Avant de te plonger dans la lecture de ce billet, je te conseille au choix, de faire glisser la souris jusqu'à la fin pour évaluer la longueur, soit d'avoir un bon bout de temps devant toi. Ca fait plusieurs mois maintenant que je ne me suis pas épanchée sur ma vie aussi discrète soit-elle, il y a évidement une raison à celà tu penses bien... Je vais donc te raconter pas après pas le tsunami qui a traversé ma vie.
J'ai réfléchi de longues heures si je devais ou non, publier ce genre de billet ici mais c'est aussi à ça qu'il sert mon blog, à me souvenir de ma vie. Du coup, très égoïstement, ces lignes elles sont d'abord pour moi, pour plus tard et puis, je ne vais pas être malhonnête, tes mots, ton avis, tes conseils me seront j'en suis certaine d'un grand réconfort comme toujours.
Je savais en commençant à écrire que je ne publierais cette page qu'une fois qu'elle se serait tournée (ou sur le point de l'être), pour ne pas oublier les sentiments par lesquels je suis passée ces dernières semaines. J'ai donc écrit de temps en temps, à chaque étape importante et mis l'article en brouillon en attendant d'y voir plus clair, de digérer un peu. Je ne sais pas parler des choses qui m'arrivent sur le moment, j'ai besoin de recul.
Je crois que le mot DIVORCE a été prononcé la première fois en septembre 2013 par Mr Grumpy à la suite d'une énième conversation sur le fait qu'il passait de plus en plus de temps au travail et que je n'étais plus satisfaite de cette vie. J'ai bêtement lancé un ultimatum, son travail ou nous (l'Ingrat et moi), la réponse m'a littéralement giflé sur place: Divorce.
Je suis restée muette de stupéfaction en regardant cet homme que j'avais tendrement aimé, être à cet instant précis si loin de moi. Je me suis tue et une fois de plus, j'ai essayé de faire des efforts, de le comprendre.
Je suis restée muette de stupéfaction en regardant cet homme que j'avais tendrement aimé, être à cet instant précis si loin de moi. Je me suis tue et une fois de plus, j'ai essayé de faire des efforts, de le comprendre.
A la fin de l'année 2013, le constat était un peu triste pour notre vie de famille. Nous avions beaucoup voyagé certes, mais uniquement des déplacements professionnels pour Mr Grumpy, les pays visités, je les ai découvert soit seule, soit avec l'Ingrat. Une seule semaine de vacances en Sardaigne tous les trois sur une année, c'est quand même léger pour se retrouver.
Divorcer... L'idée était à présent bien ancrée. Si je n'étais pas contente de cette vie, il allait falloir que je m'en sorte seule visiblement. Mr Grumpy n'ayant absolument pas l'intention de la moindre concession. Des concessions, j'en avais pourtant fait pas mal depuis notre rencontre... J'ai accepté toutes ces semaines seule pour ses déplacements professionnels, ces repas de famille où il ne pouvait être là, son absence lors du décès de ma grand-mère et des jours qui ont suivis.
En janvier, ma seule résolution était de ne plus en faire. On imagine vite ce que cela a pu donner quand aucun des deux n'est plus décidé à faire le moindre effort... D'une distance pas si énorme, nous n'avons pratiquement plus rien partagé à la vitesse de la lumière. Il avait déjà pris ses quartiers dans la chambre d'amis de notre appartement, à l'époque je pensais que ça le ferait peut-être réagir. Des mois que nos corps ne s'étaient plus ne serait-ce que frôlés (oui, je ne vais rien t'épargner dans ce billet, si ça te met mal à l'aise ce que je comprends aisément, n'hésite pas à revenir dans quelques jours, un autre billet aura pris place ici) alors dormir séparément ne fut finalement qu'une formalité.
Et j'ai laissé la situation se dégrader de semaine en semaine. Je savais bien qu'il allait falloir faire appel à un avocat mais il me fallait surtout le courage et l'énergie nécessaire pour entamer le processus, tout en continuant à donner le change pour ne pas inquiéter mes proches.
Je ne suis pas une fille qui se regarde le nombril et qui aime palabrer à ce sujet pendant des heures. Et c'est dans ce genre de situation qu'on se rend compte combien on peut être seule dans les moments les plus difficiles que l'on doit affronter. Faire chier les autres avec mes soucis, ça m'a toujours un peu refroidit et puis, pour quoi faire? Qu'est-ce que ça aurait pu changer d'en parler à Pierre(tte), Paul(ette) ou Jacques(line)? Quand il n'y a plus rien à sauver, pire quand l'un des deux a jeté l'éponge et que l'autre a suivi, il est quand même difficile de ne pas faire naufrage non?
Fin décembre, ça fait quelques semaines que l'on fait chambre à part et que l'on ne se parle presque plus. Nous ne sommes pas au point d'être des étrangers l'un pour l'autre, plutôt des colocs qui veillent à ne pas trop perturber l'Ingrat qui vit sous notre toit. J'ai arrêté de lui reprocher quoi que ce soit, je sais que ça ne sert plus à rien. Et puis, un matin j'ouvre les pages jaunes et je cherche un avocat, au hasard, pas trop loin de chez moi, il faut que mes jambes me portent jusque là et en voiture, je ne suis pas certaine de ne pas faire demi tour avant d'arriver à destination. J'appelle et j'obtiens un rendez-vous pour la semaine suivante. Je ne dis rien. A personne.
L'avocate me regarde incrédule. Je ne veux rien. Je veux juste divorcer. Je sais que c'est la meilleure solution pour moi, pour lui, pour nous trois. Je veux reprendre mon nom de famille (que je n'ai jamais vraiment abandonné), je veux quitter cet appartement où j'ai trop souvent vécut seule, je veux changer de région pour me rapprocher des miens. Mes miens, ceux dont j'aurais besoin de les savoir à proximité quand tout ça sera fini. Je ressors de son bureau avec une liste de documents à fournir longue comme le bras. Sur le chemin du retour, j'attrappe mon téléphone et laisse un message à l'Ingrat pour le prévenir que je serais près de son lycée le soir même. Il faut bien que je lui dise à lui, je ne lui ai jamais rien caché, je ne vais pas commencer maintenant.
Je suis assise à la terrasse d'un café dans le 7è et mon coeur se sert en le voyant s'approcher, je déteste lui briser le coeur. Il s'assied, me demande comment je vais et instantanément mes yeux se noient. Aucun mot, je n'y arrive pas. J'ai cru que j'avais enfin réussit à lui offrir la vie de famille qu'il méritait et je suis là devant mon diabolo grenadine à ne même plus trouver mes mots. Il continue à me regarder, je vois dans ces yeux la panique qui débarque et je redeviens forte en une nano seconde. J'ai décidé de divorcer. J'ai toujours tout mis sur mon dos, on ne change pas une affaire qui roule et puis dans les faits, c'est bien moi qui demande le divorce, ce n'est même pas un mensonge finalement. A-t-il besoin de savoir que le mari de sa mère n'a pas eu envie de sauver ce mariage? Je crois que je n'avais pas, à ce moment là, encaissé moi-même l'information alors de là à la transmettre...
Il me regarde, me prend la main et me dit que tout ira bien, que je l'ai fait flipper parce qu'il pensait que je venais lui annoncer une maladie ou un truc du genre. Il s'en doutait, en même temps il vit avec nous, il n'est pas aveugle non plus. Il est drôlement grand mon petit bonhomme d'un seul coup.
En sortant du café, il me prend par l'épaule et ça faisait un moment qu'on n'avait plus eu ce genre de promiscuité (la faute aux hormones de l'adolescent crétin de base). On marche vers la station de métro et je sens cette complicité que l'on avait un peu laissé s'échapper, revenir au galop.
La faute à l'adversité tout ça, j'le sais bien...
Ensuite, il faut attendre. Depuis 16 ans, ma priorité c'est de faire en sorte que l'Ingrat soit le mieux possible dans ses baskets. Quitter son lycée en milieu d'année scolaire, le "déraciner", je n'étais pas certaine que c'était ce qu'il y avait de mieux pour lui. Ne pas oublier que lui aussi la vit cette rupture.
Il rompt avec un beau-père qu'il adore, avec qui il a tissé des liens forts. C'est pas facile.
Je suis la méchante. Tant pis.
Pour adoucir l'inévitable, nous décidons Mr Grumpy et moi que je resterais jusqu'à la fin de l'année scolaire, soit environ 4 mois. A l'époque, je pense que c'est jouable. Ca fait tellement de mois que l'on vit ainsi qu'un peu plus ou un peu moins...
Nous allons ensemble chez l'avocat, fin mars, signer la convention de divorce. Elle ne fait qu'une page et demie. C'est dingue non? Il y a un juge qui dans quelques mois statuera sur cinq ans de ma vie en lisant moins de deux feuilles format A4.
Il faut signer cette putain de convention en 5 exemplaires. Au premier, on prend un air bravache et on fait de jolis déliés, au troisième on a le coeur qui se tord et au dernier, j'avais des larmes plein les globes oculaires. Pathétique. Mr Grumpy est à coté, il signe chaque exemplaire et me les tend ensuite.
Je n'ai pas bien regardé, mais je crois qu'il n'a même pas sourcillé. J'aimerais être comme lui, à cet instant précis.
On quitte le cabinet et dans la rue, il me frotte le dos en me demandant si ça ira. C'est pas comme si j'avais le choix en même temps. Evidement que ça va aller... C'est toujours triste (en tout cas pour moi), une histoire qui se termine non?
Etrangement, à la maison, la situation semble s'apaiser. Plus de tension, plus de phrase assassine (oui, chez nous, on ne criait pas), on recommence à diner tous les trois et Mr Grumpy fait même l'effort, de rentrer plus tôt. J'observe et je souris jaune.
Moi? Je me sens seule...
On est presque mi avril, je passe mes week-ends à faire des allers/retours à Valenciennes, pour quitter dès que possible cet appartement. Pour être avec mon père, m'occuper de ma paupiette qui me vide la tête et me fait tout oublier quand elle me tend les bras. Je sors de temps en temps, prendre l'air et m'aérer le coeur mais aussi pour réapprivoiser cette région que j'ai quitté il y a fort longtemps.
C'était déjà difficile de quitter le nord quand il fallait rentrer sur Paris, là c'est de pire en pire. Je m'accroche, je n'ai toujours pas le choix. Je souris pour n'inquiéter personne.
Et Mr Grumpy qui continue à vivre comme si de rien n'était, qui continue à voyager sans cesse mais à m'appeler tous les soirs pour me raconter sa journée. Et j'ai l'impression d'être la méchante en lui rappelant sans cesse que l'on est en train de divorcer et si je supporte encore ce genre d'intrusion, c'est bien évidement parce que nous faisons "toit commun" quand je partirais, je ne répondrais plus au téléphone. Il me répond qu'il sait. Et je me sens moche de partir, de le laisser... Je viens de passer 5 ans à m'occuper de tout pour lui. Lui, ne faisait que bosser et moi je m'occupais de tout le reste pour qu'il puisse s'y consacrer entièrement. Il ne sait même pas mettre à jour sa carte vitale, ni où est rangé l'aspirateur... Je me surprend à remplir un cahier, sur les trucs du quotidien comme le fonctionnement du sèche-linge ou encore, où sont rangées les ampoules de rechange (super chiant de pas savoir non?).
Début mai, si l'Ingrat n'était pas là, clairement j'aurais tout envoyé péter. J'en ai marre de marcher sur des oeufs, j'en ai marre de ces départs et retours incessants. Je supporte plus, de moins en moins.
J'ai presque toujours envie de pleurer et j'ai appris à respirer quand le nez me pique pour tout refouler.
Je comptais les semaines, aujourd'hui je compte les jours, presque les heures qui me séparent de mes remontées dans le Nord, j'ai besoin d'être près de mon père.
C'est bizarre d'ailleurs, parce que je ne lui en parle pratiquement jamais du divorce, je ne lui parle pas de ce que je ressens, j'ai juste besoin d'être près de lui. Près de mon père, j'ai jamais peur.
Plus les jours passent, plus je suis impatiente mais plus l'Ingrat me fait la gueule. Et je me rends compte que les ruptures d'adultes, sont aussi des ruptures d'enfant. Lui aussi, va devoir faire le deuil de ce mariage et comme d'habitude, il n'avait rien demandé.
Si je suis honnête, je sais que ce qui chagrine le plus Mr Grumpy dans ce divorce, c'est le départ de l'Ingrat, son absence à lui (ça m'a fait un peu mal aux gencives quand je m'en suis rendue compte). Mr Grumpy aime l'Ingrat comme un fils, l'Ingrat aime Mr Grumpy comme un père. Moi, je suis la méchante, c'est tout. Je les observe profiter de leurs dernières semaines ensemble, je vois bien que je suis exclue de leurs conversations, qu'ils rient ensemble et de temps en temps de moi pour me taquiner, un peu pour me faire comprendre qu'ils "font front" tous les deux. Je m'en fiche. Là, tout de suite, pour la première fois depuis plus de 16 ans, j'ai envie d'être égoïste.
Je l'ai toujours fait passer avant moi cet enfant, je l'ai protégé, aimé pour deux et là, il est temps de prendre soin de moi.
La crise de la quarantaine? C'est ce que m'a balancé une copine quand je lui ai annoncé le divorce. Tu crois que c'est la crise de la quarantaine que de vouloir un peu de considération, d'attention (non, les petits cadeaux tout le temps c'est gentil mais ça ne rachète pas l'absence, désolée.), de se sentir aimé et précieuse, tout du moins importante dans les yeux (et les gestes) de l'homme avec lequel on partage sa vie? Si c'est ça, alors oui je suis peut-être en plein dedans.
Je ne me crois pas au dessus de tout le monde, en règle générale, il faut sans cesse que mes proches me rappellent de ne pas me rabaisser mais cette fois, j'ose penser que je mérite plus que ça.
Mi mai, ma vie semble réglée comme du papier à musique, un peu en suspend. L'Ingrat intégrera un nouveau lycée à la rentrée sur Valenciennes où il a été accepté. Il redouble mais juste parce que cette année, il a décidé de ne pas en foutre une ramée à l'école. C'est pas la fin du monde, il n'avait jamais doubler une année, il comprendra très vite comme c'est chiant d'être entouré de gens plus jeunes.
Faut bien qu'il apprenne qu'il bosse pour lui et pas pour faire plaisir à sa mère.
Ces deux dernières semaines, Mr Grumpy était en déplacement alors avec l'Ingrat on s'est rapproché, on fait des projets et même s'il me met encore souvent dans la tête que j'ai décidé tout ça sans lui, il semble se faire une raison.
Je commence à me sentir de mieux en mieux et c'est à ce moment précis que Mr Grumpy décide de compliquer les choses. Il me demande de réfléchir, d'être sûre qu'il n'y a pas d'autres solutions. Il m'avoue être prêt à accepter un autre boulot moins prenant... Et devant cette dernière révélation, j'ai rit. Que voulais-tu que je fasse d'autres? Des mois, peut-être des années que je lui demande et qu'il fait la sourde oreille. Aujourd'hui, j'ai des cartons qui encombrent chaque pièce de notre appartement, ma vie entre deux villes, et lui me demande s'il n'est pas encore possible d'arranger ça. Il est drôle cet homme qui est encore légalement mon mari non?
Et puis, d'un coup je m'écroule. Je sens toutes les résistances fondre comme neige au soleil. Un après-midi en train de faireencore des cartons, ceux légèrement sensibles des albums photos que je finis par feuilleter... Ca fend le coeur de constater que 5 ans de ma vie sont concentrés sur des instantanées où finalement je n'ai pas l'air si malheureuse.
Quand est-ce que j'ai commencé à faire semblant de l'être, heureuse? Quand est-ce que je me suis réveillée et que j'ai compris que je ne l'étais pas?
Je suis assise sur le parquet, le temps est chagrin et sans prévenir, j'ai mal à l'âme... Par automatisme, j'attrape le téléphone et je l'appelle. Oui, j'appelle Mr Grumpy et à ma voix, il comprend que ça ne va pas fort, mais avec le temps je suis devenue handicapée de l'émotion. Incapable d'exprimer ce que je ressens, on finit par ressembler aux personnes avec lesquelles on vit, je suppose.
J'écourte la conversation téléphonique, il est en Suisse "and it's a busy day for him"... Mon portable sonne 30 secondes plus tard, un sms... "If you prefer I don't call, tell me"... Crétin... c'est moi qui l'ai appelé. J'essaye de reprendre le dessus mais aujourd'hui, ça ne fonctionne pas.
Il y a quelque jours Mr Grumpy rentre d'un long déplacement, le premier jour est tendu. Il voit les cartons dans le couloir et son visage se ferme aussitôt. J'ai l'impression qu'il prend la réalité de plein fouet... Un homme, il lui faut peut-être plus de temps pour réaliser certaines choses... Le lendemain, je suis à la limite de tout envoyer péter (again), je regarde mes clés de voiture et j'hésite à reprendre la route pour le nord mais je suis crevée et j'en ai ma claque de tous ces allers/retours. Je reste dans mon coin et tente de ne pas faire de vague. Le soir, je sors pour éviter d'être à la maison. Samedi soir, je me fais jolie (de temps en temps faut bien quitter l'uniforme jean/converse) et avant de passer la porte, je l'entends me demander où je vais. Je ne réponds pas, j'ai plus vraiment de compte à rendre. Je rentre à 2h du matin, en silence et file me coucher. A peine dix minutes que j'ai éteins la lumière que j'entends Mr Grumpy toquer à la porte de ce qui est désormais devenu "ma" chambre.
Il s'assied sur le bord du lit, me prend dans ses bras et forcément je me mets à pleurer. Je suis désolée de nous faire vivre ça, de partir, de le quitter. Il comprend, me rassure et pour la première fois, murmure que tout ça est aussi de sa faute, que s'il se met à ma place il n'aurait pas tenu si longtemps.
Il n'était pas souvent là physiquement, mais je savais pertinemment que je pouvais compter sur lui même à des milliers de kilomètres. Il a toujours eu une solution pour chacun de mes pseudos problèmes, les mots juste pour calmer mes angoisses... Il a su m'apaiser.
Cette nuit-là pour me rassurer, il a fait d'ultimes promesses et je me suis endormie, sereine.
Je sais que tout ira bien désormais. Je quitterais cette vie fin juin, lui ne sera pas là parce qu'il sait comme je déteste les séparations, ces moments où tout ce qui peut sortir de ma bouche est insipide. Il sait comme je hais ces derniers moments qui m'ont, jusqu'à lui, fait partir sur la pointe des pieds, "en douce"...
Et puis, on se retrouvera quelques jours plus tard pour que je puisse faire mes adieux à Malte avec lui et pour la première fois, en amis...
La faute à l'adversité tout ça, j'le sais bien...
Ensuite, il faut attendre. Depuis 16 ans, ma priorité c'est de faire en sorte que l'Ingrat soit le mieux possible dans ses baskets. Quitter son lycée en milieu d'année scolaire, le "déraciner", je n'étais pas certaine que c'était ce qu'il y avait de mieux pour lui. Ne pas oublier que lui aussi la vit cette rupture.
Il rompt avec un beau-père qu'il adore, avec qui il a tissé des liens forts. C'est pas facile.
Je suis la méchante. Tant pis.
Pour adoucir l'inévitable, nous décidons Mr Grumpy et moi que je resterais jusqu'à la fin de l'année scolaire, soit environ 4 mois. A l'époque, je pense que c'est jouable. Ca fait tellement de mois que l'on vit ainsi qu'un peu plus ou un peu moins...
Nous allons ensemble chez l'avocat, fin mars, signer la convention de divorce. Elle ne fait qu'une page et demie. C'est dingue non? Il y a un juge qui dans quelques mois statuera sur cinq ans de ma vie en lisant moins de deux feuilles format A4.
Il faut signer cette putain de convention en 5 exemplaires. Au premier, on prend un air bravache et on fait de jolis déliés, au troisième on a le coeur qui se tord et au dernier, j'avais des larmes plein les globes oculaires. Pathétique. Mr Grumpy est à coté, il signe chaque exemplaire et me les tend ensuite.
Je n'ai pas bien regardé, mais je crois qu'il n'a même pas sourcillé. J'aimerais être comme lui, à cet instant précis.
On quitte le cabinet et dans la rue, il me frotte le dos en me demandant si ça ira. C'est pas comme si j'avais le choix en même temps. Evidement que ça va aller... C'est toujours triste (en tout cas pour moi), une histoire qui se termine non?
Etrangement, à la maison, la situation semble s'apaiser. Plus de tension, plus de phrase assassine (oui, chez nous, on ne criait pas), on recommence à diner tous les trois et Mr Grumpy fait même l'effort, de rentrer plus tôt. J'observe et je souris jaune.
Moi? Je me sens seule...
On est presque mi avril, je passe mes week-ends à faire des allers/retours à Valenciennes, pour quitter dès que possible cet appartement. Pour être avec mon père, m'occuper de ma paupiette qui me vide la tête et me fait tout oublier quand elle me tend les bras. Je sors de temps en temps, prendre l'air et m'aérer le coeur mais aussi pour réapprivoiser cette région que j'ai quitté il y a fort longtemps.
C'était déjà difficile de quitter le nord quand il fallait rentrer sur Paris, là c'est de pire en pire. Je m'accroche, je n'ai toujours pas le choix. Je souris pour n'inquiéter personne.
Et Mr Grumpy qui continue à vivre comme si de rien n'était, qui continue à voyager sans cesse mais à m'appeler tous les soirs pour me raconter sa journée. Et j'ai l'impression d'être la méchante en lui rappelant sans cesse que l'on est en train de divorcer et si je supporte encore ce genre d'intrusion, c'est bien évidement parce que nous faisons "toit commun" quand je partirais, je ne répondrais plus au téléphone. Il me répond qu'il sait. Et je me sens moche de partir, de le laisser... Je viens de passer 5 ans à m'occuper de tout pour lui. Lui, ne faisait que bosser et moi je m'occupais de tout le reste pour qu'il puisse s'y consacrer entièrement. Il ne sait même pas mettre à jour sa carte vitale, ni où est rangé l'aspirateur... Je me surprend à remplir un cahier, sur les trucs du quotidien comme le fonctionnement du sèche-linge ou encore, où sont rangées les ampoules de rechange (super chiant de pas savoir non?).
Début mai, si l'Ingrat n'était pas là, clairement j'aurais tout envoyé péter. J'en ai marre de marcher sur des oeufs, j'en ai marre de ces départs et retours incessants. Je supporte plus, de moins en moins.
J'ai presque toujours envie de pleurer et j'ai appris à respirer quand le nez me pique pour tout refouler.
Je comptais les semaines, aujourd'hui je compte les jours, presque les heures qui me séparent de mes remontées dans le Nord, j'ai besoin d'être près de mon père.
C'est bizarre d'ailleurs, parce que je ne lui en parle pratiquement jamais du divorce, je ne lui parle pas de ce que je ressens, j'ai juste besoin d'être près de lui. Près de mon père, j'ai jamais peur.
Plus les jours passent, plus je suis impatiente mais plus l'Ingrat me fait la gueule. Et je me rends compte que les ruptures d'adultes, sont aussi des ruptures d'enfant. Lui aussi, va devoir faire le deuil de ce mariage et comme d'habitude, il n'avait rien demandé.
Si je suis honnête, je sais que ce qui chagrine le plus Mr Grumpy dans ce divorce, c'est le départ de l'Ingrat, son absence à lui (ça m'a fait un peu mal aux gencives quand je m'en suis rendue compte). Mr Grumpy aime l'Ingrat comme un fils, l'Ingrat aime Mr Grumpy comme un père. Moi, je suis la méchante, c'est tout. Je les observe profiter de leurs dernières semaines ensemble, je vois bien que je suis exclue de leurs conversations, qu'ils rient ensemble et de temps en temps de moi pour me taquiner, un peu pour me faire comprendre qu'ils "font front" tous les deux. Je m'en fiche. Là, tout de suite, pour la première fois depuis plus de 16 ans, j'ai envie d'être égoïste.
Je l'ai toujours fait passer avant moi cet enfant, je l'ai protégé, aimé pour deux et là, il est temps de prendre soin de moi.
La crise de la quarantaine? C'est ce que m'a balancé une copine quand je lui ai annoncé le divorce. Tu crois que c'est la crise de la quarantaine que de vouloir un peu de considération, d'attention (non, les petits cadeaux tout le temps c'est gentil mais ça ne rachète pas l'absence, désolée.), de se sentir aimé et précieuse, tout du moins importante dans les yeux (et les gestes) de l'homme avec lequel on partage sa vie? Si c'est ça, alors oui je suis peut-être en plein dedans.
Je ne me crois pas au dessus de tout le monde, en règle générale, il faut sans cesse que mes proches me rappellent de ne pas me rabaisser mais cette fois, j'ose penser que je mérite plus que ça.
Mi mai, ma vie semble réglée comme du papier à musique, un peu en suspend. L'Ingrat intégrera un nouveau lycée à la rentrée sur Valenciennes où il a été accepté. Il redouble mais juste parce que cette année, il a décidé de ne pas en foutre une ramée à l'école. C'est pas la fin du monde, il n'avait jamais doubler une année, il comprendra très vite comme c'est chiant d'être entouré de gens plus jeunes.
Faut bien qu'il apprenne qu'il bosse pour lui et pas pour faire plaisir à sa mère.
Ces deux dernières semaines, Mr Grumpy était en déplacement alors avec l'Ingrat on s'est rapproché, on fait des projets et même s'il me met encore souvent dans la tête que j'ai décidé tout ça sans lui, il semble se faire une raison.
Je commence à me sentir de mieux en mieux et c'est à ce moment précis que Mr Grumpy décide de compliquer les choses. Il me demande de réfléchir, d'être sûre qu'il n'y a pas d'autres solutions. Il m'avoue être prêt à accepter un autre boulot moins prenant... Et devant cette dernière révélation, j'ai rit. Que voulais-tu que je fasse d'autres? Des mois, peut-être des années que je lui demande et qu'il fait la sourde oreille. Aujourd'hui, j'ai des cartons qui encombrent chaque pièce de notre appartement, ma vie entre deux villes, et lui me demande s'il n'est pas encore possible d'arranger ça. Il est drôle cet homme qui est encore légalement mon mari non?
Et puis, d'un coup je m'écroule. Je sens toutes les résistances fondre comme neige au soleil. Un après-midi en train de faire
Quand est-ce que j'ai commencé à faire semblant de l'être, heureuse? Quand est-ce que je me suis réveillée et que j'ai compris que je ne l'étais pas?
Je suis assise sur le parquet, le temps est chagrin et sans prévenir, j'ai mal à l'âme... Par automatisme, j'attrape le téléphone et je l'appelle. Oui, j'appelle Mr Grumpy et à ma voix, il comprend que ça ne va pas fort, mais avec le temps je suis devenue handicapée de l'émotion. Incapable d'exprimer ce que je ressens, on finit par ressembler aux personnes avec lesquelles on vit, je suppose.
J'écourte la conversation téléphonique, il est en Suisse "and it's a busy day for him"... Mon portable sonne 30 secondes plus tard, un sms... "If you prefer I don't call, tell me"... Crétin... c'est moi qui l'ai appelé. J'essaye de reprendre le dessus mais aujourd'hui, ça ne fonctionne pas.
Il y a quelque jours Mr Grumpy rentre d'un long déplacement, le premier jour est tendu. Il voit les cartons dans le couloir et son visage se ferme aussitôt. J'ai l'impression qu'il prend la réalité de plein fouet... Un homme, il lui faut peut-être plus de temps pour réaliser certaines choses... Le lendemain, je suis à la limite de tout envoyer péter (again), je regarde mes clés de voiture et j'hésite à reprendre la route pour le nord mais je suis crevée et j'en ai ma claque de tous ces allers/retours. Je reste dans mon coin et tente de ne pas faire de vague. Le soir, je sors pour éviter d'être à la maison. Samedi soir, je me fais jolie (de temps en temps faut bien quitter l'uniforme jean/converse) et avant de passer la porte, je l'entends me demander où je vais. Je ne réponds pas, j'ai plus vraiment de compte à rendre. Je rentre à 2h du matin, en silence et file me coucher. A peine dix minutes que j'ai éteins la lumière que j'entends Mr Grumpy toquer à la porte de ce qui est désormais devenu "ma" chambre.
Il s'assied sur le bord du lit, me prend dans ses bras et forcément je me mets à pleurer. Je suis désolée de nous faire vivre ça, de partir, de le quitter. Il comprend, me rassure et pour la première fois, murmure que tout ça est aussi de sa faute, que s'il se met à ma place il n'aurait pas tenu si longtemps.
Il n'était pas souvent là physiquement, mais je savais pertinemment que je pouvais compter sur lui même à des milliers de kilomètres. Il a toujours eu une solution pour chacun de mes pseudos problèmes, les mots juste pour calmer mes angoisses... Il a su m'apaiser.
Cette nuit-là pour me rassurer, il a fait d'ultimes promesses et je me suis endormie, sereine.
Je sais que tout ira bien désormais. Je quitterais cette vie fin juin, lui ne sera pas là parce qu'il sait comme je déteste les séparations, ces moments où tout ce qui peut sortir de ma bouche est insipide. Il sait comme je hais ces derniers moments qui m'ont, jusqu'à lui, fait partir sur la pointe des pieds, "en douce"...
Et puis, on se retrouvera quelques jours plus tard pour que je puisse faire mes adieux à Malte avec lui et pour la première fois, en amis...
J'allais te parler de moi car je suis en train de vivre la même chose. Mais je vais juste te dire que tu as sûrement pris la bonne décision. Quand on est pas heureuse, il faut prendre les bonnes décisions. Bon courage pour la suite.
RépondreSupprimerC'est marrant parce que l'on ne se connait pas pour de vrai, mais on se croise ici depuis si longtemps que ça me bouleverse d'apprendre que tu traverses les mêmes choses en ce moment...
SupprimerSi tu as besoin, je suis là par mail... Je t'embrasse et plein de courage à toi aussi ;-)
Alors j'en profite pour vous embrasser très fort à distance toutes les deux...
SupprimerTon billet m'a bouleversée Kaki parce-que j'imagine comme il a dû être dur à écrire et qu'il rappelle beaucoup de souvenirs... La séparation d'un couple n'est jamais facile à vivre, qu'on soit parents ou enfants.. L'impression quand même que vous avez fait au mieux pour l'ingrat, et ça c'est important (meme s'il s'en rendra compte que plus tard..)
Gros bisous et bon courage à vous tous...
Audrey: Merci beaucoup ;-)
Supprimerce matin, j'ai cliqué par ici . tu avais evoqué les soucis de ton couple il y a des mois. Donc je me souviens, donc je ne suis pas surprise.
RépondreSupprimerCe matin, j'ai cliqué par ici, et j'ai pleuré. et puis souris ausii à certaines de tes anecdoctes. C'est bête, je te connais pas, en vrai je veux dire, je te lis depuis des mois, alors si, j'ai l'impression de te connaitre
et la fin d'une histoire c'est toujours triste, et quand cela t'arrive à toi, et bien çà me touche beaucoup.
Bon courage pour les semaines à venir ...
Nathalie
Oh Nathalie, je ne voulais pas attrister qui que ce soit en publiant ce billet. Ce n'est plus triste en tout cas, plus dans mon esprit... Une fois que j'arrive à poser les mots, c'est que le pire est passé. Aujourd'hui, je suis vraiment sereine, légère et j'ai hâte d'en avoir vraiment fini... C'est toujours triste, c'est sûre mais si c'est pour vivre mieux, il n'y avait pas à hésiter une seconde... Je t'embrasse fort ;-)
SupprimerTu n'es pas la méchante. Tu prends ta vie en main pour l'amour des tiens. Prends soin de toi <3
RépondreSupprimerMerci Madame ;-)
SupprimerIl n'y a rien à dire à part bonne chance et courage ! Très grosses bises d'une inconnue.
RépondreSupprimerMerci Véro, des bisous itou...
SupprimerJe suis toute émotionnée... j'ai eu des noeuds dans mon ventre à te lire... Et puis j'ai relié certaines images, certaines interrogations à ton récit et j'ai compris. Après de longs mois douloureux, je te sens soulagée. Et rien que ça, ça montre que tu as pris la bonne décision. Rester à tout prix par fierté ou conviction mais être malheureuse ? Bof...
RépondreSupprimerOn ne se connaît pas en vrai mais t'es quand même ma copine. J'aime te donner des nouvelles, t'envoyer des p'tites photos. Bref, partager des choses avec toi. C'est idiot ? Peut-être pour certains mais moi je trouve ça sympa ;-)
Donc ce billet me touche profondément...
Je t'embrasse fort !
Bien sure qu'on est copines et j'adore toujours recevoir, tes moments de vie que tu acceptes de partager avec moi... J'aime aussi apprendre à vous connaitre un peu mieux ;-)
SupprimerGros bisous ma Minnie
Kaki,
RépondreSupprimerc'est difficile de répondre à ton billet. La chance que tu as dans ta malchance c'est d'avoir ton papa et les supers relations que tu as avec lui, sans même avoir besoin de trop t'exprimer avec lui. L'autre chance que tu as c'est l'ingrat qui est grand et intelligent. Donc oui pense à toi, tu verras la suite, pour Grumpy je pense qu'il prendra conscience de tout cela une fois qu'il se retrouvera définitivement seule. Tu sais, on ne connait pas l'avenir, vous avez peut être besoin, surtout lui, de passer par là.
je t'embrasse bien fort,
sandrineg
Oui, je suis une chanceuse d'avoir un papa comme le mien, une vraie perle d'amour ;-)
SupprimerAh ma Kakinette...
RépondreSupprimerCe n'est pas vraiment de la surprise ce matin mais malgré tout je suis émue à lire ce que tu viens de traverser.
J'avais remarqué sur une photo (ou une vidéo?) que tu ne portais plus ton alliance. Celle de ta grand mère oui, mais pas la tienne. Je sais qu'il y en a qui ne la porte pas mais...
Le mot méchante revient à plusieurs reprises dans ton billet... Tu es la vraie et l'entière, celle qui regarde les choses en face et agit en conséquences, celle qui prend les décisions qui s'imposent, celle qui n'accepte pas les faux semblants et les simulacres. Tu es courageuse de ne plus accepter, de ne plus subir. Tu es une bien belle personne.
Je te serre fort fort dans mes bras ce matin, je te souhaite douceur et sérénité pour les moments à venir. Une page se tourne, la vie se poursuit ailleurs et autrement, toujours pour le meilleur, pour ton fils et toi, entourée de l'amour indéfectible des tiens.
Je suis touchée par l'attention que certaines d'entre vous me porte et je réalise que j'ai quand même une chance d'enfer de vous avoir dans ma vie ;-)
SupprimerBises Kaki .
RépondreSupprimerBisous Strassounette ;-)
Supprimerton message est très touchant, plein de maturité et tu as tellement raison si tu n'es plus heureuse. Et oui Mr Grumpy a ses torts aussi donc ne t'accables pas de tout ce qui se passe, tu ne fais pas ça seule vous êtes deux.
RépondreSupprimerEn tout cas tout cela promet un avenir meilleur, et puis le nord pour requinquer y'a pas mieux :))))))
Je te souhaite plein de courage
Je suis sure que le Nord est la meilleure option ^^
SupprimerSi tu es malheureuse, et que ça ne passe pas, que c'est "fondée" au regard de ce que tu attends de la vie de couple, tu as -je pense- raison de partir.
RépondreSupprimerFaire les choses avec honnêteté, même si c'est douloureux, vous permettra à tous de continuer vos vies en préservant vos souvenirs.
Il me semble qu'il n'y a pas de fautifs, je comprends M. Grumpy -qui n'est pas prêt à lâcher son travail qui tient une telle place et l'épanouie probablement- comme toi qui veux plus que quels jours d'évasion et de jolis présents en compensation d'une absence qui te pèse de plus en plus...
Le temps et la vie nous change et un jour on n'a plus les mêmes attentes, plus les mêmes points de ruptures non plus...et là il faut réfléchir, rester et encaisser (par intérêt, par souci des convenances, pour les enfants, parce que l'espoir que ça changera fait vivre...) ou partir pour conserver l'image que l'on a de soi, une chance d'être heureux et pour commencer pour cesser d'être malheureux...c'est du moins ainsi que j'ai vécu le divorce.
Courage, comme tu le sens déjà, choisir sa vie rend léger (le bonheur viendra ensuite ! ).
Paddychat
C'est exactement ça Paddychat, il était urgent que je cesse de faire semblant, j'étais malheureuse et il fallait tout simplement que ca s'arrête ;-)
SupprimerWow, quel post plein d'émotion. J'ai été interpelé par ce passage "Je commence à me sentir de mieux en mieux et c'est à ce moment précis que Mr Grumpy décide de compliquer les choses. Il me demande de réfléchir, d'être sûre qu'il n'y a pas d'autres solutions. Il m'avoue être prêt à accepter un autre boulot moins prenant... Et devant cette dernière révélation, j'ai rit." Car moi aussi quand je me suis séparée, c'est le jour même du passage devant le juge, de très longs mois après la séparation de corps, que mon "ex" m'a dit "Et si on y allait pas ?" Ca chamboule pas mal.... Est-ce que tous les hommes ont besoin d'avoir un couteau sous la gorge pour avoir un sursaut ? Bien sûr je n'ai pas répondu Oui et ne le fait pas non plus car je n'y croyais pas. Pourquoi vouloir changer juste là alors qu'il aurait pu le faire depuis si longtemps ? Courage pour ta nouvelle vie !
RépondreSupprimerIls sont quand même un peu lent des fois, les hommes... Mais je suis certaine de faire le bon choix, ce qui permet de ne pas trop douter, de ne rien regretter... Merci pour ton message ;-)
SupprimerJ'ai oublié de dire que le mien aussi était un Anglais ! comme quoi
SupprimerComme quoi, on devrait continuer à se méfier de nos voisins outre manche XD
SupprimerJe crois que je savais depuis longtemps. Mais que je n'avais pas envie de savoir pour de vrai. Là, je sais. Je sais et je comprends chacun de tes mots. Même le fait d'être la "vilaine". J'ai vécu ça aussi. L'impression d'être seule, la crise de la 35n, le fait de décider sans les enfants, et même le réveil de l'Ex un matin qui me dit "t'as pas le droit de faire ça, j'ai tout fait pour que tu sois heureuse" et éclater de rire. Même aussi, alors que je venais de finir dans le fossé à cause d'un pneu éclater, appeler l'Ex en larmes, parce que je n'avais aucune idée de comment sortir de là, ce que plus tard j'ai appelé l'appel-réflex - dans la situation son n° était le seul dont je me souvenais.
RépondreSupprimerLe fil cassé ne se répare pas. Même si on noue. Il y a aura toujours un moment où ça ne passera pas. Tu as eu raison, pour toi. L'Ingrat est assez grand pour faire les trajets quand il faudra.
Mon avocat m'avait dit (alors que je me honnissais de reproches) : Si vous êtes partie c'est que vous aviez des raisons de le faire. Depuis j'ai gardé ça en tête.
Des bises.
Je sais que tu savais, il y a des personnes qui nous connaissent bcp mieux qu'on le pense...Mais la pudeur tout ça, tout ça et puis la digestion a été un peu plus longue cette fois...
SupprimerL'appel ReflEX, je note... ET je suis certaine que ça me fera sourire!
Bisous ma Punaise
coucou Kaki, courageuse et forte tu es!! je voudrai juste te faire un gros bisou parce que là j'écris..j'efface!!!! dans l'émotion moi aussi je me tais un temps!!! je pense à toi...très fort
RépondreSupprimerMerci Blufunkgirl, tu sais bien qu'on échange à notre rythme toutes les deux, avec plus de discrétion... Ca me convient aussi... Et t'es pas à l'abri que je viennes boire un café un de ces quatres (enfin un verre, un chocolat qu'importe parce que le café et moi, beurk!)
SupprimerBisous
Rooo ma Kakinette, je suis trop touchée, je ne m'attendais pas à ce genre d'annonce. Je suis vraiment triste même si je sais que c'est pour ton bien, pour ton bonheur. C'est jamais facile de tourner une page comme celle-ci. J'aimerai de tout coeur que tu puisses trouver quelqu'un qui te chérisse tous les jours. Je comprends que tu retournes voir ton père, c'est toujours rassurant.
RépondreSupprimerMême si on s'est vu une seule fois, je me sens proche de toi et j'espère que tu retrouveras le sourire, que tu penseras à toi. Prends soin de toi, fais toi plaisir, fais ce que tu aimes !
Je t'embrasse très fort ma jolie
ELo, merci pour tes jolis mots mais là tout de suite, l'urgence n'est absolument pas de me remettre un fil à la patte hein! Souhaite moi tout sauf ça XD
SupprimerGros gros bisous
Je te souhaite tout sauf un fil à la patte :)
SupprimerPrends soin de toi <3
Merchiiiiiiiiiii
SupprimerCe matin, j'avais décidé de faire enfin ce que je dois faire depuis un mois. Cela relève presque de la nécessité vitale à ce stade. La promenade du chien faite, un coup de fil passé à une amie pour lui dire que « non, je viendrai pas avec elle me faire masser aujourd’hui », je passe rapidement sur ton blog, histoire de reporter de quelques minutes ma corvée sans trop croire à l'édition d'un billet. J’aime bien les petits rituels en ce moment, ils me rassurent et tu en fais dorénavant partie. Je tombe sur cette confidence, je lis "divorce", "long texte", je jure deux fois "Oh Merde!" à trois secondes d'intervalles.
RépondreSupprimerJe te préviens mon commentaire ne va pas être un exercice parfait de structure mais tu me touches tellement depuis un mois qu'il faut que j'accouche de mes pensées. Tant pis pour la forme.
Si tu te souviens, je t'ai connue par YT : c’est CloMakeup qui m'a dirigée vers toi en likant une de tes vidéos. Il me semble que tu faisais un retour d'expériences sur des produits, à vrai dire je ne me souviens plus. J'ai très vite arrêté la vidéo : je ne comprenais pas pourquoi tu me disais "tu" (oui, je sais, c'est idiot) et tu me semblais tristoune. Par hasard, je suis revenue et ai visionné une autre vidéo. Tu n’étais plus tristoune mais libre, libre de ton ton avec une distance par rapport à la beauté, à l’âge que j’ai trouvé excellente. Je suis venue sur ton blog et j’ai dévoré tes billets, peut-être par substitution (du genre « vis sa vie vu que la mienne est un peu cacathèsque en ce moment »), mais surtout par délectation de ce ton libre et ce style pur, honnête qui fait parfaitement traduire les émotions. As-tu déjà pensé à écrire un livre ?
Bref, je reviens à ce qui m’amène. Je ne te dirai certainement pas que tu as fait le bon choix parce que ce n’est pas dans ma nature de donner mon avis à mes amies sur des événements aussi importants. Libre à elles de choisir, je suis meilleure dans le pansement des plaies, un manque de courage, j’imagine, le refus de prendre cette responsabilité. En revanche, je trouve extrêmement courageux de prendre cette décision, de quitter le confort d’une vie à deux pour repartir seule avec l’Ingrat (by the way, je trouve ce surnom plein de vérité… un autre Ingrat, mon fils de 14 ans qui redoublera lui aussi, l’année prochaine et connaitra les affres d’une fréquentation quotidienne des plus jeunes).
S’il y a une chose que j’ai apprise de ma dernière mésaventure (professionnelle. D’accord, on s’éloigne du sujet mais bon, je fais ce que je peux), c’est que c’est casse-gueule de modifier trois paramètres dans sa vie : lieu d’habitation, vie sentimentale et professionnelle. Parait que le cerveau peut faire une surchauffe et avoir des difficultés à s’adapter à cette nouvelle donne. En d’autres termes, un départ pour Valenciennes signifie-t-il un changement pro ? Arf, mon côté Capricorne est d’un chiant parfois. ;).
N’hésite pas à me rembarrer si j’entre dans ton intimité.
Voilà, pour ce premier commentaire. Je t’envoie plein de courage et je t’embrasse.
J'adore me dire que j'ai ce genre de rituel de petits rendez-vous du matin avec vous... Ca c'est top! Je t'avoue que j'aime bien que les choses soient routinières aussi, surtout quand je traverse une période difficile, besoin de plus de repères...
SupprimerJe vais encore devoir remercier Clo de t'avoir mis sur mon chemin, tes commentaires sont toujours un régal et je suis tjs friande d'échanges comme je te le disais hier, je crois.
Pour le coté professionnel, rien de dramatique je suis fonctionnaire, il s'agit juste d'un transfert de ministère et de trouver un poste qui me plait... Là encore, je n'agis pas dans la précipitation, j'ai la chance d'être entourée, tout ira bien... Et puis Valenciennes, n'est pas totalement étrangère, j'y ai vécut plus jeune, je ne serais pas en terre inconnue ;-)
Gros bisous ma capricorne préférée ;-)
Hello,
SupprimerJuste une pensée qui n'a rien avoir avec notre échange ci-dessus.
Je trouve émouvant toutes ces femmes qui sortent de l'ombre, à qui tu as donné en tenant ce blog, et décident, lors de l'édition d'un billet primordial, de te faire signe, de déposer un mot d'encouragement.
Voilà
Ps: mon Ingrat a 15 ans, pas 14 (j'ai un peu honte la). Bise
Oui, j'ai beaucoup de chances... Je sais que les lectrices silencieuses de ce blog savent sortir de l'ombre quand j'ai besoin de réconfort ;-)
SupprimerDamn, tu as presque réussi à me faire chialer, en tout cas un paquet de frissons à la lecture. Plein de force et de courage pour avancer dans cette épreuve ma Kaki !
RépondreSupprimerWilliam.
Mais c'est fini oui???? Je vais bien Copain, promis ;-)))))
Supprimermon commentaire ne va rien changer de tout ce qui a déjà été dit. Je ne suis pas surprise, au fond je savais.
RépondreSupprimerLes hommes sont par nature assez lâches. Ils attendent souvent que ça se passe ou que l'autre prenne cette fameuse décision. Tu l'as fait et ce n'est pour ça que tu es la méchante. Tu as juste été courageuse et honnête envers toi-même. Et ce n'est pas donné à tout le monde. Certes, l'Ingrat vit peut-être mal cette situation mais cela ne le regarde pas. C'est une histoire entre John et toi avant tout. Il porte bien son surnom pour le coup. Tu as toujours été là pour lui, et là n'étant plus heureuse, tu as pris une décision qui te sera bénéfique. Préfère-t-il vivre dans le confort et sentir sa mère pas heureuse ? D'ailleurs sa première réaction n'a-t-elle pas été de craindre que tu lui annonces une maladie grave et par là-même que son monde s'écroule ?
Je suis surtout abasourdie par le silence et le détachement de Mr Grumpy. Je ne juge pas, je ne juge rien mais j'essaye de comprendre. Mais il n'y a sans doute rien à comprendre finalement.
Je te souhaite l'apaisement, la plénitude et le soulagement. Une nouvelle vie s'offre à toi, à vous deux avec Baptiste.
Je me sens bien impuissante face à mon écran
Je t'embrasse et je t'aime
Bon, ben voilà fallait bien qu'il y en ai une qui me fasse couler la larme hein....Bravo! ^^
SupprimerPOur Mr Grumpy, son silence, je crois qu epour le coup, tout mon entourage a été assez étonné faut dire... C'est un anglais, il montre pas grand chose, un peu plus ces derniers jours que l'échéance se rapproche...
POur l'Ingrat il s'y fera, il n'a cette fois pas vraiment le choix, il est temps de prendre soin de moi ;-)
Gros bisous ma Clo d'amour <3
Il faut plus de courage pour quitter quelqu'un que pour rester avec, je te souhaite plein de bonnes choses pour la suite
RépondreSupprimerMerci Geblust ;-)
SupprimerCoucou ma Kaki. Que te dire? je suis triste et en même temps si proche de toi...j'ai vécu ça, il y a 9 ans...après 14 ans de vies commune. C'est moi qui suis partie, et lui a "bougé" une fois les démarches lancées...la peur de se retrouvé seul, sans "maman" pour s'occuper de tout, tout le reste de sa vie, l'essentiel, le vital...trop tard, moi aussi, tout comme toi j'avais décidé. Pleine de culpabilité je suis partie, sans rien demandé au juge, je voulais juste me libérer de lui et respirer à nouveau...tout ce que tu écris résonne en moi. Une sensation de vécu qui, malgré les années passées me remue encore...j'ai les larmes au bord des yeux, je pense à toi et je sais quel courage il te faut et il te faudra pour continuer ta lutte vers ta liberté. Parce que c'est ça finalement qu'on veut, retrouver sa vie, retrouver une mobilité et pouvoir refaire des projets, un jour, dans longtemps, peut être, mais un jour sûrement. Je sais à quel point tout ce que tu vis est difficile, je sais comme il est long de se reconstruire après ça...je suis de tout cœur avec toi, tu es quelqu'un de bien, et tu verras, après tout ce temps, tu renaîtras et te construiras une nouvelle vie avec ton Ingrat, près des tiens, et tu seras enfin en paix avec toi, et à mon sens, c'est ça le plus important : être en paix. Je t'embrasse fort! Tain tu me fais pleurer dès le réveil :)) bisous ma Kaki, si tu as envie de te répandre sur mon FB en Mp, n'hésite pas, même si c'est pas ton truc :) <3 <3 <3
RépondreSupprimerOui, je crois qu'on a du vivre des choses similaires, le coté maman me fait marrer mais c'est un peu ça quand même XD
SupprimerEtre ne paix, je crois que je le suis et je suis certaine de l'être de plus en plus ces prochaines semaines, enfin je crois les doigts XD
Gros bisous ma Flo et je suis sure que tes vidéos me feraient le plus grand bien! (Ben quoi faut bien tenter hein!!!!)
t'en perds pas une, toi!!!! :)))
SupprimerEh bien quel billet, quelle confidence... Ces tranches de vie sont toujours dures à vivre mais on en sort toujours plus fort, en se connaissant encore plus soi-même... J'espère que ton fils et toi retrouverez rapidement un équilibre, une sérénité, dans le nord, parmi les tiens...
RépondreSupprimerJe ne te connais qu'à travers tes billets mais ton histoire me touche énormément... J'espère que tu sortiras bien vite de cette tempête.
Je me doute que tu es bien occupée et entourée mais si tu as envie de t'aérer l'esprit ce dimanche en ma compagnie, je suis là...
De gros bisous ma kaki, je pense fort à toi <3
Ma Puffeta, merci pour ton comm'... Ce week-end, je pars chez mon papa (ca va manquer d'originalité mes week-end huhu) mais ça aurait été avec grand plaisir ;-)
SupprimerMerci, merci, merci beaucoup <3
Kaki, je te lis beaucoup même si je ne commente pas énormément. Et lire ton billet aujourd'hui m'a beaucoup touché, car il montre que les relations, que l'on a pu penser solides autrefois, peuvent se détruire, que rien n'est infaillible.
RépondreSupprimerJe ne sais quoi te dire, à part que tu as fait le plus difficile : te rendre à l'évidence que tu n'étais pas heureuse et que tu as mis fin à cette vie. Tu as su dire non merci à une vie où il aurait fallu se voiler la face, faire "comme si" et je trouve ça extrêmement courageux d'avoir repris le contrôle de ton bonheur. Car une maman heureuse rendra son enfant heureux, même si la séparation de deux parents est toujours délicate.
Pour finir, j'ai envie de te souhaiter bon retour dans notre région, ça ne sera pas forcément évident mais si tu as besoin, sache qu'il y aura pas mal de monde dans ton coin ;)
Je t'envoie tout mon courage, mon soutien et surtout, keep the faith, no matter what happens.
Mais oui, que je vais être au top dans le Nord et merci pour ton petit mot, de gros bisous ;-)
SupprimerÀ toi les virées en Belgique, les sorties à Lille, le Welsh, la carbonade flamande, les gaufres liégeoises (mes préférées) (comme ça je pense qu'à la bouffe ?? :D ) et toutes les jolies rencontres que tu feras, toute cette vie que tu auras à te construire. Au final, ça semble être un challenge excitant, non ? ;)
SupprimerOuais je vais prendre 20 kilos, trop bien!!!! XD
SupprimerJe suis désolée... Je ne sais pas quoi dire de plus car tu es forte et tu dis que tout va aller. D'énormes bisous jolie Kaki.
RépondreSupprimerC-rendipity ne le sois pas, tout va bien, vraiment... Bisous bisous à mon pseudo préféré (oui, je sais que je te l'ai déjà dit -p)
SupprimerJe te lis beaucoup mais commente très peu mais ton billet m'a touché. Je ne te souhaite pas du courage et de la force, je pense que tu n'en manques pas, juste un très beau nouveau départ auprès de ta famille et de l'Ingrat et le plus de bonheur possible. Bisous :)
RépondreSupprimerMerci Gladmiss, des bisous ;-)
SupprimerJ'ai fini ce billet avec le le coeur serré et les larmes au yeux. Ton histoire, tes sacrifices, m'ont profondément touché..On ne se connaît pas, juste une lectrice anonyme parmis tant d'autres, mais a ce moment précis je me sens proche de toi, et j'aimerai te féliciter pour ton courage. Tu es une femme forte, et je t'apporte mon soutien virtuel dans cette épreuve..
RépondreSupprimerEt ta nouvelle vie avec tes proches sera remplis de joie et de bonheur...la famille est un roc dont les ressources sont inestimables..
Gros bisous Kaki...on penses toutes et tous a toi !
Fraise tagada
Merci Fraise tagada, et que c'est bon que vous preniez le temps de sortir de l'ombre quand j'ai besoin de vous alors merci ;-)
SupprimerJe n'ai pas glissé jusqu'en bas de cet article, j'ai mis mes lunettes (car je suis à moitié aveugle) et j'ai lu lignes par lignes, mots par mots. A chaque paragraphe mes yeux se sont mouillés de plus en plus.. Ton histoire est émouvante & j'espère que la page que tu as tourné te feras aller dans une nouvelle vie, meilleure et surtout plus heureuse. Tu n'es pas la méchante du tout, tu as pris une décision qui est la meilleure pour toi & je te souhaite d'écrire une nouvelle page dans le nord avec ton fils, ta famille et tes amis...
RépondreSupprimerPleins de bisous, de courage et de belles choses pour la suite
Xx
Je me sens plus légère en tout cas et c'est un bon début.... Merci Lucile et je t'embrasse bien fort également ;-)
SupprimerDes bisous! (je m'en doutais et j'aimais pas ça... j'aime pas quand je pressens des trucs tristes et en même temps je souhaite que tu sois heureuse) Dans chaque choses il y a du bon, faut juste le trouver ! Belle vie :)
RépondreSupprimerMerci Mari0ounette ;-)
SupprimerTrès émue également par ce que tu racontes..
RépondreSupprimerMais il faut positiver: la séparation, rien de tel pour perdre des kilos!
Donc comme si comme 110% des nanas, tu penses que tu as des kilos à perdre, profite: ils vont disparaître comme par magie.
Et pour le reste, ben il faut 2 ans...et finalement, ils passent plus vite que l'on ne le pense.
Courage.
Géraldine
Ca va question kilos, on est bon là... Plus ce serait moche, ouais je suis comme ça moi jamais satisfaite XD
Supprimer2 ans tu dis????? Merdouille alors....
Je me souviens de ton précédent billet sur le sujet, je ne crois pas l'avoir commenté parce que je ne sais jamais quoi dire dans ces moments là... Parce que je ne m'en sens pas la légitimité non plus à vrai dire.
RépondreSupprimerEt là non plus je ne sais pas quoi te dire, sauf que j'admire le courage que tu as parce qu'il en faut pour réussir à tirer un trait sur une histoire (même si elle nous rend malheureuse). Et je te souhaite tout le bonheur du monde à venir. Voilà. <3
C'est gentil d'avoir pris le temps de laisser un comm', je ne sais pas si j'aurais dit mieux ou plus chez quelqu'un d'autre, parfois juste savoir que les personnes (virtuelles ou non) proches de vous sont là, ca suffit à faire un bien fou...
SupprimerMerci Anaïs ;-)
J'ai eu un gros pincement au coeur en te lisant...
RépondreSupprimerJe suis sûre que tout ira bien car tu seras près de ton formidable papa!
Oui, le meilleur sans aucun doute ;-)
SupprimerCe n'est pas de la méchanceté, tu as le droit qu'on prenne soin de toi et d'attendre mieux pour toi.
RépondreSupprimerJe suis de tout cœur avec toi et j'admire et respecte profondément le courage que tu as eu de prendre cette décision!
Des bisous
Merci Mari-nail-art ;-)
SupprimerJe m'en doutais que d'ici peu de temps tu viendrais nous en parler. Je me souviens d'un post où tu expliquais que tu n'allais pas pouvoir continuer de vivre ainsi (ça plus ce que tu disais sur le film "pas son genre), le plus important c'est justement le mot "vivre". C'est bien pour vivre et surtout revivre que tu as pris cette décision.
RépondreSupprimerL'ingrat verra bien vite que sa maman est plus heureuse ainsi.
Non, les cadeaux et les voyages ça ne fait pas tout, ça n'est pas ce qui fait un couple... Ça n'est pas ce qui rend heureuse...
Parfois la décision que l'on prend n'est ni bonne ni mauvaise c'est juste la seule décision possible.
Je me doutes que les lectrices les plus assidues ont du voir venir le truc... Désolée d'avoir été si longue à en parler, ca fait un bien fou ceci dit ;-)
SupprimerTu sais que entre Valencienne et Paris, il y a une sortie Compiegne (prends là quand tu veux). Envoie moi un message privé sur Twitter et je te donnerai mon numéro portable
RépondreSupprimerBisous tendresse
Valérie qui chaque jour continue de se maquiller en pensant à toi grâce à la palette de couleurs que tu m'avais si gentiment offert au salon du Bourget
J'ai bien eu ton mail et j'ai noté ton numéro direct, et promis si je passe par chez toi je t'appelle... Ravie que tu penses à moi quand tu te fais jolie ;-)
SupprimerP.S.: Tes mots me manquent dans ton "chez toi" hein!
Je m'en doutais un peu, il faut bien le dire. Mais quand même, ça fait un choc.
RépondreSupprimerEt ton article me bouleverse complètement. Je suis certes à fleur de peau depuis quelques temps, mais tes mots font d'une certaine façon échos à mes maux.
Je te souhaite de belles choses pour cette nouvelle vie.
Je t'embrasse bien fort.
Oh ma Gali, je suis désolée que ça évoque des choses pénibles chez toi... TU as mon mail et mon numero n'hésite pas si tu as besoin, Paris ou Valenciennes, je serais toujours là ;-)
SupprimerEt bien moi je te suis depuis un moment... par ici, et puis par là (réseaux etc...) je n'ai jamais trop commenté...
RépondreSupprimerCe que tu décris me pousse à écrire aujourd'hui... c'est quand même bien dommage que ce soit ce genre de mots/maux qui me fassent sortir de l'ombre :( mais ce que tu écris/décris/vis je l'ai vécu il y a quelques temps et je sais comme ces moments peuvent être douleureux/salvateurs ou désopilants... entre autres.
Chaque histoire est unique mais je crois que ce sentiment d'avancer un peu dans le brouillard est commun à toutes... je m'y retrouve tellement, et ça me touche profondément même après plusieurs années... on ne se remet jamais complètement je crois même si l'on refait sa vie... que d'autres bonheurs arrivent... il reste quelque chose... c'est tout de même une part de vie et pas qu'une page...
Je te souhaite d'avancer le mieux possible dans ta démarche... je souhaite pouvoir continuer à avoir de tes nouvelles même si l'on n'a jamais trop parlé toutes les deux... mais avant cela, je te souhaite beaucoup de courage pour continuer... tiens bon :)
♥
Je trouve au contraire très réconfortant de savoir que dans les moments les plus difficiles vous preniez le temps de venir déposer ici un peu de réconfort, tu n'imagines pas le bien que ça fait de vous lire...
SupprimerJe pense comme toi que cette histoire restera particulière dans mon coeur, quoi que je puisse vivre par la suite... Mr Grumpy est un homme bien, nous n'avons pas su évoluer dans la même direction, c'est tout ;-)
Je ne te trouve pas méchante ni égoïste mais incroyablement courageuse surtout que j'ai quand même l'impression que tu as du le faire seule alors que vous êtes deux mais j'ai l'impression de ce que tu en dis que c'est du coup un peu à l'image de votre couple. Avoir le courage de sortir d'une routine où on s'est oublié je trouve ça vraiment courageux ! Oui le mot que j'aurai voulu voir apparaître au fil de ton texte, à la place de "méchante" c'est courageuse ! Personne ne peut te juger ! Je te souhaite bonne route maintenant et de vivre heureuse et apaisée :)
RépondreSupprimerMa Tartoche (oui, aujourd'hui j'ai droit de déformer les pseudos ^^), je ne suis pas si courageuse, je crois qu'à un moment c'est une question de "survie", de ne pas se noyer dans un quotidien qui nous étouffe... Et puis, du coup on devrait quand même réussir à se le prendre ce verre maintenant non mais!
SupprimerJe bosse à Raismes ( haha le coin top glamour) y'a moyen :) Faudra que je dépasse ma timidité ! Je continue de penser que si, quand même, tu as une sacrée dose de courage :) Et allez, t'as le droit de m'appeler tartoche juste parce que c'est toi :)
SupprimerAH mais je connais super bien, mes parents ont eu un commerce quand j'étais gamine dans ce patelin, là clairement tu m'envoies du rêve XD
SupprimerMais oui, on dépassera toutes les deux notre timidité, parce que je te rassure je le suis aussi hein... Gros bisous ;-)
Je t'ai lu et je te félicite car tu ne manques pas de courage.
RépondreSupprimerLes séparations sont tristes mais sont parfois un mal nécessaire pour aller de l'avant.
En tout cas, c'est courageux de partager tout ça et de t'exposer aux critiques.
Bisous
Mel
Merci Mel mais je connais bien la plupart des lectrices ici, je sais le regard bienveillant qu'elles ont... J'avais surtout besoin de vous finalement ;-)
SupprimerBonjour Kaki,
RépondreSupprimerTon billet m'a fait pleurer, il y a quelques mois tu évoquais ici déjà un couple pas forcement heureux mais je n'aurais pas penser à cette issue.
Je suis triste pour toi mais quand on est pas/plus heureux c'est bien de faire des choix pour se préserver.
En tout cas, je te souhaite d'être apaisée et de nouveau heureuse.
Bisous.
Oh Rock, je me doute que ce genre de billet doit avoir une drôle de résonance pour certaines mais vraiment je suis désolée d'en avoir attristée certaines d'entre vous... Ce n'était vraiment pas le but. Quand j'arrive à parler d'un sujet qui m'a fait souffrir c'est que je n'ai plus mal... J'ai cessé d'être blessée, je crois...
SupprimerTout ira bien, j'en suis sure et je ferais tout pour ;-)
Bonjour Kaki.
RépondreSupprimerJe te lis régulièrement mais je ne commente pas beaucoup. Ton texte m'a émue aux larmes mais je te sens résignée et sereine. Dans ma famille, enfant, on me répétait que les plus belles guerres sont celles que l'on ne gagne pas; que quelque chose de positif finit toujours par ressortir d'une situation etc...
Aujourd'hui en te lisant je retiens que tu es très proche de ton fils, que tu vas retrouver tes racines et que tu te rapproches de l'Ingrat. Tu prends du temps pour t'écouter enfin et te retrouver. Un bel avenir t'attend, j'en suis certaine.
C'est très jolie ça "les plus belles guerres sont celles que l'on ne gagne pas...", je sens que ça pourrait m'accompagner un moment...;-)
SupprimerJ'ai lu ton message il m'a bouleversé il m'a fait beaucoup pleuré je te suis depuis longtemps bon courage et soit forte car tu mérites tu es un ange
RépondreSupprimerMerci Red pour ton message, même si je suis loin d'être un ange ;-)
SupprimerCoucou , ma Kaki
RépondreSupprimerla lecture de ces lignes m'a ému ; je suis triste pour toi , pour ces pages qui se tournent , pour ta détresse et ton chagrin qu'on sent entre les lignes
mais d'un autre coté ,tu es forte et exemplaire , tu as eu le courage de relever la tête et de ne pas accepter cette vie en demi-teinte, et pour ça , je te trouve épatante.....
les mois qui viennent vont être un peu difficiles , même si tu te rapproches de ton clan , mais une fois que tu auras passer le cap , tu vas te construire une nouvelle vie , remplie de bonheur et d'éclats de rire....c'est tout ce que je te souhaite du fond du cœur !!!
bon ben , tu sais que quand ça va pas , je t'envoie des bisous et des hugs...et là, t'as droit à un gros calin !!!
PS...mais bon , Valenciennes , c'est encore plus loin que Paris , c'est vraiment l'opposé de mon chez moi , yen a marre que tu t'éloignes encore ....pffffff !!!
Ma Bodette, te voilà...
SupprimerTrès sincèrement, je ne suis plus triste, ni résignée... J'ai digéré, ça couvait depuis si longtemps finalement que j'aurais même mis le temps pour y arriver... Ce soir, je suis sereine, plus déterminée que jamais à m'offrir la vie que je veux ;-)
Je sais qu'il y aura des hauts et des bas, l'ascenseur émotionnel c'est trop l'éclate par contre pour tes proches, c'est un peu plus compliqué à gérer (tant pis pour eux)...
Valenciennes, tu verras je finirais par faire des billets dessus que tout le monde voudra venir la visiter! Et pis c'est chouette le Nord... Si, si je suis sûre XD
Courage Kaki...
RépondreSupprimerMerci Mamotto Chan
SupprimerBonjour Kaki,
RépondreSupprimerTon billet aujourd'hui m'a fait pleurer.
Je suis ton blog depuis environ une année et je n'avais encore jamais laissé de commentaires. Peur de déranger ou d'écrire quelque chose de stupide (je sais, c'est bête !) Mais aujourd'hui... c'est impossible.
Je ne vais pas être originale. Toutes les décisions concernant un changement de vie (boulot, famille, logement) sont difficiles à prendre et rarement sans souffrance. Mais la plupart du temps, c'est pour le meilleur.
Alors non, tu n'es pas la méchante et tu ne dois surtout pas te culpabiliser. Pense bien à toi.
Je t'embrasse.
Anne (je me suis mise en Anonyme, parce que je ne comprends comment on remplit les profils : au moins ça devrait te faire rire !)
J'imagine toutes les raisons qui font qu'on ne laisse jamais de commentaires sur un blog... Je ne m'en offusque jamais même si j'aimerais sincèrement avoir un tout petit échange avec chacune d'entre vous (je suis curieuse moi aussi) mais ce qui me touche, c'est que lorsque j'en ai besoin, vous prenez le temps de sortir de l'anonymat juste pour me faire sentir que vous êtes là et, sans tomber dans la guimauve, j'ai bien de la chance de vous avoir... Vous faites chaud au coeur quand plus rien ne va...
SupprimerBisous de nuit ;-)
Bonsoir,
RépondreSupprimerJe suis votre blog tous les jours sans commenter mais là votre histoire fait écho à la mienne....alors je suis de tout coeur avec vous
Et moi, avec vous.. Courage ;-)
Supprimerohhh kakiiii :( j'en ai eu la chair de poule tout le long de l'article!
RépondreSupprimerOn ne s'est pas croisées souvent (chez topicrem - le coup de la chips à la betterave :P - et à l'avant première d'angélique je crois) mais comme je te lis régulièrement ça me rend triste pour toi!
M'enfin c'est un mal pour un bien et ça se ressent bien dans ton article que c'est une décision réfléchie et nécessaire!
Beaucoup de courage et gros bisous <3
Mais oui, la chips à la betterave, tu m'as fait sourire de t'être souvenue de l'anecdote, c'est trop chou!
SupprimerC'est étrange, on ne se connaît pas mais je te lis tous les matins où tu publie depuis un long moment, et je n'étais pas surprise aujourd'hui. Comme ci tu avais laissé des indices ici et là sur le blog et les réseaux sociaux.... mais malgré le fait de pas être étonnée, j'ai eu un pincement au coeur, parce que c'est pas heureux comme post mais tu donne l'impression d'être soulagée alors tant mieux et bon courage. Je te souhaite plein de bonheur auprès des tiens
RépondreSupprimerPour ma part je retourne à mon anonyma dont je sors aujourd'hui parce que encore plus que d'habitude tu m'a touchée.
Agathe
Et pourtant, j'ai essayé de ne pas trop m'appesantir sur les réseaux sociaux... Damned!
SupprimerCe n'est pas une publication triste, c'est juste la fin d'une belle histoire, c'est comme ça que je le vis... Je ne suis pas triste, Mr Grumpy non plus... Il y a encore pour nous deux, chacun de notre coté, beaucoup de bonheur à vivre j'en suis certaine et je lui souhaite à lui comme à moi, le meilleur ;-)
Merci d'être venue poser des mots sur mes maux en tout cas ;-)
Il faut être bien courageuse pour partir . Te lire et te répondre , c'est forcement se projeter et parler de soi ....moi, je n'ai pas ce courage et pourtant je ne suis pas heureuse avec lui depuis bien longtemps .....et il le sait ....
RépondreSupprimeron coloc et le centre de ma vie , ce n'est pas lui.
tu es bien courageuses Kaki, pour tourner cette page....
je t'embrasse
Natpiment tu crois? Je ne sais pas si c'est du courage ou juste un instinct de survie, quand je ne suis plus heureuse, j'ai tendance à me laisser aller... A ne plus pouvoir respirer... ET je t'épargne la violence intérieure, c'est que ca te bouffe les tripes d'être malheureuse en vrai... Je suis triste de lire tes mots et si tu as besoin, mon adresse mail est tout en haut à droite, n'hésite surtout pas...
SupprimerJe t'embrasse bien, bien fort ;-)
merci kaki, mais tu sais (ou pas ) je suis du genre couillue ! j'ai eu mal il y a un certain temps et parfois son indifférence me blesse encore ....puis je retourne à ma vie qui va toujours à 200% à l'heure ....un boulot, 3 enfants, un blog, des activités de loisir ....ça occupe ! et tant pis, si le prince charmant est pour une autre ! et tant pis , si il n'a pas vu à quel point j'étais qq de bien ! j'ai fait bcp d'effort , pas lui ......la vie ne s'arrête pas là .....
Supprimernat
Plein de courage et de petits bonheurs pour toi alors... Ces hommes quand même, sont parfois de parfaits idiots moi j'dis...
Supprimerbonjour,
RépondreSupprimerje suis ton blog depuis un moment et j'ai lu attentivement ton billet du jour.... j'en ai les larmes aux yeux... tu es très ccourageuse, je t'admire, je te souhaite bcp de courage pr ta nouvelle vie entourée de ceux qui t'aiment.... Des bisoussss
Merci Mimounette, vos mots me donne encore plus de courage et d'énergie, c'est si bon de vous lire toutes... Merci ;-)
SupprimerCoucou Kaki, quelle émotion hier matin que de lire ces lignes, ta peine mais aussi (si je ne me trompe) ton soulagement. Je commente rarement mais je ne manque aucun de tes articles depuis longtemps (au moins deux ans! c'est un des rituels pendant que je bois mon Earl Grey du matin ;-) mais j'ai l'impression de lire l'histoire d'une amie, ça me touche...
RépondreSupprimerJe connais un peu ce que tu as vécu, la vie rythmée par les absences de l'autre et parfois l'impression qu'il y a plus de choses que l'on aimerait faire que de choses qui nous comblent. Tu as eu beaucoup de courage. Le fait que tu te désignes comme la méchante m'a embêtée par contre, car pour moi le méchant c'est celui qui ne fait rien pour sauver son mariage... Evidemment, rien n'est tout blanc tout noir (et je connais les hommes ( le mien est irlandais) qui ne disent rien de leurs sentiments, à croire qu'ils réfléchissent à peine à ce genre de choses! Et ils sont longs à la détente, effectivement...!), mais à mon humble avis tu t'es sauvée, tu as voulu sortir d'une situation qui durait et qui était intenable et surtout mener ta vie à toi, en profiter...
Bref, merci de partager cela avec nous, j'espère que cela t'a fait du bien. Je me doutais qu'il se passait quelque chose mais c'est rassurant de lire que ça va. C'est dur, c'est triste mais ça a l'air d'aller quand même? J'imagine que tu t'inquiètes beaucoup pour l'Ingrat par contre. Mais je suis sûre qu'il comprendra. En tout cas je t'embrasse fort, j'espère que les dernières semaines parisiennes ne seront pas trop éprouvantes et que ta "nouvelle" vie te comblera.
Couocu Copine!
SupprimerVraiment j'adore le concept de faire partie de votre rituel, un peu comme deux copines qui se retrouvent pour le café avant l'embauche... C'est top!
Je crois que tu as raison, que vous avez raison.. Je ne suis pas la méchante, aujourd'hui au fond de moi je crois que je ne me sens pas plus responsable que lui d'ailleurs de ce qui arrive... Ce sont simplement deux vies qui ont pris des routes différentes, voilà tout ;-)
Et oui, je vais bien... Surtout là, entourée des miens... Mes parents à l'étage juste en dessous, dans ma bulle ;-)
Mes dernieres semaines parisiennes seront je l'espère pleines de jolis souvenirs, et je suis sure qu'avec Mr Grumpy on arrivera à faire du mieux que l'on peut ;-)
Je suis bouleversée à la lecture de cet article... L'émotion me gagne et en même temps, je te trouve d'une telle force, d'un tel courage. Une vraie force de caractère ! C'est important de savoir vraiment ce que l'on veut et de ne pas se contenter d'une situation établie. Moi aussi j'ai quitté une vie il y a quelques années, je n'avais que 28 ans mais je n'étais pas heureuse et je préfère largement ma vie de maintenant. Tu es encore toute jeune et tu as la vie devant toi ! Et l'ingrat s'en sortira, t'inquiète : tu as l'air d'être une maman tellement aimante et protectrice avec lui ;)
RépondreSupprimerBon retour parmi nous dans le nord ♡
Dis donc à 28 ans... TU n'es pas mal non plus dans le genre courage et force de caractère! A cet âge, il faut une sacrée ténacité pour savoir ce que l'on veut ou tout du moins ce que l'on ne veut plus.. Chapeau!
SupprimerJ'adore me dire que je suis aussi entourée de Ch'ti par ici, c'est cool ça ;-)
Courage Kaki je sais que tu n'en manque pas.
RépondreSupprimerQuand tu seras dans le nord j'espère que tu nous feras visiter
cette région que j'aime beaucoup.
Anne
Alors là, tu peux compter sur moi... Je compte bien le découvrir et vous en faire profiter ^^
SupprimerGros bisous Anne
Je te lis toujours mais je ne commente presque jamais...
RépondreSupprimerNon, tu n'es pas "méchante", tu ne fais pas ta "crise de la quarantaine"... je crois juste que tu as eu assez de courage pour deux. Courage d'avoir su prendre une décision difficile. Souvent les hommes ne savent pas prendre les décisions graves et préfèrent avoir des œillères.
Pour ton fils, il s'y fera. Le changement va un peu le perturber mais il s'y fera. Une nouvelle maison, une nouvelle école, des nouveaux copains... il sera bien vite absorbé par sa nouvelle vie. Pour qu'un enfant soit heureux, il doit sentir sa maman aussi heureuse. Si ton bonheur est de reprendre ta liberté et de repartir chez toi, c'est la bonne solution.
Plein de courage mais tu as l'air d'avoir toutes les ressources nécessaires.
Merci d'avoir pris le temps de commenter sur ce billet, ca me fait un bien fou de vous lire toutes, finalement...
SupprimerJe pense que tu as raison, les hommes (en général) ne sont pas très courageux dans leur vie privée ;-)
Ah ma Kaki! J'ai vécu la même chose c'est dur ce genre de situations et encore plus de prendre cette décision! Surtout quand le mari réalise la rélité des choses sur la fin...Comment dire ...Tu as raison les hommes n'affrontent ou plutôt n'appréhendent pas la réalité de ces situations comme nous...Le mien m'a fait vivre en enfer à la fin comme si tout d'un coup il comprenait qu'on allait se séparer après des mois de procédures. J'ai moi aussi totalement changé de vie, de ville, je me suis rapprochée de ma famille c'était vital parce qu'il faut absolumment être entourée dans ces cas là je pense et la famille et bien c'est le plus important des soutiens...Quand c'est plus possible c'est plus possible! Moi j'ai mis très longtemps avant de prendre cette décision de divorcer, cela m'a brisé le coeur en deux mais après tu verras on se sent mieux...Il faut du temps...Je suis de tout coeur avec toi ma Kaki! Mille bisous!
RépondreSupprimerJ'ai tellement de mal à partir mais quand la décision est prise, il m'ait aussi impossible de faire marche arrière et quand ça ne marche pas, inutile de s'obstiner, on a qu'une seule vie après tout ;-)
SupprimerJe n'ai pas glissé la souris jusqu'en bas de ton billet, et j'ai lu chaque mot, l'un après l'autre...
RépondreSupprimerTes mots, tout comme ils peuvent parfois me faire glousser, cette fois-ci m'ont bouleversée...
Quelle force de caractère... Une chose est sûre : ton choix est de toute façon le meilleur... il est réfléchi et mesuré...
Bon courage et je te souhaite une jolie nouvelle vie dans le Nord.
Bisous
Florence
Merci Florence ;-)
SupprimerSalut Kaki, j'ai tout lu, comme souvent, et j'ai enfin compris pourquoi tu nous avais quitté si précipitamment. Bien sûr, je t'ai mal jugée pour ça, j'espère que tu ne m'en voudras pas.
RépondreSupprimerTon récit montre bien comme tu es courageuse, comme souvent dans les séparations. Et je n'ai qu'un mot à ajouter : bravo.
Je t'embrasse. Hélène
Coucou toi!
SupprimerJe ne t'en veux de rien du tout... Merci pour ton petit mot ;-)
Bisous
tu m'a fendu le cœur....
RépondreSupprimertu partage tellement de sentiments dans ton billet, que j'en ai les larmes aux yeux.
on ressent l'amour, la tristesse, la douleur.....
bon courage.... a vous trois.....
bizoux, laure
Oh ben non faut pas être triste Laure, moi je ne le suis plus....
SupprimerBisous
j'ai tout lu, j'ai été très émue car ton billet fait résonnance en moi ... effectivement, comme l'a dit quelqu'un, les hommes sont parfois (souvent ?) faibles et s'accommodent très bien de certains dysfonctionnement au sein du couple :( ...
RépondreSupprimerquoi qu'il en soit, tu as fait le bon choix, car maintenant tu te sens soulagée et ça, c'est un signe qui ne trompe pas !! quelques mois encore un peu difficiles le tps de tourner vraiment la page, mais tout va rentrer dans l'ordre, j'en suis sûre !!!
merci de la confiance que tu as en nous, tes lectrices, pour avoir dévoilé ainsi ton coeur, ton intimité ♥
et non, tu n'es pas seule ♥ !!
Oui, je suis sure qu'il y aura encore des passages difficiles mais je sais que j'ai pris la bonne décision, tout ira bien ;-)
SupprimerHo bin flûte alors, du coup ça me rend toute chose ! (Comme quoi on ne se rend pas toujours compte de l'attachement que l'on porte aux personnes que l'on ne connaît qu'au travers des blogs).
RépondreSupprimerDes bises et je te souhaite de belles choses dans cette future vie qui t'attend dans ch'nord !!
Merci Anne86, vos mots sont tout aussi importants pour moi...;-)
SupprimerCourage, je suis de tout cœur avec toi, et merci pour ces mots pleins d'émotions.
RépondreSupprimerOn pense toujours se marier pour la vie et finalement... Le plus décevant pour la romantique que je suis, c'est qu'il n'ait pas réagi avant qu'il ne soit trop tard pour le faire.
Ton fils comprend, j'en suis sure.
Bonne continuation pour la suite (car il y a une suite ^^)
Oui, je suis sure que j'ai encore plein de belles choses à vivre, différemment mais qu'importe!
SupprimerMerci pour ton petit mot Iris, je t'embrasse ;-)
Oh la la ! Impression de revivre presque 20 ans après mon divorce....j'en suis toute chamboulée pour toi.... Avoir prononcé le mot divorce pour faire réagir mon silencieux de mari et m'entendre répondre oui ! Avoir l'impression de prendre physiquement une belle gifle en pleine figure.... Ne pas avoir trouvé d'autre solution de sortir , prendre la voiture et pleurer , pleurer en roulant droit devant moi et revenir à la maison... Revivre la tentative de conciliation où je me suis pris un savon par la juge (il parait que j'étais tombée sur la pire du tribunal...) car j'avais déjà déménagé. (en accord avec mon ex). Faire belle figure le dimanche chez mes beaux-parents pour l'anniversaire de belle-maman ( il se chargeait de leur annoncer la semaine suivante).... Revenir aussi dans mon village natal près des miens et de mon travail... Un divorce à l'amiable sans être demandeuse mais tout faire pour que tout se passe bien pour mon "bébé" de 4 ans à l'époque.... Petit bilan aujourd'hui .... Un divorce presque "réussi" sans trop d'accrochage quand je vois comment cela se passe aujourd'hui autour de moi même avec de la garde alternée ... Avoir essayé de tout faire pour que notre fils ne soit pas trop perturbé... J'espère que les jours à venir ne seront pas trop difficiles pour toi... Amicalement
RépondreSupprimerMerci Nanou pour le partage de ton experience, je me doute que ce ne sont pas des souvenirs que l'on aime se remémorer... POur le moment tout se passe bien et quand j'entends autour de moi les divorces qui peuvent ressemble à un remake de la "Guerre des Rose", je me dis que Mr Grumpy et moi sommes plutôt chanceux...
SupprimerPutain, ton billet m'a fait pleurer. Je te souhaite beaucoup de courage pour cette épreuve et j'espère que tu retrouveras le bonheur que tu mérites Karen. Il y a des moments dans la vie où certaines décisions s'imposent même si elles sont difficiles.
RépondreSupprimerJe t'embrasse Kaki et malgré mon absence de commentaires je suis là
Ben faut pas Soraya, je t'assures que mon coeur n'est plus triste du tout... Tout ça s'est installé insidieusement, le divorce n'en est que la conclusion. Je suis heureuse de pouvoir à nouveau faire des projets et j'ai hâte de pouvoir enfin revivre comme j'en ai envie ;-)
SupprimerComme d'habitude, mille mercis de prendre le temps de sortir de l'ombre quand j'ai tant besoin de vous <3
Ma réponse est trop longue, je n'arrive pas à poster. Je t'envoie un mail. Bises
RépondreSupprimerJe te réponds par là-bas itou ;-)
SupprimerTrès émouvant, ça me rend toute triste et je suis surtout très impressionnée par cette force. En tout cas l'ingrat devrait se plaire dans son nouveau lycée, je suis tombée amoureuse du nord pour mes études.. Des bisous
RépondreSupprimerOui, je suis certaine que c'est l'affaire de quelques semaines ;-)
SupprimerLes larmes sont montées mais j'ai réussi a les contenir… difficilement… Tes mots auraient pu être les miens il y a 3 ans et je les comprends si bien. J'ai divorcé loin de ma famille je peux dire que j'ai bien pris cher sur un plan émotionnel. Nous n'avions pas d'enfants, et comme toi c'est moi qui ai pris la décision. Lui n'a pas voulu y croire sur le moment. Il m'a fait patienter un bout de temps avant de signer, pensant que j'allais changer d'avis. Pendant des mois, voire des années, notre fin semblait évidente mais il ne voulait rien voir, trop absorbé par son boulot… Du courage, y'a des jours on en a plein et d'autres jours on en n'a pas du tout. Et puis un jour, une nouvelle vie s'offre a nous. Merci d'avoir partagé ton histoire sur ton blog, moi je n'ai pas eu ce courage. Plein de bises et merci !
RépondreSupprimerMerci à toi d'avoir pris le temps de me raconter ton histoire... Ca fait du bien d'avoir le retour de vos expériences. Je sais que tout ne sera pas tout rose tous les jours, mais je sais que j'ai prise la bonne décision ;-)
SupprimerBisous
Ton billet m'a bouleversé. Autant que si une amie m'avait annoncé la même chose, devant un thé, à la maison.
RépondreSupprimerPrend soin de toi Kaki.
Bises
Syssi
Oh ma Syssi, promis faut pas être bouleversée... Tout ira bien ;-)
SupprimerCoucou kaki,
RépondreSupprimerJe rattrape mon retard sur ton blog et je me dis que j'aurais pas du .... :-( si je te dis que je suis en larmes... Que te dire épreuve difficile à vivre ...la solitude je l'ai connu moi avec mes parents donc je sais un peu de quoi tu parles. Je te souhaites simplement de tout cœur que ce nouveau départ t'apporte enfin le bonheur que tu mérites . ( ce n'est en rien méchant ou égoïste de vouloir être heureuse !)
Plein de bisous, beaucoup de courage et puis si un jour l'envie te dis ma porte t'es grande ouverte.
V... Dans l'ouest
Je suis désolée que tu sois si émue par ce billet, c'est toujours triste une histoire qui se finit mais je me dis que je dois encore avoir deux ou trois jolies choses à vivre, ca met du baume au coeur... Et promis, si je passe dans la région, je viendrais y frapper ;-)
SupprimerGros bisous
je l'ai lu, j'ai du m'y reprendre, une fois, deux fois... de bout en bout quand tous les morceaux sont recollés, quel chemin parcouru ces derniers mois. Même si ta route prends aujourd'hui une nouvelle direction, le principal c'est que le voyage te rende heureuse.
RépondreSupprimerPlein de bisous ma Kaki.
Mais toi, tu as tout vécut presqu'en direct ma Fifi <3
SupprimerMa Kaki,
RépondreSupprimerJ'avais laissé de côté ce billet lorsque tu l'as publié parce qu'à la 1ère phrase, je savais que je n'aurais pas le temps de le lire. Et du coup, je l'ai oublié... Jusqu'à hier soir, où nous avons parlé de toi avec Anne-Lise et qu'elle m'a annoncé la triste "nouvelle". Et en rentrant, j'ai lu ton billet que j'avais mis de côté et je m'en veux.
Même si l'on se voit peu, tu as beaucoup donné le change puisque la situation semble complexe depuis quelques mois et rien sur ton blog, ni lorsque l'on s'est vu ces peu de fois ne m'a fait pensé que ta situation amoureuse était compliquée.
Tu semblais "heureuse" dans cette vie qui te laissait finalement pas mal de libertés, mais je n'ai pas vu que tu étais plutôt résignée et que tu subissais cette situation... :-(
Je te comprends parce que j'ai lancé le même ultimatum au papa de mes jumeaux. Pourtant il avait un job beaucoup moins prenant que celui de ton mari mais il partait très tôt la matin, rentrait tard le soir une fois que les enfants étaient couchés, je n'ai pas supporté son manque d'implication dans cette vie de famille que je subissais, devoir élever les jumeaux seule et ne même plus voir que j'existais en tant que femme auprès de lui. Je me sentais seule, on vivait côte à côte mais pas ensemble. Je lui ai demandé de changer de job, d'en trouver un plus près de chez nous, il n'a pas voulu, je l'ai quitté (bon il m'a aussi trompé au passage, ça a déclenché ma décision).
Alors le deuil de cette relation sera long, crois moi mais tu te sentiras vite plus épanouie, je l'espère. Pense à toi, profite des tiens, même si c'est la fin de cette histoire, il faut en garder le meilleur et se souvenir des belles choses...
Je t'embrasse ma Kaki, et j'espère te voir bientôt !
Julie
Je n'aime pas trop exposer mes états d'âme (ailleurs qu'ici, j'entends) d'où certainement le fait que l'on ai rien vu quand on m'a croisé en société, à part Fifi et Manuela qui elles etaient au courant bien entendu...
SupprimerJe sais que de belles choses m'attendent encore, ça aide à avancer... Je te fais des bisous ;-)
Il faut que je te relise,j'ai l'impression d'être en train de lire un roman,ou de regarder un film,c'est très touchant,il y a de la poésie!Bon courage et grosse bise!
RépondreSupprimerMerci Anonyme...;-)
SupprimerWhaou...je viens de prendre cher en te lisant! Des choses que je ressent depuis...pfff depuis trop longtemps mais le courage me manque."Penser aux autres" telle est ma devise et cette peur de passer pr la mechante aupres de mes enfants je n assume pas ........Un jour peut etre,comme on dit la goutte d eau qui fait deborder le vase...peut etre....Bref...
RépondreSupprimerIl faut tjs trouver du positif ds les ttes ces choses negatives et changer de vie tout en retrouvant les tiens
Je susi maintenant impatiente de pouvoir me tourner complètement vers cette vie qui me tend les bras...
SupprimerOh, je découvre ton billet, qui m'a bouleversée. Ce genre de décision est difficile à prendre, et tu as eu le courage de le faire. Je te souhaite le meilleur, c'est très émouvant que tu te livres ainsi. Je suis parisienne, mais ma famille est originaire de ce coin du Nord (Condé-sur-l'Escaut), et dans la famille les femmes ont toujours su faire preuve de courage dans les moments difficiles, je ne doute pas une seconde, même si je ne te connais que par écran interposé, que tu continueras d'avancer (euh, mince, c'est clair mon truc, je suis émue). Allez, la bise.
RépondreSupprimerOh ben oui, on est voisine d'origine dis donc! J'ai tout compris, t'inquiètes ;-)
SupprimerMa poupée... On en a parlé, on en parle encore, mais de lire tes mots c'est encore plus douloureux.
RépondreSupprimerQuand on est celui qui quitte, quand les raisons ne sont pas flagrantes aux yeux de la société, on est toujours un peu le méchant, l'exigent, l'insatisfait
Pas grave, j'assume ce rôle... Je n'étais plus heureuse...
SupprimerLe deuil de cette histoire doit se faire, mais une fois l'épreuve passée, la vie est belle, je t'assure !!! Des énormes bisous. Je t'aime fort
RépondreSupprimerMoi aussi je t'aime ma poulette <3
SupprimerJe déménage bientôt alors j'avais moins de le temps d'aller voir mes sites préférés et donc avec du retard je lis ton article. Toutes mes pensées t'accompagnent dans cette dernière étape!!!
RépondreSupprimerBisous
Merci The Marsienne, on est copines de cartons sur ce coup là XD
SupprimerOh Kaki, je suis désolée! J'ai un peu abandonné les blogs ces derniers temps et c'est seulement maintenant que je viens de te lire... On se connait via les blogs depuis de nombreuses années et pour moi, ton histoire ressemblait à un conte de fée... vraiment... Tu sais que je suis séparée aussi depuis quelques mois alors je peux aisément comprendre ce que tu ressens mais tu sais, je suis certaine qu'il y a toujours de l'amour entre vous... de l'incompréhension certes, mais de l'amour... Ta décision de retourner dans ta famille est certainement la bonne mais je suis de nature optimiste, alors... Gros bisous...
RépondreSupprimerMa Flo, je crois qu'il doit rester de la tendresse et du respect et dans une séparation, c'est deja pas si mal finalement ;-)
SupprimerJe t'embrasse...
Kaki, je faisais un petit tour sur ton blog et je suis tombée sur cet article en me disant "je l'ai pas lu celui-ci" et en effet, il a du m'échapper. Je voulais te dire que tu étais une femme très forte, tout d'abord pour avoir réussi à paraître heureuse sans forcément l'être et à avoir continuer à relever la tête. Je suis vraiment touchée par ton article qui me rappelle énormément de souvenir sur le divorce de mes parents quand j'avais l'age de ton ingrat... Ce que je peux te dire c'est que la lumière est au fond du tunnel, c'est dur de passer à côté de tant d'années et de vivre une séparation, mais la vie sera plus belle après, tu n'auras plus à faire semblant, juste à vivre pleins de bisous et beaucoup de courage. Protège ton fils et surtout ne lui impose pas de choisir un "camp" car il n'y a pas plus dur que de devoir choisir entre l'un de ces deux parents... <3
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