New-York, New-York!

En me penchant sur l'histoire de la ville après les questions de l'Ingrat, je dois reconnaître que je l'ai trouvé fascinante et sans y avoir jamais posé un pied, cette ville me fait de plus en plus rêver. Et pourtant c'était loin d'être gagné, adolescente c'est l'Australie qui me fascinait, les Etats-Unis ont éveillés ma curiosité sur le tard… On va arrêter de palabrer et se replonger dans l'histoire parce que celle de New-York est décidément pleine de détails. J'avais terminer mon premier billet sur la fin des années 1800 par excès de flemmardise, j'avais occulté pas mal de points importants, du coup on va repartir au début du 19è siècle.

En 1800, New-York compte 100 000 habitants et pourtant très vite la ville va devoir faire face à une vague d'immigration sans précédent dans son histoire. En 1850 par exemple, ce sont 800 000 allemands qui débarquent et s'installent dans un quartier rebaptisé "Little Germany" situé dans le Lower East Side de Manhattan, les hollandais sont encore bien plus nombreux à arriver mais sans le sou, ni savoir faire.
A la même époque, les Irlandais croient eux aussi en cette terre promise et viennent s'y installer massivement surtout à cause de la Grande Famine dans leur pays natal. En 1860, un tiers des New-Yorkais est d'origine Irlandaise. Le New-Yorkais malgré son titre d'homme le plus tolérant du monde a du mal à accepter cette soudaine intrusion, qui engendre une montée du catholicisme par exemple et ce sont bien les Irlandais qui feront les frais de ce nouveau racisme en étant surnommé les "noirs du 19è siècle".
Les Irlandais s'installent principalement à Five Points (l'actuelle Chinatown), le bidonville le plus misérable de l'époque où sont déjà établis les afroaméricains et évidement très vite les premières tensions se feront ressentir entre les deux communautés. J'ai toujours pensé que le racisme (et la ségrégation venait du Sud) mais à New-York, il y avait déjà des cimetières pour les blancs, d'autres pour les noirs, des bancs réservés à chaque communauté dans les églises.
En 1857, la mairie de NYC acquière un terrain de 341 hectares peu habité et y expulse les quelques familles afro et irlandaises pour la création d'un Parc Central. Central Park verra le jour trois ans plus tard, crée principalement par des irlandais qui avaient accepté de travailler pour moins d'un dollar par jour. Les noirs eux, ont tout bonnement été expulsés du chantier pour ne pas créer de tensions entre les deux communautés qui s'affrontent déjà au quotidien.

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Si il y a une date qui m'a marqué c'est celle du samedi 25 février à 11h30, où un certain Abraham Lincoln descend du ferry à Manhattan pour tenter de remporter l'investiture pour la présidence (et devine qui m'a demandé de lui expliquer l'investiture?). Il sera élu en novembre de la même année et je crois que c'est à ce moment-là que l'histoire des Etats-Unis cette fois, bascule…

Le Sud voit en effet d'un très mauvais oeil cette élection et la Caroline du Sud convoque aussitôt le parlement pour proposer la Sécession, déjà les banquiers de New-York commencent à trembler pour leurs investissements!
Le 28 avril 1861, les new-yorkais se rassemblent pour soutenir la cause nordiste et en découdre avec le Sud et c'est ensemble qu'irlandais, allemands et afroaméricains vont se battre.
En juillet 1863, les Drafts Riots (émeutes de la circonscriptions) vont être tragiques pour la population afroaméricains qui doit faire face à une véritable chasse aux sorcières, pas de quartier, on brulera même des orphelinats! Des centaines d'immeubles sont saccagés, détruits ou encore incendiés, à l'époque le coût des dégâts s'élève à plus de 5 millions de dollars mais c'est de cette crise politico/raciale que la ville va enfin se reconstruire un peu plus telle que l'on peut la connaitre aujourd'hui.

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La fin du XIXè siècle est surtout intéressante pour la transformation de l'architecture new-yorkaise:

•  1870 Metropolitan Muséum of Art
•  1871 Brooklyn Bridge (emblème important dans la transformation de la ville)
•  1877 American Museum of Natural History 
•  1883 Metropolitan Opera
•  1889 Naissance du Wall Street Journal (le New-York Times est né en 1851 et le New-York Sun en 1833)

Et nous voilà début du 20è siècle et cette fois, l'immigration est principalement européenne, essentiellement pour fuir les persécutions et la misère. Les premiers pas de ces migrants ce font à Ellis Island par la "centre de tri" où les inspecteurs doivent refouler polygames, indigents, criminels et malades mentaux suite à un contrôle médicale rapide (en période de pointe, 6 seconde en moyenne par personne, ça c'est du rendement!). Ceux qui ont réussit à passer la visite médicale doivent encore subir un interrogatoire en donnant: 

• Nom, prénom
• Age
• Profession
• Origine
• Domiciliation sur le sol américain
• Combien d'argent a-t-il sur lui
• S'il a eu dans le passé des activités d'anarchistes (je me demande combien on répondu par l'affirmative à cette question).

Bref, nous sommes en présence de l'ancêtre de l'ESTA, les coupines!

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Il faut compter quatre à cinq heures d'attente mais ils seront moins d'1/50è à se voir refuser l'entrée en Amérique. 

Un quart de cette immigration s'installera à New-York et c'est déjà une ville qui s'élève qu'ils découvrent depuis Ellis Island…

Le tout premier building  fut le Tower Building avec 11 étages, puis en 1902 le Fuller Building met le premier obsolète avec ses 22 étages de bureau au carrefour de la 23è rue et de la 5è avenue. Sa forme particulière lui vaudra le surnom de Flatiron (fer à repasser) qu'on ne présente plus. Bref, ce sont plus de 500 immeubles qui vont se surpasser en quelques années les uns, les autres pour bouleverser à tout jamais la paysage désormais bien urbain…

Et si, si il y a ENCORE une suite! 

New-york, New-York!

Quand New-York voit le jour, Paris et Londres ont déjà plus de 1500 ans (et Jérusalem 4000). C'est long et je ne m'étais jamais penchée plus que ça sur l'histoire de la ville, voir du pays avant que l'Ingrat ne me demande plus de détails (que forcément je n'avais pas, les gosses sont des empêcheurs de tourner en rond) et j'ai dû me résoudre à étudier l'Histoire plus en détail!

C'est Henry Hudson, capitaine britannique travaillant pour une société hollandaise qui découvre l'île de Manhattan le 11 septembre 1609. Selon Hudson, ils sont chaleureusement accueillis par les Indiens Lenapes (tu savais toi, que les personnes âgés de cette tribu devaient se marier avec les plus jeunes pour s'assurer une fin de vie heureuse tout en transmettant leur sagesse?). Il faudra néanmoins attendre 15 ans plus tard pour voir les premiers colons débarquer afin d'établir une présence permanente dans le port.
La colonie appartient à la Compagnie Hollandaise des Indes Occidentales (que l'on va rebaptisé CHIO pour faire plus court ^^) qui est l'ennemi jurée de nos copains les Britons soit dit en passant.
En 1626, les ONZE premiers esclaves arrivent d'Angola sur la terre baptisée Nouvelle Amsterdam afin de construire un fort et pour défricher les terres des hommes blancs.
Le 24 mai 1626, Peter Minuit alors nommé gouverneur de la Nouvelle Amsterdam convoque tous les chefs de tribus locales et leur rachète l'île de Manhatta pour la somme de 60 florins (environ 25$ à l'époque). Les indiens acceptent le deal sans en comprendre vraiment la signification, pour eux ils acceptent l'argent en signe de remerciement par les colons pour les laisser travailler leur sol. On connait depuis le triste sort réservé à ces Indiens: la plupart fût massacrés, les autres contraints d'abandonner leur terre contre leur vie.

A la base, New-York a été crée pour faire faire de l'argent aux hollandais, essentiellement dans le commerce de peaux de bêtes (castor, loutre et vison). La ville garde de nos jours la mémoire de son passé, n'est-elle pas la place de la naissance du capitalisme?
Moins de 20 ans après sa fondation, cette colonie n'attire guère les hollandais qui lui préfère le Brésil et son commerce d'épices. La population se raréfie et dans certains bouquins on raconte que l'alcoolisme prend son essor avec au moins une échoppe tous les 3 mètres!

Peter Stuyvesant

Tout allant de mal en pis, la CHIO décide d'envoyer Peter Stuyvesant en mai 1647 afin de remplacer le gouverneur en place mais devant l'état d'insalubrité et de dépravation de la ville, il aurait déclaré "je gouvernerais cette ville comme un père éduque ses enfants!". Pour se faire, il interdit (entre autres) de boire le dimanche, impose des amendes à ceux qui voudraient louper la messe dominicale et rend condamnable la fornication avec les Indiens.
Malgré sa côte de popularité, les règles établies par Stuyvesant fonctionnent et la Nouvelle Amsterdam se met enfin à prospérer. En 1653, c'est une ville dynamique avec des canaux, des moulins à vent (comme à la "maison" ^^), des écoles avec une population d'environ 3000 habitants. On y parle 18 langues différentes et pour contrer la pénurie de main d'oeuvre, Stuyvesant accepte de laisser entrer dans la colonie quiconque est prêt à y travailler. C'est ainsi que petit à petit, les hollandais deviennent minoritaires sur leur propre terre. Après que Stuyvesant y ai remit de l'ordre, les anglais (encore eux!) débarquent et le 27 mai 1664, quatre navires de guerre britannique entrent dans le port, le gouverneur s'apprêtent à livrer bataille mais il n'en aura pas l'occasion. Stuyvesant reçoit une pétition signée par les 100 plus gros marchands de la ville (y compris son propre fils) lui demandant de livrer la colonie aux anglais. Stuyvesant capitule et se retire sur les terres qu'il a acheté quelques années plus tout (qui deviendront l'actuel Greenwich Village).

Le gouverneur anglais qui remplace Stuyvesant propose aux colons qui ne voudraient pas être dirigés par l'empire britannique un retour gratuit en Hollande, personne n'accepte.
Le 29 août 1664, la Nouvelle Amsterdam devient New-York en l'honneur du Duc d'York, frère du roi Charles II. Et durant presque 120 ans, l'Angleterre régnera sur New-York et les terres alentours seront même rebaptisées en souvenir de la famille royale:
- Kings county pour le roi Charles
- Queens pour Catherine de Bragance, son épouse.
- Staten Island est appelé Richmond, pour le duc de Richmond qui n'est autre que le bâtard du roi.

Alors que l'on ne comptait que 35 navires par an à quitter le port de New-York sous l'emprise hollandaise, ils seront plus de 700 un siècle plus tard sous l'impulsion britannique, principalement en exportant du bois et des céréales.

En 1699, on abat les fortifications hollandaises pour y construire des habitations, le rue sera alors baptisée Wall Street (la rue du mur, comme c'est original!) mais ce doit être impressionnant de s'y balader de nos jours en se souvenant qu'il y a plus de 300 ans, les hollandais entendaient protéger leur colonie exactement à cet endroit!

Création de la bourse de Wall Street en 1792

En 1763 (comment ça j'abrège? Qui c'est qui écrit hein?^^), l'armée anglaise se retire de New-York en la laissant dans une profonde dépression financière. L'argent ne rentre plus et les britanniques avisent les habitants, d'un remaniement des taxes et impôts (comme la taxe sur les timbres) et c'est sur ces annonces que les premiers signes de colères laissent entrevoir la guerre d'indépendance.
Le 1er novembre 1765, jour de l'application de la taxe sur les timbres, une foule se rassemble sur le terrain communal pour mettre le feu à une effigie du gouverneur royal, La loi est abrogée et en signe de reconnaissance les new-yorkais érigent une statue de Georges III (sur l'actuel Bowling Green, le plus vieux parc de NY) pour exprimer leur gratitude. Statue que les mêmes new-yorkais déboulonneront le 9 juillet 1775...

Le 23 avril 1775, un messager arrive de Boston affolé par la route postale, des conflits ont eu lieu à Lexington et Concord entre l'Armée Britannique et les colons. Le mouvement des Fils de la Liberté voit le jour à la même époque et New-York devient un lieu stratégique dans la guerre d'indépendance américaine. La ville restera aux mains de l'Angleterre jusqu'à la fin de celle-ci en 1783, Georges Wahsington y fera une entrée triomphale le 25 novembre de la même année.
C'est également à New-york, plus précisément au balcon du Federall Hall (à l'origine il était situé au 26, Wall Street mais il fut détruit en 1812) dans le sud de Manhattan qu'il prêtera serment sur la Bible en 1789, devenu alors le premier président des Etats-Unis d'Amérique.

Federal Hall en 1789 au 26, wall street. 

Début des années 1800, la ville est propère, le commerce maritime est florissant et pour accueillir le flux d'immigrés, la ville s'étend vers le nord à une vitesse incroyable.
Pour la petite histoire, c'est à partir de 1807 qu'un négociant en fourrure d'une quarantaine d'année né en Allemagne et appelé John Jacob Astor se met à racheter tous les terrains constructibles qu'il peut et malgré un manque cruel d'éducation (et de bonnes manières) qui à l'époque fait scandale dans la haute bourgeoisie new-yorkaise, Astor devient l'homme le plus riche d'Amérique!

De cette époque, il faut aussi retenir le nom de Dewitt Clinton qui fût trois fois le maire de New-York  à qui elle doit l'amélioration de système éducatif public, la promotion des bateaux à vapeur et c'est aussi lui, à la tête du projet du Canal Erie pour établir une voie fluviale entre l'Atlantique et les Grands Lacs (Lac Supérieur, Michigan, Huron, Erie, et Ontario). Le canal sera abandonné dans son utilisation original, un siècle plus tard et sert encore de nos jours à la navigation de plaisance.
C'est aussi à lui que l'on doit le paysage de la ville puisqu'il avait demandé à une commission de plancher sur l'urbanisation de la ville et cette dernière avait proposé d'aplanir le terrain en supprimant collines et lacs pour en faire un gigantesque damier de 12 Avenues dans le sens Nord-Sud et de 155 rues dans les Est-Ouest avec une superficie de 44 000km pour moins de 100 000 habitants à l'époque.

Au milieu du 19è siècle, Central Park voit le jour et en 1898, New-York compte officiellement ces cinq arrondissements (boroughs):

- Manhattan qui doit son nom aux Indiens Lenapes et qui s'écrivait Manna-Hatta dongt la signification est l'île aux nombreuses collines qui a depuis gagné en "platitude" non?
- Brooklyn doit son nom aux néerlandais qui s'établir sur les terres jusque là étaient celle des amérindiens Carnasie. Ils achètent ensuite les autres terres environnantes aux Mohawks cette fois et la nomme Breukelen qui deviendra Brockland sous l'Angleterre puis Brooklyn. Brooklyn reprend le découpage du comté de Kings.
- Bronx. Son nom vient de Jonas Bronck, un émigrant suédois qui fut le premier à coloniser cette zone autrefois appelée Rananchqua par les Amérindiens Siwanoy qui en étaient les propriétaires.
- Queens où rien de super intéressant au niveau historique (selon moi) n'est à raconter. J'ai lu sur Wiki que les français quand nous parlons de ce quartier avons tendance à y accoler des préfixes et le seul quartier à avoir ce privilège est LE Bronx, pour les autres il est plus juste de dire Je vis à Queens ou je viens de Queens.
- Staten Island fut intégrée à New-York en 1898, mais elle restera principalement rurale jusqu'au milieu des années 1950 où l'on pouvait encore y trouver des fermes d'élevages. L'île abrite également le plus important site d'enfouissement des déchets de New-York, elle sera fermée définitivement en 2001 à cause de surproduction de méthane. On ne la réouvrira que brièvement pour y déposer les débris du World Trade Center.

Tu veux la suite ou t'en as soupé de Manhattan?

Washington D.C.

Même si j'ai une conception vraiment différente de ce que les américains nomment : "Justice", j'étais la-bas, il y a moins de dix jours...

Le District of Columbia a été fonde en 1790 par Georges Washington, 1er président des États-Unis d'Ameriques et les plans de la ville furent dessinés par Pierre Charles l'Enfant (oui, oui un français!). La première brique de la Maison Blanche fut posée en 1792, elle a logé tous les présidents sauf Washington mais c'est lui qui en proposa l'idée...

La ville a un double visage, le touristique et la banlieue... Autant tu te promènes dans un des endroits les plus sécurisé au monde quand tu déambules entre le Capitole et les bords du Potomac, autant tu serres les fesses quand tu t'éloignes des "beaux quartiers" quoi que ces dernières années de réels efforts sont fait dans ce sens...

Au vu de sa géographie, Washington bénéficie de 4 saisons bien distinctes... Canicule en été, tempête de neige en hiver!

En bonne française, on ne peut que se sentir bien a Washington, son plus haut immeuble ne dépasse pas les 12 étages, le style ressemble furieusement a nos immeubles Haussmaniens... En fait l'architecture est un heureux mix en Paris et Londres!

Visiter Washington ne vous coûtera quasiment pas un rond puisque presque tout est gratuit. Je te mets une petite liste de ceux dont je suis certaine de la gratuite :

- Le Capitole (Siège du Congres des Etats-Unis).
- La Maison Blanche après demande préalable a l'ambassade on n'est pas chez mémé non plus! (l'Irlandais James Hoban en est l'architecte au fait!)
- La Cour Suprême
- Le Bureau des Gravures et Impressions (ou sont imprimés les dollars -p)
- Le Bureau Fédéral d'Investigation
- Les monuments en souvenirs de Washington, Lincoln, Jefferson ou encore Roosevelt...
- Le cimetière d'Arlington
- Le mémorial de la guerre du Viet-Nam
- Le mémorial de la guerre de Coree
- L'Institut Smithsonian

Un saut de puce a Mount Vernon pour apercevoir la maison du président Washington pour lequel les américains vouent un véritable culte...

Le quartier Adams-Morgan a Washington regorgent de restos ethniques ou tu pourras manger européen, asiatique, italien ou afro-américain a des prix vraiment raisonnables.

Tu sais que la Maison Blanche est construite a l'envers? Elle est souterraine en fait! Elle est composée de 6 étages ou sont repartis 130 pièces environ, une trentaine de salle de bains, un court de tennis, une piste de bowling, un cinéma, une piscine et une piste de jogging (!)
Et si elle est blanche, c'est parce qu'après sa quasi destruction en 1912, on la repeinte en blanc pour cacher les traces de fumée, un cache misère quoi!

Bon allez, place aux photos...

La Maison Blanche, en vrai elle parait minuscule...

Lincoln Memorial

Le Potomac... J'adore la sonorite de ce mot!

Le cimetiere d'Arlington

T'en penses quoi? C'est choupi nan...

Shopping a Las Vegas... (1)

Non, le petit "1" ne veut pas dire que je me suis mise en frais lors de mon séjour, juste que je suis crevée face a un jetlag qui n'en fini plus de m'épuiser et comme je blogue en direct, chaque soir est un vrai défi... Bon ok, c'est pas un challenge a la "Pekin Express" mais bon quand même!

Revenons a nos mascaras...

Le shopping aux États-Unis, c'est facile, pas cher et ça peut rapporter gros (dédicace aux 80's) et tu restes limite en bon terme avec ton connard de banquier!

Les boutiques font rêver et y en a pour tout le monde...

Le Sephora du Strip...

 Le stand MUFE du Sepho, oui, oui tout petit...-p

TARGET

Rayon Covergirl chez Target

Magasin Ulta en banlieue de Vegas, pas de photo de l'intérieur, a chaque fois que je rentre la dedans je ne pense plus a rien...

Ce que j'ai ramené dans mes valises... Finalement en regardant Pékin, j'arrive a rester éveillée ouaissssss...!  

Vue d'ensemble!

Je te reparlerais des produits au fur et a mesure que je les utiliserais, ça nous fera de quoi causer!

Les vernis...

A mes autres copines, je ne vous ai pas oublié non plus... N'allez pas croire ce que je n'ai pas pensé mais comme je suis pas Rockfeller (bon sang que j'aurais adoré ça!), j'ai ramené de quoi faire des "minis tirage au sort de commentaires" pour ces prochains mois...

Look!

En attendant, il te reste jusqu'au 30 avril pour gagner la base lissante de Loreal, ici...

Je tiendrais jusqu'à la fin de l'émission!

Mr Grumpy & me...

21 AVRIL 2011 - LAS VEGAS

Merci à vous pour votre soutien et vos pensées...

Ma Punaise, interdiction de verser une larme... Bois un coup à notre santé à la place!

Jeudi 21 avril, Las Vegas...

Aujourd'hui, je me marie. Aujourd'hui, je n'aurais pas le temps de blogguer. Aujourd'hui, je voulais aussi te remercier pour tous les petits messages que tu m'as laisse sur le billet précédent et j'y répondrais un a un (tu me connais) des que je serais de retour en France parce que la question timing c'est de plus en plus sportif...

Va falloir que tu patientes encore un peu parce qu'avec le décalage, je ne pense pas ce soir après la cérémonie avoir l'envie de venir ici ou plus tard dans la nuit, le courage...

Place a Vegas...

Et puis, niveau préparation du jour J, hier soir je me suis rendue tard dans la nuit avec mon Grumpy au Bureau des Licences et contre 60$ et une signature, je suis autorisée a me marier!

Photo prise en catimini, y plaisante pas avec le droit à l'image ici...

C'est tout glauque non? Si, en vrai ça l'est mais ça nous a bien fait marrer finalement...

Et puis aujourd'hui, j'ai passé ma journée ici...