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lundi 19 mai 2014

Mes dernières lectures.

Il a fallut que je remonte jusqu'en décembre dernier pour trouver un billet sur le blog qui parle de mes lectures. Il y en a eu mais pas tant que ça à peine 2 par mois il me semble, on est loin de ma vitesse de croisière de l'été dernier. Il ne s'agit que de lecture Kindle et je crois que cette machine est clairement la cause de mon manque d'intérêt. Oui, elle est super pratique mais j'ai vraiment du mal à m'y faire, comme j'ai acheté un certain nombre de romans sous ce format, je me fais un peu violence...


Le duc mis à nu de Sally MacKenzie


Le pitch:
La chance ne sourit décidément pas à Miss Sarah Hamilton, fraîchement débarquée de Philadelphie. Son père lui a fait promettre sur son lit de mort de se rendre en Angleterre chez son oncle, le comte de Westbrooke, mais des marins maladroits ont fait tomber sa malle dans le port de Liverpool. Démunie et un peu perdue, Sarah se voit réserver un accueil pour le moins étrange dans l’auberge où elle compte passer la nuit. À son réveil : stupeur ! Un homme nu partage son lit ! La voici compromise, et mêlée aux dangereuses affaires de famille du très séduisant duc d’Alvord…

Mon avis:
Sarah débarque d'Amérique et se met dans de sales draps dans le sens propre du terme dès son arrivée. Je ne m'attendais à rien en achetant cet Ebook, si ce n'est de replonger dans l'atmosphère anglaise du siècle dernier que j'affectionne tant. J'ai été déçue, beaucoup. Les personnages sont survolés, sans profondeur ni saveurs. 
Bref, on oublie! 



Angélique, marquise des anges de Anne Golon


Le pitch: 
1646. Le château du baron de Sancé menace ruine. Angélique, sa seconde fille, mène une existence à demi sauvage dans les bois et marais du Poitou. L'enfance heureuse d'une petite fée, malgré la misère qui guette, les brigands, la Fronde et ses troubles... Quand son père la fait sortir du couvent de Poitiers, Angélique découvre qu'elle est promise au richissime et inquiétant comte de Peyrac, que l'on dit boiteux et balafré. Pour sauver sa famille de la misère, quel autre choix lui reste-t-il ? Et si le complot ourdi contre le roi, dont elle a été témoin, avait déjà scellé son destin ? En plein XVIIe siècle, une enfant part à la conquête des libertés qui feront d'elle une femme. Un demi-siècle après sa création, ce premier volume de la saga d'Anne Golon n'a rien perdu de son pouvoir de séduction et de subversion.

Mon avis:
Je dois t'avouer avoir eu très peur de m'ennuyer sévère avec le début de cette saga. C'est toujours difficile de commencer à lire ce genre d'ouvrages alors que l'on a vu et revu les films, pour le suspense on repassera! 
Finalement, ce fut une lecture longue mais agréable. Le roman est forcément plus détaillé que les films, les personnages secondaires plus présents et puis depuis que j'ai vu la seconde version cinématographique, je me suis reprise d'amour pour cette marquise que j'avais fini par trouver vieillotte sous les traits de Michèle Mercier.
J'ai acheté le tome 2 que je n'ai cependant pas entamé  étant passé entre temps à des versions papiers. Je vais finir par ne plus y retrouver mes petits...


La rose blanche de Inge Scholl


Le pitch:
Le printemps 1943. La bataille de Stalingrad venait de se terminer par la défaite des forces allemandes. Apparurent alors à Munich des affiches où on lisait : 

« Ont été condamnés à mort pour haute trahison : 

Christoph Probst, 24 ans, 
Hans Scholl, 25 ans, 
Sophie Scholl, 22 ans. 
La sentence a été exécutée. » 

Les trois étudiants décapités à la hache étaient, avec trois de leurs compagnons qui seront exécutés plus tard, les animateurs d’un mouvement de résistance, « La Rose Blanche », dont les Munichois avaient pu lire les tracts depuis quelques mois. 
Inge Scholl, sœur des deux premiers, raconte ici leur histoire : l’enfance en Bavière dans une famille protestante, l’entrée dans la Jeunesse hitlérienne, puis, peu à peu, la découverte de la réalité nazie et, enfin, cette décision déchirante : la résistance contre leur propre pays en guerre. 
« La vraie grandeur, écrit Inge Scholl, est sans doute dans cet obscur combat où, privés de l’enthousiasme des foules, quelques individus, mettant leur vie en jeu, défendent, absolument seuls, une cause autour d’eux méprisée. » 
Ces six universitaires ont plus que personne contribué à sauver l’honneur de l’Allemagne. Pascal disait : « Je ne crois que les histoires dont les témoins se feraient égorger. » Nous devons croire celle-ci, entre toutes, aujourd’hui...

Mon avis:
Ce n'est plus un secret, j'aime les témoignages sur l'Histoire et plus particulièrement sur la seconde Guerre Mondiale. Et quand Melle Gima m'a parlé de ce livre, je n'ai pas réfléchi plus longtemps et l'ai de suite téléchargé. 
Evidement, c'est à lire. D'abord parceque les témoignages d'Allemands entrés en résistance contre la folie Hitlérienne sont plutôt rares et parce que les mots choisis par Inge sont justes. Forts et justes. 
On est avec eux tout au long de leur aventure, et on aurait eu envie que leur courage soit plus communicatif à l'époque. 


Les enfants d'Alexandrie de Françoise Chandernagor



Le pitch:
Marc Antoine et Cléopâtre. L'Imperator et la Reine des Rois. Un couple mythique, parents des jumeaux Alexandre et Cléopâtre, surnommés Hélios et Séléné (en grec Soleil et Lune). Deux jumeaux magnifiques, cadets de Césarion (fils de César), ainés de Ptolémée. Petits princes élevés dans la pourpre et l'encens du Quartier-Royal, " cité interdite " d'Alexandrie. Rois à deux ans, à six, à douze. Princes éphémères de royaumes imaginaires qu'ils jouent aux dés et aux osselets sur les terrasses du palais. Si fragiles et si jeunes encore lorsque la ville tombe... Tous massacrés par les Romains, sauf Cléopâtre-Séléné, la reine oubliée, qui revient hanter les rêves de la narratrice, exigeant qu'elle raconte au monde leur histoire. Les morts ne demandent qu'à vivre. Comme la Marguerite Yourcenar des Mémoires d'Hadrien, Françoise Chandernagor joue de toutes les armes : érudition, distanciation, empathie, intuition, réflexion sur les rapports entre ambition et destin, vainqueurs et vaincus, opportunisme et aveuglement... Un roman éblouissant qui brasse l'Histoire, en évoque les coups du sort, les amours, les combats, les conquêtes, pour faire jaillir une vérité deux fois millénaire.

Mon avis:
Il y a des auteurs qui aiment se relire, je pense. Et Madame Chandernagor en fait partie. Si la quatrième de couverture était fort attrayante, le roman en lui-même est d'un ennui presque mortel. 
J'ai été d'autant plus déçue que j'avais adoré "L'allée du roi", lu il y a plusieurs années et dévoré en un rien de temps.
Bon, en même temps, il s'agit d'une trilogie sur les enfants de Cléopâtre et Marc Antoine, si j'ai bien compris, et le premier opus servirait surtout à poser les bases. Plus de 400 pages pour poser ce qu'il y a à poser, c'est trop long. Voilà c'est tout.
Et autant je suis passionnée par l'Egypte, Cléopâtre et peut-être un peu César, autant Marc Antoine... Comment dire?... Rien à foutre. Oui, je sais c'est moche. 
Contrairement à Christian Jacq qui sait me faire voyager vers ces personnages, Chandernagor m'a laissé sur le bord de mon livre, incapable d'entrer dedans totalement...



Vengeance en Prada de Lauren Weisberger


Le pitch:
Elle lui a fait faire ses quatre volontés, l’a pliée au moindre de ses caprices, l’a persécutée du matin au soir. Finalement, l’ego de Miranda Priestly, directrice du prestigieux magazine de mode new-yorkais Runway, aura eu raison de la détermination de sa jeune assistante Andrea.  Mais dans l’adversité, il faut savoir faire front et c’est ce qui s’est passé avec Emily, l’assistante qui l’a précédée auprès de Miranda, devenue depuis sa meilleure amie. Fortes de leur expérience auprès de celle qui fait la pluie et le beau temps sur le milieu de la mode, Andrea et Emily ont lancé il y a peu leur propre magazine trendy, The Plunge, spécialisé dans les mariages. D’emblée, c’est la consécration. Eh oui, la roue tourne ! Andy a tout juste 30 ans, elle a du succès et elle est sur le point de se marier. Ses années de calvaire lui paraissent loin désormais. Bien qu’elle fasse toujours attention de se tenir à distance de Miranda. Seulement, cette dernière sait reconnaître une opportunité quand elle en voit une et ce magazine lui fait envie. Autant dire qu’elle ne va pas manquer de se rappeler à leur bon souvenir… La voilà de retour, plus diabolique que jamais !

Mon avis:
Ou comment, utiliser jusqu'à la corde le filon pour se faire de l'argent sur un best-seller. Quand je lis "La vengeance du diable s'habille en Prada", je m'attends clairement à me délecter de petites scènes digne des plus grandes divas avec dans le rôle principale, cette Miranda Priestly que l'on adore detester.
Sauf que non, tu vas rester sur ta faim, car même si Miranda est souvent évoquée, elle n'est que très peu présente (encore moins méchante). Lauren Weisberger s'est fait plaisir et nous à pondu un énième roman "chick-lit": un homme beau et riche, magnat de la presse, une femme qui s'est construite toute seule pour nous donner une histoire d'amour sur fond de maternité avec le retour du premier amour de l'héroine en guise d'épilogue. Bref, si tu ne l'as pas lu, ne te sens pas obligée...

Et je vais revenir très vite, parce que je viens d'en lire 3 à la suite, pas encore de la grande littérature mais de bons moments de détente. 

Et toi, tu lis quoi en ce moment? 


lundi 2 décembre 2013

Mes lectures du moment.

C'est bien gentil de parler maquillage, soins et trucs de fille mais faudrait pas oublier ma boulimie de lecture qui perdure malgré la fin de l'été. Je te rassure, j'en étais la première étonnée...







F.B.I., l'histoire du Bureau par ses agents. 




Note de l'éditeur
Voici l'histoire, sur un siècle, de la plus célèbre organisation policière de la planète. Pour la raconter, les auteurs ont pu consulter des milliers de pièces d'archives inexplorées et bénéficier d'une centaine de témoignages d'agents en service ou retirés. Ils nous entraînent dans un périple au coeur du mythe : de l'épopée des tueurs de gangsters à celle des chasseurs d'espions nazis, de la chasse aux communistes à la véritable histoire de l'exécution des époux Rosenberg, dans les coulisses du Kremlin sur les traces de "Solo " , la taupe du FBI ou dans "Cointelpro ", la plus redoutable des opérations menées par le Bureau. Ils disent leur vérité sur l'assassinat du président Kennedy et dessinent à ce sujet les contours d'un inquiétant complot. Certains traquent la vérité du scandale du Watergate, d'autres complotent pour renverser le président Nixon. Ils se livrent à d'inquiétantes opérations d'infiltration de la Mafia, avant de filer au coeur des réserves indiennes en proie à de sanglantes révoltes. Comment font-ils face aux tueurs en série ? Que trouvent-ils en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie, au fil des pistes qui débouchent sur les attaques du 11 Septembre, à l'heure où vacillent les certitudes en matière de sécurité ?

Mon avis :
J'ai lu ce livre, il y a très longtemps et je n'en avais pas parlé ici parce que j'avais besoin de temps je crois pour assimiler cette lecture. Entre les infos, les erreurs sur l'histoire et les pseudo révélations, il m'a fallut un temps certain pour la digestion de ce pavé de plus de 700 pages.
Premier constat, je connais mal l'histoire des États-Unis. Je connais bien entendu les faits les plus marquants mais j'ai de grosses, grosses lacunes sur les dates, sur les pourquoi du comment et moi, je déteste ne pas maîtriser un minimum un truc qui au demeurant m'intrigue.
On s'attend a des révélations avec le titre de l'ouvrage, oui naïvement je me suis laissé doubler. Pas du tout, tu n'apprendras rien que tu ne sais déjà.
Ça m'a donné envie d'en apprendre plus sur Hoover ou comme je te le dis plus haut sur l'histoire des US, même bien avant la création du F.B.I. Le truc c'est de trouver, de bons bouquins sur ce sujet qui ne soient pas chiants comme la pluie… Si tu as des titres, je suis preneuse!




Inferno de Dan Brown




Note de l'éditeur :
Dans ses best-sellers internationaux, Da Vinci Code, Anges et Démons et Le Symbole perdu, Dan Brown mêle avec brio l’histoire, l’art, les codes et les symboles. En retrouvant ses thèmes favoris, Dan Brown a certainement construit l’un de ses romans les plus stupéfiants, au cœur des grands enjeux de notre époque.

Mon avis :
J'aime Dan Brown. J'aime le rythme de ces bouquins et les intrigues sont plutôt prenantes bien que souvent un peu tirées par les cheveux (doux euphémisme quand tu me tiens!), ça a l'avantage de créer de la curiosité chez moi sur les thèmes abordés par l'auteur.
Clairement, je ne connaissais pas "L'enfer" de Dante, ni même le tableau de Botticelli… Tu as le droit de me jeter des pierres sur mon manque cruel de culture. Dan Brown a le mérite d'avoir réparé ça et c'est déjà pas si mal. Ensuite, il me fait voyager: cette fois, nous partons pour Florence, puis Venise pour finir en Turquie où le pauvre Langdon a une fois encore la lourde tache de sauver l'humanité. Langdon c'est un peu le Bruce Willis de la littérature populaire! 
Le seul reproche dans ce genre de roman ultra fourni en détail serait le manque d'illustration, j'aurais adoré avoir des détails, des plans ou des images de certaines toiles…





Forteresse Digitale de Dan Brown




Note de l'éditeur :
Salué comme le techno-thriller le plus réaliste et le plus captivant de ces dernières décennies, le premier roman de Dan Brown dépeint la limite incertaine entre la défense des libertés individuelles et les exigences de la sécurité nationale. A la National Security Agency, l'incroyable se produit. Translir, le puissant ordinateur de décryptage, ne parvient pas à déchiffrer un nouveau code. Appelée à la rescousse, Susan Fletcher, la belle et brillante cryptanalyste en chef, comprend qu'une terrible menace pèse sur tous les échelons du pouvoir. LA NSA est prise en otage par l'inventeur du cryptage inviolable qui, s'il était mis sur le marché, pulvériserait tout le système du renseignement américain ! Emportée dans un tourbillon de secrets et de faux-semblants, Susan se bat pour protéger son pays et sortir l'agence de ce piège. Bientôt trahie par tous, c'est sa propre vie qu'elle devra défendre ainsi que celle de l'homme qu'elle aime.

Mon avis :
J'ai d'abord lu celui-ci avant de lire Inferno (prêté par notre Poulette Nationale au passage) et je ne sais pas pourquoi je le stipule parce qu'on s'en fou un peu, les histoires n'ayant rien mais alors rien à voir du tout. J'avais lu un peu partout que ce roman était décevant par rapport aux autres et je ne vais pour une fois pas me différencier de la foule: Il est un peu plat. Attends, on a toujours du Dan Brown hein! Un homme, une femme et l'univers qui se ligue contre eux c'est pas le problème, juste que celui-ci ne m'a pas transporté et je suis bien contente de l'avoir acheté en format poche.





Une semaine en hiver de Marcia Willett




Note de l'éditeur :
Il y a des maisons sans âme et d'autres qui vous parlent. Moorgate est de ces dernières. Perdue dans la lande des Cornouailles, il ne lui manque guère qu'un acquéreur, pour s'exprimer avec sa vigueur d'autrefois.
Maudie, la propriétaire, a dû mettre en vente. Trop grand, trop ancien, trop loin. Et puis la vie n'y résonne plus comme avant. Alors que faire, sinon passer le relais ? A Melissa, par exemple, charmante jeune femme de 26 ans qui n'a d'autre désir que de s'installer loin du monde. Et la présence de Rob, l'architecte qui rénove la ferme, n'est pas pour rien dans sa décision. La neige, l'amour, l'odeur du chocolat... En l'espace d'une semaine, Melissa vivra à Moorgate le rêve de toute une vie. Et si le destin frappe bientôt à la porte, les murs de la maison, plus solides que jamais, ne s'avoueront pas vaincus…

Mon avis :
Je rêve d'aller en Cornouailles, mais Mr Grumpy a dit non. Il n'aime pas, cet homme est dans l'action pas dans l'observation et du coup, je pense effectivement que ce n'est pas une destination pour lui.
L'auteure nous en mets plein les yeux des descriptifs sur la lande anglaise, les cottages et les petits villages au charme suranné. C'est clairement un roman à l'eau de rose qui ne fera pas pâlir de jalousie un bon Arlequin que les choses soient claires. Je regrette de ne pas l'avoir mis de coté pour les fêtes de fin d'année au fin fond de ma campagne anglaise (oui, j'ai déposé les armes et elle est devenue "mienne"), sous un plaid devant la cheminée…
Rien qui ne passera à la postérité ceci dit! 





Féroces de Robert Goolrick




Note de l'éditeur
Les Goolrick étaient des princes. Et tout le monde voulait leur ressembler. C'étaient les années 50, les femmes se faisaient des coiffures sophistiquées, elles portaient des robes de taffetas ou de soie, des gants et des chapeaux, et elles avaient de l'esprit. Les hommes préparaient des cocktails, des Gimlet, des Manhattan, des Gibson, des Singapore Ming, c'était la seule chose qu'ils prenaient au sérieux. Dans cette petite ville de Virginie, on avait vraiment de la classe, d'ailleurs on trouvait son style en lisant le New Yorker. Chez les Goolrick, il y avait trois enfants, tous brillants. Et une seule loi: on ne parle jamais à l'extérieur de ce qui se passe à la maison. À la maison, il y avait des secrets. Les Goolrick étaient féroces.

Mon avis :
J'ai détesté. A lire la quatrième de couverture, en y ajoutant le titre et le choix de l'illustration, je m'attendais à lire l'histoire d'une famille sudiste dans les années 50 (ce qui est ma marotte du moment, je sais bien) et pas du tout. Je me retrouve plongée (malgré moi) dans un roman d'une noirceur infinie. Il doit y avoir un genre de public pour cette littérature, c'est sûre mais ce n'est pas moi. Je lis pour me détendre, pas pour me coller un boule dans le ventre…


...


Et je suis un peu honteuse de t'annoncer que la saison de la lecture est terminée. 
J'ai commencé deux livres mais ils me sont tombés des mains d'ennui. Deux "classiques" dans lesquelles je n'ai pas réussit à "entrer". 
Le premier est Beignets de tomates vertes de Fannie Flagg, je déteste le découpage du roman et ça n'a certainement pas aidé à rentrer dans l'intrigue, si intrigue il doit y avoir. Pour le moment rien n'est moins sûre. 
Le second est un classique et pourtant Gatsby le magnifique m'ennuie au point de ne pas réussir à lire plus de 20 lignes sans soupirer, un calvaire à lire! Et je ne te parle pas de la déception de ne pas savoir apprécier Francis Scott Fitzgerald...


mercredi 23 octobre 2013

Mes lectures de l'été. (3)

Et voilà, c'est enfin le dernier billet sur mes lectures de l'été et le bilan est plutôt positif finalement.
En trois mois, j'ai lu douze bouquins ce qui est un très bon rythme et je ne peux jurer de rien quand à la régularité mais je vais tenter de m'y tenir. Pour le moment, tout va bien.
Et puis surtout, j'ai fait d'excellent choix de lectures passant du roman de gare à des chefs d'oeuvres de la littérature en y prenant plaisir dans les deux cas.

Photo de famille. 


Hitler, mon voisin d'Edgar Feuchtwanger.

Le pitch:
Âgé de 5 ans, Edgar Feuchtwanger, fils unique d’un éditeur juif, a une enfance heureuse dans la ville de Munich. C’est un petit Allemand insouciant, choyé par ses parents et sa nounou, lorsque Adolf Hitler, chef du Parti national socialiste, s’installe dans l’immeuble d’en face. En 1933 se brise le bonheur de cette vie sans nuage. Hitler est nommé chancelier. Les parents d’Edgar, déchus de leurs droits de citoyens ordinaires, tentent de le protéger des humiliations. À l’école, sa maîtresse lui fait dessiner des croix gammées, ses camarades rejoignent les jeunesses hitlériennes. Depuis sa fenêtre, en regardant de l’autre côté de la rue, Edgar va assister à la préparation de la Nuit des longs couteaux, de l’Anschluss et de la Nuit de Cristal. Les Juifs sont arrêtés, son père est enfermé à Dachau où il connaîtra la peur, le froid et la faim. En 1939, Edgar est envoyé seul en Grande-Bretagne. Il y fera sa vie, sa carrière, fondera une famille et s’efforcera d’oublier le cauchemar de son passé. Un passé qui a soudain rejailli lorsqu’il a voulu, à 88 ans, raconter cette enfance enfouie.

Mon avis: 
Il aura fallu presque 20 ans pour convaincre Edgar Feuchtwanger de nous confier ses souvenirs et peut-être pour que ces hommes là ne se soient pas replongé pour rien dans un passé douloureux, il est presque indispensable de lire leurs écrits. Edgar a 5 ans quand un "petit homme" vient vivre dans l'immeuble face au sien, il en aura 15 quand nous le quitterons face à un monstre. 
Ce livre ne nous apprend rien au niveau historique que l'on ne sait déjà mais lire les mots de ce bout de chou de 5 ans, de comprendre la montée de ce fou par la pensée d'un enfant est encore une fois un angle de l'histoire différent. On a envie de protéger, de consoler ce petit garçon durant la lecture du livre et une fois terminé, on aimerait rencontrer cet homme pour le remercier de nous avoir livré sa vérité. 
A lire, forcément. 


Deception point de Dan Brown.

Le pitch:
Quand un satellite de la NASA détecte une météorite d'une exceptionnelle rareté enfouie sous les glaces du cercle polaire, cela tombe à pic pour l'agence spatiale, impatiente de faire oublier une série d'opérations ratées. A la veille de l'élection présidentielle, alors que son avenir politique est en jeu, le président des Etats-Unis envoie dans l'Arctique Rachel Sexton, analyste des services secrets, vérifier l'authenticité de cette découverte. Elle y rejoint une équipe d'experts, dont le charismatique océanologue Michael Tolland. Ce que Rachel va découvrir est presque inconcevable : une mystification audacieuse qui menace de déclencher un scandale mondial.

Mon avis:
C'est du Dan Brown, c'est efficace. On a ce que l'on est venu chercher, de l'action dans un roman ultra bien rythmé. La différence avec les autres romans de l'auteur que j'ai pu lire jusqu'ici, dans Deception Point pas de sociétés secrètes, pas de francs maçons, pas d'ésotérisme, cette fois on nous emmène dans les coulisses du pouvoirs et de la politique. 
S'il y avait un petit reproche à faire, on sent les débuts de l'auteur (ce livre a été écrit avant le Da Vinci), ca manque parfois d'exactitude, il y a de petites incohérences que Dan Brown maitrise beaucoup mieux à présent. 
A lire en poche, sinon c'est trop cher pour ce que c'est, on est d'accord!


Au bonheur des dames d'Emile Zola.

Le pitch:
Octave Mouret affole les femmes de désir. Son grand magasin parisien, Au Bonheur des Dames, est un paradis pour les sens. Les tissus s'amoncellent, éblouissants, délicats, de faille ou de soie. Tout ce qu'une femme peut acheter en 1883, Octave Mouret le vend, avec des techniques révolutionnaires. Le succès est immense. Mais ce bazar est une catastrophe pour le quartier, les petits commerces meurent, les spéculations immobilières se multiplient. Et le personnel connaît une vie d'enfer. Denise échoue de Valognes dans cette fournaise, démunie mais tenace. Zola fait de la jeune fille et de son puissant patron amoureux d'elle le symbole du modernisme et des crises qu'il suscite. Zola plonge le lecteur dans un bain de foule érotique. Personne ne pourra plus entrer dans un grand magasin sans ressentir ce que Zola raconte avec génie : les fourmillements de la vie.

Mon avis:
Sincèrement il faut que je donnes mon avis sur ce chef d'oeuvre de la littérature française? J'ai eu envie de relire Au bonheur des dames, parce que je suis tombée sous le charme de la série anglaise The Paradise inspirée du roman. J'écris inspiré parce que pour celles qui seraient tentées de regarder la série, l'histoire se passe à Londres et qu'elle est beaucoup plus romancée que le bouquin mais il n'empêche, on continue de chercher les détails qui nous rappelles le livre. 
Je l'ai relu cet été avec beaucoup plus de plaisir que lorsque j'étais en première L au lycée, ca se lit tout seul, et on passera sous silence, l'amour des détails de Monsieur Zola qui pour décrire une étoffe est capable de t'en tartiner 3 pages
A lire ou relire pour se plonger dans le Paris du siècle dernier! 


Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur d'Harper Lee. 

Le pitch:
Dans une petite ville d'Alabama, au moment de la Grande Dépression, Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Homme intègre et rigoureux, cet avocat est commis d'office pour défendre un Noir accusé d'avoir violé une Blanche. Ce bref résumé peut expliquer pourquoi ce livre, publié en 1960 - au cœur de la lutte pour les droits civiques -, connut un tel succès. Il ne suffit pas en revanche à comprendre comment ce roman est devenu un livre culte aux Etats-Unis et dans bien d'autres pays. C'est que, tout en situant son sujet en Alabama à une époque bien précise - les années 1930 -, Harper Lee a écrit un roman universel sur l'enfance confrontée aux préjugés, au mensonge, à la bigoterie et au mal. Racontée par Scout avec beaucoup de drôlerie, cette histoire tient du conte, de la court story américaine et du roman initiatique. Couronné par le Prix Pulitzer en 1961, Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur s'est vendu à plus de 30 millions d'exemplaires dans le monde entier.

Mon avis:
Attention GROS GROS coup de coeur de mon été! Oui, j'ai mis le temps pour lire cette merveille mais j'ai du mal avec les "best sellers", j'aime pas les effets de mode. Bon tu me diras un effet de mode qui dure depuis 50 ans, j'aurais pu faire un effort plus tôt, et tu n'as pas tort.
Bref, un magnifique roman où l'on suit pendant trois ans la vie de Scout, une petite fille, de son grand frère Jem et de leur papa avocat Atticus. Un livre qui traite avec intelligence de l'enfance, du racisme, de l'éducation et de la différence de culture. 
Mais comme on dit, mieux vaut tard que jamais et j'ai adoré me plonger dans le Sud des Etats Unis des années 30, le livre se referme sur une pointe de tristesse, un léger goût de trop peu… On aimerait tant savoir ce qu'ils sont devenus.
A lire, à lire, à lire! 


C'est terminé pour mes lectures de l'été, depuis d'autres attendent sagement leur tour alors on reparlera très vite de lecture par ici, ça te va? 



lundi 30 septembre 2013

Mes lectures de l'été. (2)

Et ce n'est pas fini! Je lis, je lis, je lis… Je suis devenue boulimique de la lecture. J'ai lu ces quatre bouquins lors de ma semaine en Sardaigne parce que je ne sais pas ne rien faire sous un parasol et que mes "zoziaux" étaient à la plongée...





Pharaon de David Gibbins


L'éditeur:
1 334 ans av. J.-C. Akhénaton règne sur l’Égypte, tandis que le jeune Toutânkhamon se prépare à lui succéder. Mais Akhénaton disparaît et, avec lui, son héritage, qui serait mystérieusement englouti par les sables gisant sous le site du Caire actuel et les grandes pyramides de Gizeh. 
1 885 ap. J.-C. Un homme à moitié fou affirme l’existence d’un labyrinthe enfoui sous Le Caire, et d’un réseau de canaux, palaces et tombes. On ne le croira pas pendant près de 30 ans jusqu’à la découverte du tombeau de Toutânkhamon en 1924. De nos jours. L’archéologue Jack Howard et son équipe fouillent l’un des plus impressionnants sites sous-marins jamais découverts. C’est alors qu’ils entendent parler de l’histoire de l’ingénieur fou. Le début d’une formidable aventure qui nous plonge au cœur des mystères du Nil, dans un monde vieux de 3000 ans, au sein d’un peuple qui a juré de garder le plus grand secret de tous les temps…

Mon avis:
On patauge entre trois époques tout au long de la lecture. Sous Akhénaton pour situer l'intrigue dans un temple au sud de l'Egypte, puis on est sans cesse trimballé entre l'époque Victorienne pendant une expédition égyptienne en 1884 pour libérer Karthoum et de nos jours, période un peu creuse dans le roman qui n'étoffe pas assez ses personnages comme l'archéologue Jack Howard dont j'aurais aimé que le portrait soit plus complet. 
Pourtant la quatrième de couverture était prometteuse et j'avais lu tellement de bien concernant David Gibbins, dont je lis ici le premier roman que j'ai forcément été très déçue. Me plonger dans le roman a été laborieux, beaucoup de géopolitique et l'action principale finalement est le sauvetage de Karthoum avec des pages et des pages de détails sur des batailles sanglantes, au point de s'y perdre et de se demander où veut en venir l'auteur. Une fois terminé, on reste un peu sur sa faim.


Meurtre au Ritz de Michèle Barrière.


L'éditeur:
Alors que l’affaire Dreyfus bat son plein, César Ritz est sur le point d’ouvrir les portes de son nouveau palace parisien, dont les cuisines ont été confiées au grand chef Auguste Escoffier. Quel n’est donc pas le choc ressenti lorsque, à quelques jours de l’inauguration, le cadavre d’une jeune femme est retrouvé pendu dans une chambre froide du Ritz. Pour ne pas ébruiter l’affaire, l’enquête est confiée au filleul d’Auguste Escoffier, Quentin Savoisy, jeune journaliste gastronomique au Pot-au-Feu. Épaulé par sa fiancée aristocrate et féministe de la première heure, Quentin est loin d’imaginer qui se cache derrière ce terrible meurtre.

Mon avis:
Nous sommes en 1898, le Ritz s'apprête à ouvrir ses portes avec le chef Escoffier aux commandes de la cuisine et en pleine tourmente de l'affaire Dreyfus. Tous les éléments sont réunis pour que je passe un bon moment, un brin d'histoire, le Paris du siècle dernier et un fond de polar. Je ne connaissais pas du tout l'auteure et j'ai choisi ce livre juste sur le titre, et je n'ai pas été déçue loin de là  Bien qu'il s'agisse d'une saga avec en personnage principal, la famille Savoisy, on peut très bien lire celui-ci sans avoir lu les précédents. J'ai vraiment apprécié ce bond dans le temps et la plume de Michèle Barrière tant et si bien que je viens d'acheter le premier tome de cette saga que je compte bien lire entièrement. 


Ceux qui nous sauvent de Jenna Blum.


L'éditeur:
Anna Schlemmer a toujours refusé d'évoquer sa vie en Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale. Trudy, sa fille, n’avait que trois ans lorsqu'un soldat américain les emmena avec lui dans le Minnesota, et n’a donc que peu de souvenirs de cette époque. Mais elle trouve, parmi les photos de famille, un cliché la montrant avec sa mère aux côtés d'un officier nazi. Cet homme était-il l'amant d’Anna? Est-il son père biologique ? Devenue professeur d'histoire allemande, Trudy veut connaître la vérité et, dans le cadre de ses travaux universitaires, elle recueille les témoignages d'Allemands de Minneapolis qui ont vécu la guerre, tentant ainsi désespérément de faire la lumière sur le passé de sa mère... Entre l'Amérique d'aujourd'hui et l'Allemagne nazie, un bouleversant premier roman sur la culpabilité et la responsabilité individuelle face à l'histoire.

Mon avis: 
Une très belle lecture et une fois n'est pas coutume, j'ai lu un roman sur la seconde guerre mondiale vécut par une femme allemande et sa fille, Trudy. C'est un roman, absolument pas une biographie mais les faits historiques sont eux bien réels.
J'ai lu bien des livres sur cette période et celui-ci m'a apporté un regard différent "appréciable", on ne remettra jamais en question la souffrance infligée au peuple juif, aux gens du voyage ou encore aux communistes mais une partie du peuple allemand à lui aussi souffert des délires d'un fou. A lire. 


Les fleurs de lune de Jetta Carleton.

L'éditeur:
Début du XXe siècle. Dans leur ferme du Missouri, Matthew et Callie Soames élèvent leurs quatre filles, aux personnalités différentes mais au caractère bien trempé : Jessica leur brisera le c ur en s enfuyant dès sa dix-huitième année, Leonie tombera amoureuse de l homme dont il ne fallait pas s amouracher, Mary Jo s arrachera au cocon familial pour aller faire carrière à New York, et le destin de Mathy, l enfant sauvage, se conclura par la plus terrible des tragédies. Ces années durant, malgré chagrins et déceptions, les Soames parviendront, malgré tout, à préserver les liens d amour, qui forment le ciment même de leur famille. Une magnifique chronique romanesque, toute imprégnée des odeurs de l Amérique profonde.

Mon avis:
J'ai lu en fin d'année dernière La couleur des sentiments de Kathryn Stockett et j'ai eu envie de me replonger dans l'Amérique profonde du siècle dernier. Je suis une vraie nostalgique de cette époque quelque en soit le pays, on dirait…
Une fresque familiale racontée tour à tour par chacun des membres qui composent cette famille partagée entre le puritanisme des uns et la soif de liberté des autres, on peut donc aisément se mettre à la place de chacun d'entre eux. 
Si tu aimes les sagas familiales, ce roman est fait pour toi, si au contraire tu as besoin d'action et de suspens, je te conseillerais de passer ton tour même si jusqu'à la fin, on ne sait pas bien comment va faire l'auteure pour terminer son roman. 

Très vite, je reviendrais avec la suite de mes lectures qui se sont avérées très intéressantes avec peu de déception, faut dire qu'il y a dans ceux que je te présenterai ultérieurement de vrais chefs-d'oeuvres. Oui, rien que ça! 

Et toi, c'est quoi ton livre de chevet du moment? 


lundi 12 août 2013

Mes lectures de l'été. (1)

Très honnêtement, je n'ai aucune idée du genre de billets que tu aimes lire ici. Je me rends compte que je sors de plus en plus souvent de l'univers ultra féminin de la beauté, non pas que je sois moins intéressée, juste que je suis un peu curieuse de tout… Que je mets des plombes à finir un tube de crème avant de venir t'en parler, il est bien entendu impossible que je te parle de crème hydratante une fois par semaine. 
Et j'aime également de plus en plus lire des blogs littéraires. Ok, là je mens effrontément! En fait, j'aime les youtubeuses lectrices que souvent je mets en fond sonore pour les revues de leur lecture.
Le problème finalement est toujours le même quelque soit les univers (beauté, lecture, cuisine ou mode…), on finit par voir/entendre les même choses partout parce que les marques, les agences de comm', les éditions ont bien compris l'importance de ces supports et quand chez nous (la beauté), on se met à toutes écrire sur le dernier rouge à lèvres sorti, chez les littéraires on te parle du bouquin du moment! 
Pas de chance pour moi, ce sont les livres romantico-science-fiction (les trucs avec plein de vampires dedans) ou la littérature pseudo érotique (et quand c'est écrit par un américain, ça vole pas très loin à défaut de hauteur! Leur sacro saint puritanisme tout ça, tout ça) et ces deux genres me laissent totalement indifférente. Je n'aime pas les histoires improbables, j'aime m'attacher aux héros (je ne peux pas me prendre d'affection pour un vampire, désolée) et je déteste la vulgarité, les mots crus donc pas de 50 nuances de gris pour moi, tu l'auras compris! 


Cet été, j'ai lu. Beaucoup. Trop, pour t'en faire le résumé sur un seul billet alors du coup, je pense le faire en 3 parties (ah, ben quand je te dis que j'ai beaucoup lu!) mais si ces billets te gonflent, tu cries STOP dans les commentaires et je fous les deux autres (en cours d'écriture seulement, vais pas me donner du mal pour rien, sait-on jamais ^^) dans la corbeille. Ou je l'ai publierais quand même parce que ça me permets aussi de garder mes lectures à jour, tu sais que tu n'ai à l'abri de rien par ici ;-)





 L'HIVER DU MONDE de Ken FOLLET


Le pitch de l'éditeur: 
Carla von Ulrich, née à Berlin d'un père allemand et d'une mère anglaise, va subir de plein fouet les affres du nazisme jusqu'à ce que, décidée à reprendre sa vie en main, elle entre en résistance... Les frères américains Woody et Chuck Dewar, chacun portant un lourd secret, empruntent deux voies différentes au moment de l'entrée en guerre des États-Unis, l'un s'engageant dans la politique à Washington, l'autre combattant dans la jungle des îles du Pacifique... Lloyd Williams, brillant étudiant et très engagé politiquement, à l'instar de ses parents, se porte volontaire pour combattre les fascistes durant la guerre civile espagnole, au prix de certains de ses idéaux... Daisy Peshkov, belle et ambitieuse jeune fille, s'éprend du mauvais garçon, le suffisant et lâche Boy Fitzherbert, avant de prendre conscience que le véritable amour n'est ni intéressé ni prévisible... Quant à Volodya, le cousin de Daisy, espion pour les renseignements russes, il va peu à peu remettre en question les agissements de son gouvernement au point que ses actes affecteront non seulement cette guerre, mais également la Guerre froide à venir.
Mon avis: 
J'ai adoré retrouvé mon Billy un peu plus vieux que dans La chute des géants et savoir ce qu'était devenu les 5 familles de la saga. Pareil que le tome précédent, un gros pavé mais cette fois fois lu en édition broché. J'ai beaucoup moins accroché sur le second volet finalement, je l'ai fini avec soulagement. Ken Follet est un excellent romancier mêlant l'Histoire et la fiction avec talent mais parfois trop de description, tue la description. Et je crois sincèrement que Mr Follet est fan des intrigues politiques qui ont eu lieu durant la guerre et nous en fait profiter des pages et des pages durant… Un peu dommage. 




DEMAIN de Guillaume MUSSO


Le pitch de l'éditeur: 
Emma vit à New York. À 32 ans, elle continue de chercher l homme de sa vie.
Matthew habite à Boston. Il a perdu sa femme dans un terrible accident et élève seul sa fille de quatre ans. Ils font connaissance grâce à Internet et bientôt, leurs échanges de mails les laissent penser qu ils ont enfin droit au bonheur. Désireux de se rencontrer, ils se donnent rendez-vous dans un petit restaurant italien de Manhattan.
Le même jour à la même heure, ils poussent chacun à leur tour la porte du restaurant. Ils sont conduits à la même table et pourtant... ils ne se croiseront jamais.
Jeu de mensonges ? Fantasme de l'un ? Manipulation de l'autre ? Victimes d une réalité qui les dépasse, Matthew et Emma vont rapidement se rendre compte qu il ne s agit pas d un simple rendez-vous manqué
Mon avis:
D'abord, j'ai toujours une pensée émue pour Tatie FD quand j'ouvre ce genre de bouquin, je l'imagine aisément se moquer de ma lecture. 
Mais pour quitter Ken Follet, j'avais besoin d'un truc follement léger. Avoue que Musso, on peut difficilement faire moins lourd pas vrai? Si je l'ai lu dès sa sortie, c'est parce que je l'ai piqué à ma mère. Sinon, ce genre de bouquin se lit en une après-midi et ça me fout les boules d'y mettre plus de 20€, normalement j'attends la sortie en livre de poche. 
Et puis, finalement je crois que ce sera peut-etre le dernier Musso que je lis. J'accroche de moins en moins avec ces histoires farfelues, comme je te l'ai dit plus haut la science-fiction et moi on n'est pas copain.
C'est quand même incroyable que ce genre de livre se lise aussi vite qu'il en s'oublie! Il m'a fallut vraiemnt faire un effort de mémoire pour me souvenir de l'histoire alors que je l'ai fini il y a moins de deux mois… Un bof, même s'il était un peu mieux que La fille de papier





13 1/2 de Nevada BARR


Le pitch de l'éditeur: 
Minnesota,1968.Quand Dylan,onze ans,se réveille dans sa maison couvert de sang,il ne se souvient de rien.Pourtant,tout prouve qu'il vient de massacrer ses parents et sa petite soeur à la hache.Seul survivant:Richard,son frère aîné.Dylan est désormais le célèbre "petit boucher".
La Nouvelle-Orléans, 2007.Dans une ville dévastée pas l'ouragan Katrina vivent sous le même toit deux frères, Marshall et Danny... en réalité Richard et Dylan. Nouveau départ, nouvelle identité, mais qui est qui? Lorsque Marshall rencontre Polly, mère de deux filles, c'est le coup de foudre. Mais en entrant dans la vie des deux hommes, Polly vient de se jeter avec ses deux enfants dans la gueule du loup

Mon avis:
Je lis rarement ce genre de bouquin. Là encore, c'est la faute à ma maman qui lorsqu'elle a lu ici même que je ne lisais plus beaucoup, c'est empressée de me coller dans les bras ces derniers achats France Loisirs (et j'aime pas trop trop le concept de FL soit dit en passant mais bref ^^).
Je n'avais jamais lu un roman de ce genre et j'ai adoré. Difficile de parler d'un livre sans prendre le risque de trop en dire et ici, il ne faut vraiment pas dévoiler quoi que ce soit pour que tu gardes l'effet de surprise. Nevada Barr connait ses personnages sur le bout des doigts et joue avec chacun d'eux avec des immersions dans le passé, des retours dans le présent sans que jamais toi, la lectrice n'en soit décontenancée. Joli boulot et bien entendu, je te le recommande si tu aimes les thrillers. 




LES DEBUTANTES de J. Courtney SULLIVAN

Le pitch de l'éditeur
Sally, Celia, April et Bree se rencontrent sur le campus de la mythique université féminine de Smith, célèbre à la fois par la qualité de son enseignement et l'esprit féministe et libertaire qui y règne, dont l'ambiance particulière avait déjà inspiré Sylvia Plath ou Joyce Carol Oates. 
Ce roman d'initiation relate leurs années de formation et leurs débuts dans la vie. Aussi captivant qu'intelligent, ce premier roman drôle et émouvant sur la place et le destin des femmes entre choix et contraintes dans la société américaine contemporaine, vu sous le prisme de quatre héroïnes très dissemblables, a obtenu un succès critique et commercial aux États-Unis.

Mon avis:
Mon avis? Il faut arrêter d'en faire des caisses sur la 4ème de couverture, ça m'empêchera d'acheter n'importe quoi à l'avenir!
Tu la sens la colère ou bien? Ce bouquin dans la collection originale fait quand même plus de 500 pages et sans déconner, tu passes bien les 2/3 du roman à te demander s'il va se passer quelque chose et quand ENFIN ce quelque chose arrive, c'est insignifiant, mal raconté. Bref, j'ai pas du tout aimé.
Sans parler que pour un pavé de 500 pages, tu t'attends à un  peu plus de descriptions physiques sur les 4 héroïnes et c'est bien la première fois que je n'arrive pas à me faire une idée de ce à quoi elles pourraient ressembler… Très étrange comme sentiment post lecture d'ailleurs. 


Et comme, je suis super bien lancée si tu as eu des coups de coeur dernièrement je suis preneuse, ma "pile à lire" diminue à un rythme effréné!