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mercredi 7 mai 2014

Qu'est-ce qu'on a fait au bon dieu? de Philippe De Chauveron.




Le pitch:
Claude et Marie Verneuil, issus de la grande bourgeoisie catholique provinciale sont des parents plutôt "vieille France". Mais ils se sont toujours obligés à faire preuve d'ouverture d'esprit...Les pilules furent cependant bien difficiles à avaler quand leur première fille épousa un musulman, leur seconde un juif et leur troisième un chinois.
Leurs espoirs de voir enfin l'une d'elles se marier à l'église se cristallisent donc sur la cadette, qui, alléluia, vient de rencontrer un bon catholique. (Source Allociné)


Mon avis:
Christian Clavier? Chantal Lauby? Quand on a cité ces deux noms du paysage cinématographique français, doit-on encore entrer dans les détails? Je pense que cette comédie sera une des meilleures de l'année et deviendra peut-être même culte au fil des ans. Oui, carrément.
C'est drôle, léger, parfois politiquement incorrecte mais toujours savoureux. On arrive à se glisser très facilement dans la peau d'un des personnages en se rappelant que l'on a du dire ou entendre de son propre entourage certaines des répliques... Dommage que les personnages secondaires ne soient pas plus travaillés, j'aurais aimé connaître un peu plus les filles Verneuil ou en tout autrement qu'en étant simplement les faire valoir de ces gendres imparfaits. 
Une autre petite critique sur le choix de certains des acteurs qui vont finir par être "étiquetés" comme "acteurs d'intégrations" comme le très bon Medi Sedoun que l'on avait pu voir dans l'affligeant "Kaira" (je te rappelle que j'ai un ado à la maison, je n'ai pas toujours le choix de la programmation ^^) ou Frederic Chau qui jouait dans "Neuilly sa mère". 
Et pour aller un peu plus loin, tu savais que notre pays est le champion du monde du mariage mixte? Plusieurs études ont révélé qu'environ 20% des unions célébrées en France se font entre personnes d'origines et de confessions différentes. Chez nos voisins européens, le pourcentage tomberait autour de 3%, c'est dingue non? 

La réplique grinçante? 
"Trois métèques plus un noir, pour tes parents c'est Fukushima!"

A aller voir en famille pour rire de bon coeur... et de tout le monde ;-)

mercredi 30 avril 2014

Dans la cour de Pierre Salvadori





Le pitch:
Antoine est musicien, la quarantaine passée et un soir avant de monter sur scène, il décide de tout quitter. Après quelques mois d'errance professionnelle, il se fait embaucher comme concierge dans l'immeuble où Mathilde et Serge habitent. Mathilde est une jeune retraitée dynamique qui partage son temps entre ses activités associatives et la vie de la copropriété.
Une nuit, elle découvre une fissure sur le mur de son salon et petit à petit son angoisse grandit pour se transformer en panique: Et si l'immeuble s'écroulait?
Antoine compatit et tente d'aider cette femme à deux doigts de sombrer dans la folie....

Mon avis:
J'aime les huits-clos. Même si on ne pas parler de huit-clos ici puisque le film se déroule dans divers endroits, mais j'aime son coté très intimiste. Et puis Catherine Deneuve, moi j'adore!
Si ce film était une chanson, ce serait définitivement une ode à l'humanité. Ouais rien que ça. Je n'arrive pas à classer ce film par contre... Comédie? Non. Drame? Non. Satyre? Pas du tout.
Une comédie dramatique ou un drame comique au choix. Un drame comico/social serait le terme le plus approprié.
C'est assez perturbant de retrouver Pierre Salvadori plutôt habitué aux films grand public, se tourner vers du cinéma d'auteur et le résultat n'est pas transcendant. Des solitudes qui s'entremêlent laissant découvrir les folies de chacun. Le personnage incarné par Deneuve est d'une grande humanité, un rôle qu'elle endosse divinement bien, jouant à la perfection cette femme active sombrant peu à peu dans le mutisme de la dépression. Je découvre par ce film Gustave Kern qui est brillant, tout simplement. Il joue lui aussi à la perfection, cet homme fatigué par la vie mais plein d'empathie pour son prochain.
A ne pas voir si tu es un peu tristoune, pas sûre que ça t'aide à aller mieux...

La réplique qui s'est imprimée dans mon esprit?
"J'ai compris que j'avais fait du monde un murmure. J'ai compris que malgré mes angoisses et mes peurs, il me fallait tout faire pour revenir aux autres."

mercredi 16 avril 2014

Les yeux jaunes des crocodiles au cinéma.

Mon dieu, comme j'avais peur en allant voir ce film d'être déçue! Faut dire que j'avais adoré la trilogie, d'ailleurs en écrivant ce billet, je me rappelle exactement quand j'ai commencé à la lire. C'est amusant comme certains livres peuvent nous marquer alors que pour d'autres lus pas plus tard que cette année, j'aurais un mal fou à en faire une revue. Les yeux jaunes des crocodiles, j'ai commencé à le lire en format poche donc bien longtemps après sa parution, je sortais d'un moment difficile et je commençais à peine, à apprécier le calme revenu dans ma vie à cette époque. Je me souviens de ces longues soirées à lire dans mon nouveau grand lit (vide, ben on ne peut pas tout avoir je te l'ai déjà dit pourtant), dans ma nouvelle chambre à l'abri dans ma nouvelle vie...
Katherine Pancol, j'ai commencé à la lire j'avais à peine 20 ans et je crois bien avoir tout lu, au fur et à mesure de ses parutions. J'aime ses romans pour fille avec de l'amour dedans, mon coté midinette pour sûre! Il y a juste sur son dernier que je traîne un peu, j'avais trouvé la fin de la trilogie sur la vie de Joséphine un peu "lourde" et quand j'ai appris qu'elle remettait les mêmes personnages en scène avec "Muchachas", je ne me suis pas précipitée comme à l'accoutumée. J'attends la sortie en poche, ça fera bien la blague. 

Le film! 


Le pitch:
Deux sœurs que tout oppose. Joséphine, historienne spécialisée dans le XIIème siècle, confrontée aux difficultés de la vie, et Iris, outrageusement belle, menant une vie de parisienne aisée et futile. Un soir, lors d’un dîner mondain, Iris se vante d’écrire un roman. Prise dans son mensonge, elle persuade sa sœur, abandonnée par son mari et couverte de dettes, d’écrire ce roman qu’Iris signera, lui laissant l’argent. Le succès du livre va changer à jamais leur relation et transformer radicalement leurs vies.

Mon avis:
Avant de rentrer dans plus de détails, je te conseillerais pour une fois (et certainement uniquement pour cette fois) de lire la trilogie avant de voir le film. La transcription sur grand écran est assez fidèle mais le roman regorge de personnages hauts en couleurs et le film a prit le parti de mettre l'accent sur la relation entre Joséphine (Julie Depardieu) et Iris (Emmanuelle Béart). 
Si on ne connait pas l'histoire, on peut se demander où veut en venir le cinéaste en nous pondant des anecdotes entre Marcel (Jacques Weber) et Josiane sa choupette (Karole Rocher) tout en tentant de quitter l'horrible Henriette (Edith Scob). On ne comprendra pas ce que viennent faire ces personnages dans cette histoire si on n'a pas lu les romans en amont. Pour ma part, je pense que s'ils n'ont pas été sacrifiés c'est dans l'espoir de tourner la suite (La valse lente des tortues), où leurs personnages sont beaucoup plus présents dans les tomes 2 et 3. 
Comme tu peux le constater, il y a un casting de premier choix (même si Jacques Weber en est un second - de choix - puisque le rôle avait été proposé à Gérard Depardieu mais ce dernier était trop occupé à apprendre le russe ^^) mais là encore, les noms de Julie Depardieu et Emmanuelle Béart avaient un peu heurté mon imagination de lectrice: Je ne les voyais absolument pas dans les rôles de Joséphine et d'Iris. Je me suis trompée, elles portent les rôles à merveille (si on arrive à faire abstraction de la bouche réellement flippante de notre Manon) et aussi parfois sur la surdose de niaiserie que Julie Depardieu veut faire porter à Joséphine. 
Philippe (Patrick Bruel), le mari d'Iris est très fidèle à la version papier et même si je déteste ce qu'est devenu ce comédien/chanteur (un homme bien imbu de lui-même, fais pas la fille indigne, il transpire de suffisance à chacune de ses apparitions), faut reconnaître qu'il est plus que juste dans son rôle de père de famille bien sous tout rapport. 
Un petit clin d'oeil pour Hortense jouée par Alice Isaaz qui est colle à son rôle: on a envie de lui coller des baffes à chaque apparition. 
Bref, tu l'auras compris le casting du film est peut-être un sans faute, même Samuel Le Bihan en mari looser et infidèle est crédible. 
Et je ne peux pas terminer ce billet sans te parler de la photo du film. Clairement, on n'a pas lésiné sur les budgets, et tu en prend pleins les yeux sur des paysages aussi variés que l'Afrique du sud (pour la ferme des crocodiles), Courchevel en hiver ou encore les plages de Trouville (ça devait être plus facile pour les autorisations de tournage que sur Deauville, c'te pimbêche -p)
Je pense que tu auras bien compris que j'ai passé 2h15 de façon plus qu'agréable. Oh je sais ce que tu penses! Plus de deux heures, c'est trop long et pourtant je me suis surprise à regretter de voir arriver la fin (pas par manque de création, mais parce que je te rappelle que j'ai lu le livre), on a presque envie d'enchaîner sur la suite. J'en suis arrivée à la conclusion que j'aime les sagas, j'avais déjà eu ce sentiment en allant voir Angélique l'hiver dernier et voilà que ça recommence.
Je sais déjà que je me rappellerais de ce moment précis, de cette période où j'ai vu ce film. Ca serait presque déprimant de penser que la Pancol ne pointe le bout de son nez que dans les instants décisifs de ma vie!
Je ne crois pas avoir fait une revue d'un film aussi longue sur ce blog, ce qui prouve bien que j'en ai des choses à dire à son propos et je te promets, je prends sur moi pour abréger tes souffrances. 
Un conseil? Cours au cinéma, il est encore en salle ;-)

Et si tu aimes Katherine Pancol, je te mets le lien de son blog qui est très interactif avec ses lectrices.

mardi 3 décembre 2013

Magnifique Angélique

Il y a quand même de jolies surprises à être blogueuse et l'invitation par Les Victoires de la Beauté à visionner en avant-première Angélique en est une. Qui ne connait pas Angélique? Allez, allez on ose et on lève le doigt...


Angélique surnommée Marquise des Anges est avant tout une oeuvre littéraire que l'on doit à Anne et Serge Golon. Une saga historique dans la France du XVIIè siècle qui comporte pas moins de 13 tomes dans la première version revisitée par l'éditeur du moment.

Petite session de révision!
Angélique de Sancé est mariée par son père au riche Comte de Peyrac, homme beaucoup plus âgé au visage défiguré. Peu à peu, elle découvre les qualités de son mari et apprend à l'aimer. Louis XIV qui prend connaissance de l'étendu des richesses du comte, le fait arrêter pour sorcellerie et acte de trahison puis condamner à mort. Angélique promet alors de passer le reste de sa vie à le venger…

C'est un pari risqué (et couillu, j'ose le mot) de la part d'Ariel Zeitoun de se lancer dans la réalisation d'un "remake" de notre Angélique nationale. On ne peut s'asseoir dans les fauteuils sans penser en découdre avec celle qui "vole" la vedette à Michèle Mercier…
Et puis, la beauté du film nous emporte et on oublie de faire la liste des griefs que l'on pourrait avoir contre ce nouvel opus pour se laisser entrainer dans la vie tumultueuse de la Comtesse de Peyrac.

De comparaison, je ne ferais pas. Je n'en ai pas envie. Angélique 2013 est belle et effrontée, beaucoup moins soumise que l'Angélique de nos mamans et j'aime ça. Anne Golon qui a vu cette Angélique aurait déclaré être heureuse de voir enfin son héroïne à l'écran, celle qu'elle avait imaginé cinquante ans plus tot et que Bernard Borderie avait lissé pour plaire au grand public de l'époque, j'imagine.

Nora Arnezeder est sublime et brillante dans ce rôle qu'on en oublierait presque qu'il s'agit d'une seconde interprétation. Pour Gerard Lanvin, j'avais plus d'appréhension tant je déteste ce que transpire cet homme. Je le trouve (à tort ou a raison) suffisant, il semble n'être pas peu fier de sa petite persone et ça se ressent inexorablement dans chacun de ses films où il essaye souvent d'accaparer l'écran. Belle surprise, ici ce n'est pas le personnage principal et même si ça me fait mal de l'admettre il enfile les bottes du Comte de Peyrac avec talent.
Le reste de la distribution n'est pas en reste avec un Tommer Sisley surprenant (et toujours aussi sexy même en perruque) dans le rôle du cousin d'Angélique, Philippe de Plessis Bellière ou encore un Mathieu Kassovitz étonnant dans le rôle de Nicolas/Calembredaine.
Mention spéciale à l'acteur Simon Abkarian qui reprend le rôle de l'avocat Desgrez (tenu par Jean Rochefort en 1964) qui est tellement juste et brillant dans ce film.

Je suis bon public et mon coeur de midinette n'a pas résisté à ce film de capes et d'épées romanesque. Parmi mes copines de visionnage certaines ont mentionné que le film aurait été parfait pour la télévision mais rien que pour la photo et le son du film, je ne suis pas d'accord. Ce film se déguste assurément sur grand écran!

Bon, ben maintenant j'ai envie de lire les bouquins et j'ai appris lors de la rencontre avec le réalisateur qu'Anne Golon avait réécrit 6 tomes des Angélique dans sa mouture sans les arrangements et les coupes du premier éditeur. Les six romans sont édités chez Archipel pour celles qui seraient intéressées de découvrir la vraie Angélique…

Le film lui sort le 18 décembre en France et avoue que voir Angélique sur grand écran juste avant les fêtes c'est un peu la cerise sur le gâteau non?

mardi 11 juin 2013

Cinéma et lectures du moment.

Y avait longtemps non? Faut dire que ces derniers temps, je lis peu mais en même temps je ne peux pas tout faire. Et mon addiction à Internet en est en partie responsable…
Mon mari qui est un dingue de technologie, jongle avec les diverses nouveautés du grand Apple et délaisse les derniers investissements dès que la pomme sort un nouveau modèle. Du coup, je me sens "obligée" de me pencher vers ses "vieilleries" pour ne pas les laisser prendre la poussière et c'est comme ça que je me retrouve en plus de mon MacBook, l'heureuse propriétaire de son Ipad puisque lui s'est offert le nouvel Ipad Mini dont il ne se sert jamais évidement! 
L'Ipad en question était vide d'application puisque le but de mon mari est de posséder et non pas de s'en servir, j'ai cherché quelle utilisation je pourrais bien en avoir… 
Etant une dingue de mots fléchés, je me suis donc tournée vers des applications de jeux de lettres et ce sont désormais mes nouveaux compagnons de chevet, le bouquin a lui été relégué à plus tard! 



Bref, je viens quand même de finir un pavé pour lequel j'ai mis pas moins de 2 mois à terminer (on bat des records les copines!). 



La chute des géants de Ken Follet

Ce qu'en dit l'éditeur : 
En 1911, les grandes puissances vivent leurs derniers instants d’insouciance. Bientôt la guerre va déferler sur le monde... Cinq familles – américaine, russe, allemande, anglaise et galloise – vont se croiser, s’aimer, se déchirer, au rythme des bouleversements de l’Histoire : la Première Guerre mondiale et la Révolution russe. Cette gigantesque fresque dépeint toute la gamme des sentiments humains et dresse une galerie de portraits saisissants. Des personnages exceptionnels, passionnés, attachants, tourmentés, qui, en dépit des tragédies, bravent les obstacles et les peurs pour s’accomplir. Entre saga historique et roman d’espionnage, histoire d’amour et lutte des classes, Le Siècle, la nouvelle épopée de Ken Follett en trois volumes, traverse la période la plus violente et la plus complexe des temps modernes : la grande aventure du XXe siècle…
Mon avis:
Pour commencer, on n'est pas volé! Pas moins de 1000 pages pour un peu plus de 11€ dans la collection Le livre de Poche, on en a pour son argent. j'ai acheté ce bouquin pour la 4ème de couverture qui avait l'air très prometteuse et j'ai bien fait. 
Je suis un peu comme tout le monde et un bouquin aussi gros, aux premiers abord ça fait toujours un peu peur, surtout qu'en ouvrant le bouquin tu découvres pas moins de deux pages qui t'expliquent les différents personnages et ça m'a tout de suite ramené à mes années étudiantes et à la complexité des romans de Tolstoï et à mon sacro-saint: NEVER AGAIN! 
Je ne me suis pas laissée démonter si facilement et à la fin de la première page, j'étais déjà dans l'histoire voulant à toute fin, toute force savoir ce qu'il deviendrait du jeune Billy ou encore de beau gosse russe sans conscience. J'ai trimballé ce livre partout (je suis moins maniaque avec les livres de poches et puis, j'aime qu'un livre vive en général), et s'il a fini dans un sale état, un peu gondolé pour m'avoir suivi dans mes bains, j'ai été bien triste de finir cette saga romancée mais historique. Si triste, que j'ai fini au libraire du coin acquérir la suite: L'hiver du monde. 
Je te recommande vraiment ce bouquin si tu aimes l'histoire contemporaine de l'Europe puisque la toile de fond est la Première Guerre Mondiale. Le petit plus c'est évidement de suivre le déroulement de l'histoire aussi bien du point de vue du mineur que de l'aristocrate puisque l'histoire se raconte en cours chapitre par chacun des protagonistes. Mon seul bémol est certainement les passages un peu ennuyeux où i n'est question que d'enjeu politique et des stratégies de guerre mais ça reste très second tant Ken Follet sait rendre ses personnages principaux attachants et comme à chaque fois que je lis un livre qui me transporte, avec la suite je suis prise entre l'envie de découvrir la fin et la tristesse qu'une fois fini, je devrais vivre sans ces personnages…

Passons au cinéma… Là aussi, y a eu du relâchement et je me rends compte que je vais plus facilement dans les salles obscures quand il fait beau que l'hiver! Pourquoi faire comme tout le monde franchement? Là, encore ne t'attends pas à des films prises de tête dont le tout Paris raffole, c'est pas le genre de la maison. Moi, je vais au ciné pour m'évader et des fois, j'en deviendrais presque navrante…


LES PROFS

Le pitch:
Avec ses 12% de réussite au bac, le lycée Jules Ferry est le pire lycée de France. Ayant déjà épuisé toutes les méthodes conventionnelles, l’Inspecteur d’Académie, au désespoir, s’en remet aux conseils de son Adjoint. Ce dernier lui propose de recruter une équipe de professeurs selon une nouvelle formule : aux pires élèves, les pires profs pour soigner le mal par le mal… C’est sa dernière chance de sauver l’établissement, à condition de dépasser le seuil des 50% de réussite au bac. L'inspecteur accepte, pour le meilleur... et pour le pire.
Mon avis: 
Oh, je sais ce que tu te dis! Que pour rien au monde, tu n'irais voir un navet pareil et je t'assure que j'étais dans le même état d'esprit mais parfois, tu ne vas pas au cinéma seule, il faut bien faire des concessions. Et tu vois les a priori, on devrait leur tordre le cou plus souvent parce que j'ai passé un super moment. C'est drôle et rythmée, les acteurs ont un très bon jeu et les répliques sont percutantes, c'est assez rare d'entendre une salle parisienne rire de bon coeur, encore plus rare qu'une salle soit remplie un jour de semaine à la séance improbable de 21h (heure batarde s'il en est). 
J'ai vraiment passé un très bon moment, je recommande! 


UN GRAND MARIAGE

Le pitch: 
Don et Ellie ont divorcé depuis longtemps, mais pour le mariage de leur fils adoptif, et pour le bien de sa mère biologique, les voilà obligés de sauver les apparences en faisant semblant de former un couple uni et heureux comme au premier jour… Au milieu de la famille et de tous leurs amis réunis, leur mensonge va rapidement provoquer des choses qu’ils n’avaient pas imaginées… Entre secrets et faux-semblants, entre hypocrisie et vieilles rancoeurs, rien ne sera épargné aux convives, qui ne vont pas tarder à se jeter dans la bataille. La fête s’annonce saignante et réjouissante…
Mon avis: 
J'avais rendez-vous ce jour-là avec ma Fifi pour la vente privée Estée Lauder et nous avions prévu large pensant qu'il y aurait foule mais contre toute attente, une heure plus tard nous étions déjà ressorties et un peu désoeuvrées. Il faisait moche et froid, nous nous sommes donc dirigées vers le cinéma pour attendre  un autre rendez-vous un peu plus tard dans la journée (on a pas des vies faciles, tu noteras ^^).
J'ai passé un moment sympa mais sans plus, et c'est un peu fadasse malgré une distribution détonnante
J'aimerais tellement que l'on donne un autre rôle que celui du père ou du beau-père à Mr De Niro, parce que c'est d'une tristesse infinie (et un tel gachis) que de le voir cantonné à jouer ce genre de personnage. 
Et je ne te parlerais même pas du choc de la coupe de cheveux de Katherine Heigl, rien que pour ça je te conseillerais d'attendre sagement son passage à la télévision. 


VERY BAD TRIP 3

Le pitch: 

Deux ans ont passé, Phil, Stu et Doug mènent des existences tranquilles et heureuses. Ils ont fait disparaître leurs tatouages et se sont rachetés une conduite. Aux dernières nouvelles, Leslie Chow qui attirait les catastrophes, a échoué dans une prison en Thaïlande.

Le seul de la Meute à ne pas avoir trouvé son équilibre est Alan. Se cherchant toujours, la brebis galeuse du groupe a arrêté les médocs et donne libre cours à ses impulsions ce qui, dans son cas, revient à ne reculer devant rien et à ne se fixer aucune limite... Jusqu'à ce qu'il traverse une crise douloureuse et qu'il se mette en quête du soutien dont il a besoin.
Et qui mieux que ses trois meilleurs copains pourraient l'aider à s'engager dans la bonne voie ? Cette fois, il n'y a pas de mariage, ni de fête d'enterrement de vie de garçon. Qu'est-ce-qui pourrait donc bien dégénérer ? Mais quand la Meute s'en mêle, il faut être prêt à tout ! Et pour boucler la boucle, la petite bande doit retourner là où tout a commencé : à Las Vegas
Mon avis:
Quand une sauce prend, il faut savoir l'arrêter à temps! Je crois que je pourrais m'arrêter sur cette simple phrase non? Et pourtant, je suis tombée follement en amour de Bradley Cooper depuis le premier opus, ce mec est un pousse aux crimes, je vous le dit tout net! 
Je reprochais aux deux premiers volets de verser dans la facilité: Sexe, drogue et action inimaginable à outrances. Pour ce dernier, il n'y a presque pas de sexe (à part une ou deux nanas en string et quand on a vu les deux premiers, on se dit que tout est vraiment très très sage dans celui-ci), mais toujours des actions rocambolesques tirés abusivement par les cheveux. 
Bref, le charme est foutu et Bradley il est grand temps de passer à autre chose… Circulez, y a vraiment pas grand chose à voir :s


Et toi, ces dernières semaines il se passe quoi de beau niveau ciné et bouquins? 



mercredi 10 avril 2013

Aujourd'hui, on va au cinéma!

Aujourd'hui, on va faire dans du plus léger hein, faudrait pas non plus se lamenter sur son sort (pas le pire du monde en plus!)…
Je suis chauvine, jusque là rien de nouveau sous la pluie mais je suis toujours toute à ma joie quand je constate de mes propres yeux que le cinéma français a encore de merveilleux jours devant lui.
Oui, des fois il ne m'en faut pas plus pour illuminer une journée et comme le soleil n'y met pas vraiment du sien en ce moment, je prends mes petits bouts de bonheur là où ils sont!


DES GENS QUI S'EMBRASSENT 
de Danièle Thompson


Le pitch? 
Ça tombe mal l’enterrement de la femme de Zef pendant que Roni marie sa fille ! Cet événement inattendu aggrave les conflits entre les deux frères que tout sépare déjà : métiers, femmes, austérité religieuse de l’un, joie de vivre de l’autre, tout, à part leur vieux père au cerveau en vadrouille et leurs deux filles qui s’adorent. Entre Londres, Paris, Saint-Tropez et New York, affrontements, malentendus, trahisons, vont exploser le paysage de la famille, mais grâce à ces disputes, à ces réconciliations chaotiques, vont naître une grande histoire d’amour… et peut-être deux.

Mon avis?
J'aime l'univers de Danièle Thompson et aucun de ses films ne m'a jamais déçut (La bûche, Décalage horaire, Fauteuil d'orchestre et Le code a changé) et celui-ci ne fait pas exception.
Je crois que Danièle aime profondément la famille des acteurs et les filme à chaque fois avec talent, mélangé à une histoire de vie qui te projette souvent dans tes propres souvenirs et tu es transporté loin du quotidien pendant presque 2h. Et puis, tu sais le petit truc qui te fais dire que tu en aurais bien pris un peu plus quand la lumière se rallume déjà? Et bien c'est ça l'univers de Danièle Thompson. 
Les acteurs sont très bons et souvent justes dans cet opus. J'aime le Kad Merad en père de famille juif et extraverti, j'ai apprécié revoir Eric Elmosnino qui à un talent fou mais surtout, le plaisir de retrouver Valérie Bonneton que l'on ne voit pas assez à mon goût et le regard qui change sur Max Boublil qui jusque là juste mentionné sur l'affiche d'un film pouvait me faire reculer (je n'aime pas trop l'humour potache comme il le pratique) qui joue superbement dans un rôle que l'on attendait pas. 
Un très joli film coécrit avec son beau gosse de fils Christopher Thompson ce qui te donne une raison de plus d'y courir non? 
Sinon, il y a un (selon ma Fifi), deux (selon moi) détails dans les 10 premières minutes du film qui sont improbables sauras-tu les retrouver? 



MOBIUS
De Eric Tronchant 

Le pitch?
Grégory Lioubov, un officier des services secrets russes est envoyé à Monaco afin de surveiller les agissements d’un puissant homme d’affaires. Dans le cadre de cette mission, son équipe recrute Alice, une surdouée de la finance. Soupçonnant sa trahison, Grégory va rompre la règle d’or et entrer en contact avec Alice, son agent infiltré. Naît entre eux une passion impossible qui va inexorablement précipiter leur chute.

Mon avis?
C'est dingue, je crois que je déteste Dujardin dans les films comiques qu'il écrit ou réalise lui-même, mais en tant qu'acteur (juste interprète) je le trouve dément! Cette fois, rien que l'affiche du film aurait pu aller me faire voir le film. Un Dujardin qui prend des faux airs de Sean Connery en 007 (oh si, avoue!) et une Cécile de France presque méconnaissable sur l'affiche. 
L'histoire était bien trouvée, mais le rythme est parfois un peu trop lent, ça manque d'action surtout avec des services secrets russes on s'attend à plus mais le duo Dujardin-DeFrance là je dis banco.
Je ne sais pas où était partie Cécile ces dernières années, je n'ai pas l'impression qu'on la voit beaucoup et pourtant, c'est une très grande actrice. Et elle revient vraiment sublime, j'ai été bluffé!
Un petit bémol pour les scènes à répétition sur les orgasmes de Melle De France justement, là on sent que le réalisateur s'est juste fait plaisir… Pour de vrai, je les trouve flippant ses orgasmes (et là, maintenant t'es curieuse de savoir de quoi je parle, pas vrai? ^^).


Et toi, des coups de coeurs récemment? 



jeudi 21 février 2013

Les films du moment.

J'ai pour habitude de toujours attendre d'avoir vu un certain nombres de films pour te faire une revue, mais on m'a fait remarquer à juste titre d'ailleurs, que du coup les films dont je parlais n'étaient plus forcément en salle au moment de la publication sur le blog. Des fois, j'suis un peu couillonne quand même, faut l'dire!
Là, j'suis dans une bonne moyenne je crois! Deux films sur quatre sont encore à l'affiche, bon score non? 


Les cing légendes.

Le pitch:
L’aventure d’un groupe de héros, tous doués de pouvoirs extraordinaires. Emmenées par Jack Frost, un adolescent rebelle et ingénieux, ces cinq légendes vont devoir, pour la première fois, unir leurs forces pour protéger les espoirs, les rêves et l’imaginaire de tous les enfants.

Mon avis:
Je suis allée voir ce film avec l'Ingrat durant les vacances de noel, il me semble. Ca avait l'air moins gnangnan que les autres productions de cette période! C'est un joli conte à regarder et à méditer. Et si c'éait lorsque l'on perd l'espoir que tout disparait réellement? 



Amitiés Sincères.

Le pitch:
Walter Orsini aime la pêche, un peu. Il aime la grande cuisine et les bons vins, beaucoup. Il aime aussi Paul et Jacques, ses amis d’une vie, passionnément. Il aime surtout Clémence, sa fille de 20 ans, à la folie. Mais il n’aime pas le mensonge. Pas du tout.
Walter Orsini pense qu’en amitié comme en amour, on se dit tout. Il ne le sait pas encore, mais il se trompe.


Mon avis:
Pourquoi ai-je été voir ce film? c'était un jour de début février, je suis passée devant le cinéma, il n'y avait pas l'air d'avoir trop de monde (j'adore les salles obscures vides) et je me suis laissée tenté, même si je DETESTE Gérard Lanvin.
Le film sans lui aurait était un excellent souvenir, mais là il est omniprésent à l'écran et je l'imagine (à tort ou à raison, je ne le saurais jamais) exactement comme ça dans la vraie vie. Finalement, dans mon esprit (je précise) c'est presque un rôle sur mesure pour un acteur à l'égo démesuré. 
Le perle revient à Zabou Breitman que l'on voit trop rarement devant les caméras et qui pourtant crève l'écran. Elle est sublime, vraie et joue excellement bien...



Populaire

Le pitch: 
Printemps 1958. Rose Pamphyle, 21 ans, vit avec son père, veuf bourru qui tient le bazar d’un petit village normand. Elle doit épouser le fils du garagiste et est promise au destin d’une femme au foyer docile et appliquée. Mais Rose ne veut pas de cette vie. Elle part pour Lisieux où Louis Echard, 36 ans, patron charismatique d’un cabinet d’assurance, cherche une secrétaire. L’entretien d’embauche est un fiasco. Mais Rose a un don : elle tape à la machine à écrire à une vitesse vertigineuse. La jeune femme réveille malgré elle le sportif ambitieux qui sommeille en Louis… Si elle veut le poste, elle devra participer à des concours de vitesse dactylographique. Qu’importent les sacrifices qu’elle devra faire pour arriver au sommet, il s’improvise entraîneur et décrète qu’il fera d’elle la fille la plus rapide du pays, voire du monde ! Et l’amour du sport ne fait pas forcément bon ménage avec l’amour tout court…

Mon avis:
Je vais faire sourire Laurence (enfin j'espère) mais je suis allée voir ce film parce que je suis une inconditionnelle nostalgique d'un Paris que je n'ai malheureusement pas connue.
Et c'est magique de voir des films des années 60 filmé dans les conditions de l'époque avec les bons codes couleurs, les décors, les toilettes… Le souci du détail, quoi!
J'ai beaucoup aimé l'interprétation de la jeune Rose, Louis interprété par Romain Duris m'a laissé un peu de marbre mais j'ai une dent contre l'acteur et je n'ai pas bien compris le choix du fils Bedos. Ok, il colle plutot bien au personnage à qui on a envie de coller des baffes en mode automatique mais c'est physique, ce mec respire la suffisance, ça m'horripile.
Si tu es aimes cette époque, tu vas te régaler.



Lincoln

Le pitch:
Les derniers mois tumultueux du mandat du 16e Président des États-Unis. Dans une nation déchirée par la guerre civile et secouée par le vent du changement, Abraham Lincoln met tout en œuvre pour résoudre le conflit, unifier le pays et abolir l'esclavage. Cet homme doté d'une détermination et d'un courage moral exceptionnels va devoir faire des choix qui bouleverseront le destin des générations à venir.

Mon avis: 
N'y vas pas. 
Pourtant je le sais que je devrais me méfier quand la presse spécialisée devient dithyrambique sur un film. Je m'attendais à en apprendre davantage sur Lincoln et à en faire profiter l'Ingrat. Nous avons donc été voir le film en V.O. (comme tous les films étrangers huhu) et là, surprise on m'a infligé (oui, rien qu'à moi) DEUX HEURES TRENTE de palabre sur le vote de la loi sur l'abolition de l'esclavage!
C'est un évènement important on est d'accord là dessus nulle doute possible mais j'aurais tellement aimé, un biopic sur Lincoln dans sa globalité plutôt que de devoir me farcir plus de deux heures de débats à la chambres des représentants.
Par contre, j'ai adoré l'interprétation de Daniel Day Lewis qui est excellent dans le rôle de Lincoln!
Je me suis donc ennuyée sévèrement mais comme le dit Lincoln à la fin du film: It's done. 

Et toi, des coups de coeur en ce moment sur le grand écran? 



mercredi 28 novembre 2012

Les films du moment.

Si je te promets ca fait un moment que l'on n'a pas causé cinéma! On a parlé séries de filles, mais point de cinéma depuis une paye au moins
Le cinéma du mercredi après-midi avec le fiston, c'est un peu mon moment à moi que je n'aime partager qu'avec lui. C'est étrange d'ailleurs, je préfère aller au cinoche seule qu'avec des copines ou avec mon mari (qui ne veut aller voir les films que en VO et jamais de production française, il s'endort au générique).

Comme ça faisait un moment, tu te doutes bien que les films dont je vais te parler ne sont probablement plus à l'affiche mais si j'étais à la pointe de l'actualité, ça se saurait non? 




La couleur des sentiments.

Le pitch:
Dans la petite ville de Jackson, Mississippi, durant les années 60, trois femmes que tout devait opposer vont nouer une incroyable amitié. Elles sont liées par un projet secret qui les met toutes en danger, l’écriture d’un livre qui remet en cause les conventions sociales les plus sensibles de leur époque. De cette alliance improbable va naître une solidarité extraordinaire. À travers leur engagement, chacune va trouver le courage de bouleverser l’ordre établi, et d’affronter tous les habitants de la ville qui refusent le vent du changement

Mon avis:
J'avais d'abord acheté le livre qui a servi un moment de réhausseur à ma lampe de chevet, attendant sagement son tour et quand j'ai mis le nez dedans je ne l'ai plus lâché. Et comme souvent avec les bouquins qu'y m'emmène loin, j'étais un peu triste en fermant le bouquin prête à faire mes valises pour aller vivre ma vie de Tom Sawyer dans le Mississippi (toujours mon sens inné de la mesure ^^).
Le film est parfait et malgré ses 2h20, je l'ai trouvé limite trop court! Les personnages sont attachants, l'histoire poignante et les soins apportés aux détails (vêtements, habitations, voitures…) sont impressionnants.
Si tu as l'occasion, tu devrais passer un très bon moment et avoir dans la foulée, envie de lire le livre!




Taken 2

Le pitch:
Dans le premier opus Taken, l'ancien agent secret résidant à Los Angeles, Bryan assiste par téléphone à l'enlèvement, en plein Paris, de sa fille Kim. Devant faire face à un groupe demafieux albanais spécialisé dans la traite des femmes et le proxénétisme, il aura besoin de tout son talent d'ex-agent pour l'en extirper en moins de 96 heures.
Pour ce second volet, et un an après avoir réussi à reprendre sa fille aux mains de la mafia albanaise, Bryan Mills, aujourd'hui en vacances en famille à Istanbul, doit faire face à Murad, le chef du clan. Ce dernier réclame vengeance, après la mort de son fils.

Mon avis: 
Ca devait faire un an que Mister Grumpy me gonflait sérieusement pour que l'on regarde Taken en VOD (vidéo à la demande) et que je résistais, un soir de désoeuvrement j'ai cédé et comme dans la foulée Taken 2 était à l'affiche, tu penses bien qu'il en a profité
Clairement, c'est un bon film de garçons, de l'action en veux-tu, en veux-tu pas, t'en auras et une histoire tiré par les cheveux. Ajoutes à ça, qu'un seul homme face à la mafia Albanaise va réussir à décimer tout un clan presqu'à mains nues et tu as tous els éléments de la bonne grosse production pas censée te faire réflechir mais qui fonctionne au box office.
Autant je me suis laissé embarquer dans le premier autant le second, c'est quand même du grand n'importe quoi! Bruce Willis n'a qu'a bien se tenir, Liam Neeson est sur les rands pour le rôle de super héros





Astérix et Obelix

Le pitch:
50 avant Jésus Christ. César a soif de conquêtes. A la tête de ses glorieuses légions il décide d'envahir cette île située aux limites du monde connu, ce pays mystérieux appelé Brittania, la Bretagne.
La victoire est rapide et totale. Enfin... presque. Un petit village breton parvient à lui résister, mais ses forces faiblissent. Cordelia, la reine des Bretons, décide donc d’envoyer son plus fidèle officier, Jolitorax, chercher de l’aide en Gaule, auprès d’un autre petit village, connu pour son opiniâtre résistance aux Romains…
Dans le village gaulois en question, Astérix et Obélix sont déjà bien occupés. Le chef leur a en effet confié son neveu Goudurix, une jeune tête à claques fraîchement débarquée de Lutèce, dont ils sont censés faire un homme. Et c'est loin d'être gagné.
Quand Jolitorax arrive pour demander de l'aide, on décide de lui confier un tonneau de potion magique, et de le faire escorter par Astérix et Obélix, mais aussi Goudurix, car ce voyage semble une excellente occasion pour parfaire son éducation. Malheureusement, rien ne va se passer comme prévu

Mon avis:
J'avais pas pure bonté d'âme proposé à Mister Grumpy de nous accompagner pour aller voir ce film et HEUREUSEMENT il a répondu non, parce que connaissant sa sensiblerie nationale, il aurait certainement quitté la salle en trouvant notre humour grossier et pataud.
J'ai detesté Catherine Deneuve est son semblant d'accent british pourrave, je crois que je suis perdue et que me moquer des anglais (quand la vanne ne vient pas de moi of course ^^) me fait légèrement grincer des dents. Je suis perdue à la cause de sa majesté la Reine
Hormis ce détail, l'Ingrat et moi avons passé un bon moment, j'aime toujours autant Depardieu dans ce rôle qui lui va à merveille, Valérie Lemercier m'a fait mourir de rire et Dany Boon à réussit l'exploit à ne pas m'enerver
Un bon divertissement quoi!





Un bonheur n'arrive jamais seul

Le pitch:
Sacha aime ses amis, son piano, la fête. La nuit, il joue dans un club de jazz et séduit des jolies filles. Il vit dans l’instant, pour le plaisir. Sans réveil-matin, sans alliance, sans impôt.
Charlotte a trois enfants, deux ex-maris et une carrière professionnelle à gérer. Elle n’a aucune place pour une histoire d’amour.
Tout les oppose. Ils n’ont rien à faire ensemble et pourtant… 

Mon avis:
Je me fouttrais des baffes rien que pour continuer d'aller voir la Marceau au cinéma, je comprends pas et je n'ai aucune explication logique à mon comportement. Pourquoi sans déconner?
Je deteste son jeu d'actrice, j'ai toujours l'impression qu'elle surjoue un maximum et même dans ce rôle où elle met son image de femme fatale au placard pour endosser celui de la quarantenaire divorcée et maladroite, ca ne prend pas
Quand à Gad Elmaleh, il nous a fait ce qu'il sait faire de mieux: du Gad Elmaleh
Bref, si tu ne l'as pas vu, tu n'as rien raté! 






Les saveurs du palais

Le pitch:
Hortense Laborie est une cuisinière réputée qui vit dans le Périgord. A sa grande surprise, le Président de la République la nomme responsable de ses repas personnels au Palais de l'Élysée. Malgré les jalousies des chefs de la cuisine centrale, Hortense s’impose avec son caractère bien trempé. L’authenticité de sa cuisine séduira rapidement le Président, mais dans les coulisses du pouvoir, les obstacles sont nombreux…

Mon avis: 
L'histoire est basée sur une histoire vraie, celle de Danièle Delpueuch, première femme chargée des plats du président François Mitterand mais la ressemblance s'arrête là. Le scénariste avoue avoir péché ça et là, des anecdotes mais rien de plus
Et moi, je n'ai pas su accrocher et pourtant tu sais comme j'aime d'amour Catherine Frot depuis toujours. Mais là, j'ai pas compris l'intérêt du film, il n'y pas d'histoire à proprement parlé mise à part la difficulté pour une femme de faire ses armes dans ce genre de cuisine. Je suis restée comme deux ronds de flans au générique de fin avec une seule question "et alors?". Je crois que hormis les passionnés de cuisine (qui est finalement le personnage clé de ce film), tu peux t'abstenir au risque de t'ennuyer sévère


Voili, voilou… Rien de bien transcendant hormis La couleur des sentiments finalement! Et toi, des coups de coeur sur grand écran en ce moment? 

jeudi 1 novembre 2012

Dans les pas d'Harry Potter.

Récemment sur le site Vente-Privée, il y avait une offre "A la découverte de Harry Potter", offre qui comprenait la traversée Caen-Portsmouth, une nuit d'hôtel à Watford (banlieue de Londres) et la visite du studio de la Warner Bros où a été tourné la sage Harry Potter, studios qui dans le passé ont abrité les tournages de Goldeneye, du 1er Star Wars ou d'un Batman, bref un lieu à visiter si l'occasion se présente! Je ne suis pas fan de Harry Potter mais j'ai un adolescent de 14 ans qui a grandi en même temps que ce magicien en herbe et je savais que je taperais dans le mille avec ce petit voyage...


Dans le grand hall d'entrée, on peut découvrir des portraits de tous les protagonistes de 12 à 22 ans. Une petite boutique de souvenirs pour les fans de la première heure, permet certainement d'agrandir un peu plus leurs collec' avec fagnions aux effigies des maisons, des baguettes magiques, des mugs ou encore des écharpes mais mieux vaut prévoir un budget, leurs prix sont démentiels!

La visite commence par la grande salle, où des affiches venues des 4 coins du monde vous souhaites la bienvenue. On se retrouve ensuite face à la grande porte de Poudlard, on continue avec la salle à manger (inspirée de Christ Church College à Oxford) que l'on a pu voir dans chacun des opus et c'est assez magique de s'y retrouver, même pour une profane comme moi. L'impression amusante d'être passée de l'autre coté de l'écran…


On est vite happé par tous les décors conservés en parfait état, on déambule dans le dortoir, le bureau de Dumbledore, la maison d'Hagrid (mon personnage préféré), la chambre du placard à balais de Harry ou encore la célèbre grille de Poudlard. On regarde attentivement les costumes, les grimoirs, la vaisselle et tout un tas d'objets qui sont pratiquement devenus de vrais reliques. Il y a aussi les fonds verts contre lesquels ont été tourné les scènes avec effets spéciaux, notamment les passages où Harry enfourche son balais…










Pour se rendre au second hangar, on découvre en chemin les décors extérieurs comme la maison Dursley ou le side car d'Hagrid sans oublier LE bus magique!

Deux copines sur les traces d'H.P.
L'Ingrat n'a toujours pas compris la concept de la surexposition!




Le second hangar est axé sur les effets spéciaux, le maquillage hyper technique ou encore l'articulation des personnages fantastiques. Je l'ai trouvé un peu moins intéressant, ça casse le mythe forcément…

Le clou de la visite? Le chemin de Traverse bien sure! Tout y est dans le moindre détail et c'est fascinant d'être sur ce lieu un brin mystérieux mais assurément magique. Tout te revient en mémoire en passant devant la boutique d'Ollivander ou encore celle des frêres Weasley, la taverne bref tout est là. Le plus amusant été de regarder du coin de l'oeil l'Ingrat qui, pour un trop court instant, a pu replonger dans son enfance…



On pense en avoir pris les mirettes, on est heureux de ce voyage dans le monde magique d'Harry Potter quand surgit LA maquette du Poudlard, celle qui a servi à de nombreux plans, là encore le seul mot qui me vient à l'esprit c'est MAGIQUE…


Quand on est sorti, mon Ingrat m'a attrapé à l'abri des regards indiscrets et m'a collé un énorme bisou en me susurrant que j'étais "la meilleur mother du monde" et ben tu sais quoi? J'ai clairement le meilleur gamin du monde, itou!