que la malheureuse expérience des deuils de nos vies font que cette idée finit par ne plus jamais nous quitter.

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    1. J'ai travaillé plus de 10 ans pour l'AP/HP et bien qu'étant dans l'administratif, j'ai été confronté moi aussi à ces familles endeuillées, je crois que ca te donne la dimension de ce que représente la fragilité de la vie et t'oblige a en profiter pleinement...

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  27. Beaucoup d'émotion pour moi également à la lecture de ton article si touchant. J'ai perdu mon papa à 27 ans et j'ai trouvé cela tellement injuste. Mais il me reste les souvenirs. Ce que je trouve encore plus injuste c'est que mes enfants et ceux de ma sœur n'ont pas pu profiter de sa présence , de son expérience .....de leur grand père tout simplement. ...Hier malgré que nous ne nous connaissons pas avec toi et Hélène, j'ai beaucoup ri de notre échange à propos du violet. Ce soir c'est de la tristesse de la nostalgie mais c'est ça la vie......Alors profite bien de ta famille Kaki le plus possible et une pensée pour ton amie. Biz

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    1. Oui, j'suis un peu désolée d'avoir jeté un froid en ce début de semaine mais hier, j'avais pas trop le moral mais comme j'suis en train d'écrire le billet de demain, ca devrait aller mieux :s
      J'ai beaucoup beaucoup beaucoup de chance d'avoir encore mon papa auprès de moi, que mon fils ai pu grandir aussi près de lui...
      Je te fais pleins de bisous ;-)

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    2. Tu n'a pas à être désolée, au contraire , j'ai lu beaucoup de témoignages d'amour ici ce soir et c'est le plus important . Biz

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  28. Que dire. Un commentaire de plus qui ne pourra pas être aussi touchant que ton billet.
    Quand on perd son père, son papa, son papounet, on perd un peu de soi avec lui. Rien, rien ne sera jamais comme avant et qu'importe l'age, le temps on apprends à vivre avec et on vit aussi pour lui, pour qu'il soit fier de nous.
    On a beau être préparé, savoir que ce moment va arriver, lorsque le téléphone sonne en pleine nuit, on sait. On n'y croit pas. Lorsque l'on conduit derrière cette voiture noire et cette boite, on n'y croit pas.
    8 ans après, je n'y crois toujours pas.

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    1. Je sais bien ma Fifi, j'ai compris les rares fois où tu en as parlé et que j'étais là, et je deteste voir le chgrin dans les yeux de ceux/celles que j'aime :s

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  29. Kaki, j'ai mis un peu de temps à réagir à ton billet... et suite aux réactions des autres.
    J'ai mis du temps car je me suis dit : mais non ça ne peut pas arriver, pas encore. Mon papa a de belles années à vivre encore. Sauf que tout peut arriver du jour au lendemain.

    Ma tatate rigolote dont j'étais très proche est décédée en mai dernier d'un cancer fulgurant. Je n'arrive toujours pas à m'en remettre.
    Depuis quelques semaines, l'une de mes grand-mères souffre d’hallucinations. Elle a 83 ans mais jusqu'à là, elle pétait la forme !
    Et mon autre grand-mère, j'ai appris ce week-end qu'elle avait une tumeur près de l'oreille. A 92 ans, elle vit toujours dans sa vie et surtout elle est plus en forme que jamais.

    Mais j'ai cette peur en moi... dans mon ventre, elle ne me quitte pas... Mais c'est comme si cela ne pouvait pas arriver à mes parents.

    Bref, mon témoignage est tellement simplet comparé à de nombreux autres, comparé à toutes ces personnes qui vivent déjà ces moments difficiles que j'ai un peu honte. Tant pis, c'est écrit et c'est mon moyen à moi de te dire que je te lis, je te comprends...

    Bises

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    1. Il est pas simplet du tout, je suis exactement dans la meme situation! Des mamies qui vieillissent (79 et 82 ans) et pareil, je n'ai aps vécut de deuil depuis que j'ai perdu mes grands-pères à 9 et 10 ans, mais à l'époque il y a l'ignorance de la gravité...
      Plein de courage en tout cas pour tes mamies <3

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  30. Tu as les mêmes peurs que moi ma Kaki, j'y pense parfois mais çà me parait impossible qu'un jour çà arrive...Mon papa c'est MON papa, c'est l'homme que j'admire le + ...
    Pour aller de l'avant moi je n 'ai trouvé que la vie pour ne pas y penser alors je "fabrique" un petit dernier je n 'ai trouvé que çà , je me l'étais promis à la mort de mon gd-père (un autre homme de ma vie) çà aura mis 6 ans et bcq de bas pour enfin vivre ce bonheur et pourtant aussi parfois compliqué, contrer la mort par la vie en qq sorte,tu m'as fait pleurer Kaki car j'ai très peur de ce moment même si actuellement j'apprends à vivre seule-sans être la fille de -
    Par ailleurs tu sais que cette op' c'est de la rigolade hein -) ??? mais on aime pas les savoir ds ces endroits -là ...
    Bisous et profite encore + t'es bête tu me fais chialer lol !!!

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    1. Depuis l'opération, il va tellement mieux que ca fait du bien à mon petit coeur et tu as bien raison, "fabriquer" une nouvelle vie c'est un super hommage finalement...
      Désolée de t'avoir rendu tristoune :s

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  31. Cet article me touche beaucoup j'ai 28 ans et mon père est décédé il y a 2 mois il a choisi de mourir et meme si nos liens étaient difficiles c'est un vrai choc. Quelque soient les relations perdre un parent c'est perdre un repère et c'est dur, je le souhaite à personne. Tu as la chance d'avoir une bonne relation avec ton père donc profite du temps passé avec lui c'est précieux!

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    1. Ma famile est tellement le pilier central de ma bulle que ca fait vraiment flipper de la voir peut-etre s'écrouler un jour...
      Je te souhaite plein de courage dans cette terrible épreuve <3

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  32. Pareil. Quand je pense, j'imagine perdre mes parents, et surtout mon père, j'ai la gorge qui se sert et ça m'arrive même de pleurer...

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    1. Je crois qu'on est pas mal dans la même situation mais ce qui se dégage finalement de tout, c'est bcp d'amour ;-)

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  33. Joli billet pour une triste réalité que je connais depuis 3 ans déjà....
    Profite de bien de lui, d'elle et d'eux
    life is so short !

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    1. J'en profite, dès que je peux, autant que je peux <3

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